« Pollution atmosphérique par les pesticides : qu’en est-il réellement ? », une interview de la toxicologue Annette Lexa
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Agriculture et Environnement a publié le 6 avril 2020 une interview de Mme Annette Lexa, expert judiciaire auprès de la cour d’appel de Metz, « Pollution atmosphérique par les pesticides : qu’en est-il réellement ? ».
C'est à propos du « rapport » inédit... forcément inédit, au titre anxiogène... forcément anxiogène, de Générations Futures, pompeusement affublé de l'acronyme « EXPPERT 11 » et intitulé « Des pesticides perturbateurs endocriniens, cancérigènes mutagènes et reprotoxiques dans l’air en France ».
Dans le résumé et la communication, cela a par exemple donné :
« Plus de la moitié (56,33%) des quantifications de pesticides dans l’air en 2017 était le fait de pesticides suspectés PE [perturbateurs endocriniens] selon la base TEDX [une liste à la Prévert] ! Cela concerne 61,53% [admirez la précision du chiffre...] des 52 SA [substances actives] retrouvées en tout au moins une fois. »
Nous l'avions évoqué, ainsi que la scandaleuse publicité que lui ont fait certains médias, dans « Agriculture et alimentation, et agribashing : dénoncer les Diafoirus et Tartuffe ».
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis le 18 février 2020. Le « rapport » a subi le même sort que les précédents : publié, largement promu par des médias complices, et tombé dans les oubliettes.
C'est dit – pour le gazouillis du bas – par celui qui est financé par le biobusiness (Source)
Cela n'enlève rien à la pertinence des critiques de Mme Annette Lexa. Par exemple :
« Tout d’abord, je m’étonne que des médias aussi prestigieux que Le Monde puissent considérer ce genre de documents émanant de certaines ONG françaises comme fiables, alors qu’ils se révèlent clairement partiaux et manipulateurs, en utilisant par exemple, au lieu des valeurs brutes hebdomadaires, des pourcentages qui ne veulent pas dire grand-chose. Et sans les rapporter à ce que nous respirons réellement au cours de notre vie, quand nous passons 90% de notre temps à respirer de l’air intérieur. »
Quant au fond de l'affaire, Mme Annette Lexa apporte des éléments intéressants. Par exemple :
« D’ores et déjà, une première conclusion s’impose : entre 2002 et 2017, la concentration de pesticides dans l’air a fortement diminué en France. Voilà une bonne nouvelle ! Ainsi, pour la région d’Avignon et de Cavaillon, par exemple, « le cumul des concentrations a diminué de 90 % en moyenne sur l’ensemble des 59 molécules recherchées », peut-on lire dans le document [ l’étude ATMO France]. Ce qui est déjà considérable. Et certaines villes du réseau ATMO France en sont même exemptes. »
Cet article tombe en outre fort à propos, certaines organisations ayant cherché à impliquer les épandages d'engrais et de pesticides* (*de synthèse) dans la propagation du Covid-19 et la gravité des atteintes à la santé – voir sur ce site « Covid-19, particules fines, agriculture... et manipulation ».
Générations Futures s'est bien sûr associé à cette manipulation...
(Source)