M. Jean-Marc Sylvestre sur Atlantico : « La "Food révolution" pourrait rapprocher le monde agricole et les écologistes... Encore faudrait-il qu’ils le veuillent »
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Le résumé de ce « La "Food révolution" pourrait rapprocher le monde agricole et les écologistes... Encore faudrait-il qu’ils le veuillent » de M. Jean-Marc Sylvestre sur Atlantico (l'article est du 22 février 2020) :
« L’ouverture du salon de l’agriculture ne va pas échapper à l’inévitable manifestation des militants écologiques qui vont, comme d’habitude, protester contre les pratiques des agriculteurs alors qu’ils devraient en faire leurs alliés. Le monde de l’agro-alimentaire et celui de l’écologie sont condamnés à s’entendre. »
Mouais... En fait, c'est la société qui doit s'entendre avec les agriculteurs et, inversement, les agriculteurs doivent faire l'effort de créer les conditions pour cela. En expliquant, plutôt qu'en rabâchant le discours de la FNSEA, « nous faisons des efforts ».
Quant au monde de l'écologie – ou plutôt de l'écologisme politique (qui ne se limite pas à EÉLV et d'autres entités –, on peut se demander s'il n'a pas besoin de s'entendre avec la société dans son ensemble. Et de comprendre que le « gilet jaune » qui s'inquiète de la fin du mois dès le 15 a une autre Weltanschauung que le bobo qui prédit la fin du monde (enfin, si on ne suit pas ses prescriptions).
Un moment fort :
« Au moment du salon de l’agriculture, les enfants de la ville vont venir caresser les animaux de la campagne et leurs parents vont goûter les produits du terroir, mais dans les tribunes politiques et les salons parisiens du 11eme arrondissement ou d’ailleurs, on va continuer de taper sur les agriculteurs et plus généralement sur le monde paysan. Sympathiques, pittoresques mais ... paysans quand même !
Quelle erreur, quelle bêtise que de taper sur les agriculteurs en les accusant de tous les maux dont souffre la planète. Quand on reprend ce que leur reprochent les différentes chapelles de l’écologie, des ayatollahs aux militants de l‘écologie, on hallucine.
Les agriculteurs sont coupables de tout et de n’importe quoi. Pêle-mêle, si on fait l’inventaire, il ressort un acte d’accusation qui n’en finit pas. Ils sont coupables de tout : [...] »
Un morceau que l'on peut apprécier car il est (encore...) pertinent :
« [...] le monde agricole a un immense atout dont il ne profite guère dans son combat quotidien contre ses adversaires. Cet atout, c’est la qualité de sa formation scientifique et la qualité de son enseignement. L‘enseignement agricole français est en marge de l’Education nationale dont il ne dépend pas administrativement. C’est un des mieux organisés dans le monde. Avec ses lycées agricoles, ses BTS et son réseau d’école ingénieurs agro de très haut niveau. Les produits de cet enseignement sont partout dans l’économie. On les trouve dans toutes les branches de l’agriculture (productions animales ou végétales), dans l’industrie agro-alimentaire, également dans la pharmacie, l‘industrie agro-chimique, dans la banque, les fonds d’investissement et, chose beaucoup moins connue, dans l'assainissement, l’irrigation et tout ce qui touche à l’environnement où les agro sont incontournables. »
Cet immense atout est en train d'être déployé sur les réseaux sociaux, par exemple par Franceagritwittos.
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(Source : La Chronique 35)
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