« Le "bio" nous a-t-il tous rendus fous ? » de M. Laurent Pahpy dans la Tribune
Glané sur la toile 395
« Le "bio" nous a-t-il tous rendus fous ? » de M. Laurent Pahpy dans la Tribune ne nous apprendra rien de bien nouveau. Elle est fondée sur une étude plus détaillée que l'on trouvera ici.
Mais c'est une piqûre de rappel fort bienvenue, surtout en ces temps où les porte-flingues du lobby du biobusiness vont se déchaîner – avec la complaisante bienveillance de leurs amis dans de nombreux médias – contre les propositions du gouvernement s'agissant des zones non traitées aux abords des habitations.
Peut-être une piqûre de rappel sur ce site :
« Le "bio" bénéficie de subventions supplémentaires par rapport à l'agriculture conventionnelle, ce qui crée un effet d'aubaine en faveur de la conversion. À titre d'exemple, un litre de lait "bio" est subventionné 50 % de plus qu'un lait conventionnel. Le label AB d'État sert de caution morale aux fausses promesses du "bio". Enfin, les 20 % de "bio" obligatoires dans les cantines offrent une rente légale d'au moins 1,1 milliard d'euros à la filière.
Chacun est libre de consommer ou de produire du « bio », il en va de la liberté de conscience. Mais il n'est pas nécessaire de politiser cette question. Il n'est pas acceptable que l'État promeuve et soutienne aux frais du contribuable une doctrine anti pesticides et anti OGM en décalage avec la démarche scientifique et le progrès des (bio)technologies, et qui, de plus, n'est pas respectée en pratique. »
La dernière assertion, c'est à propos des variétés cultivées en bio qui, conformément à la doctrine affichée et aux vociférations militantes, doivent être considérées comme des OGM.