Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

M. Marcel Kuntz dans l'Opinion : « To lobby or not to lobby »

12 Février 2019 , Rédigé par Seppi Publié dans #Divers

M. Marcel Kuntz dans l'Opinion : « To lobby or not to lobby »

 

Glané sur la toile 303... avec post scripta

 

 

(Source -- voir ci-dessous le déferlement d'ad hominem en "réponse)

 

 

C'est une Tribune libre que ce « Marcel Kuntz (CNRS): "To lobby or not to lobby" ».

 

En voici le début, pour vous inciter à lire la suite :

 

« C’est entendu : "les lobbys", ce ne sont que les méchants industriels, auxquels on ajoutera éventuellement les chasseurs ! La meilleure preuve n’est-elle pas qu’ils reconnaissent faire du "lobbying" ? Les gentilles ONG, elles, ne font rien de tel : ils font des "plaidoyers", affirment défendre l’intérêt général. Tout se passe comme si, plus s’accumulent les lois sur la "transparence de la vie publique" (lois de 2013, puis loi dite Sapin II), plus se diffuse le sentiment que des lobbys hyperpuissants agissent à leur guise, de manière opaque. Ce n’est évidemment pas par hasard si la thématique est largement entretenue par d’autres lobbys, ceux de l’écologie politique. Mais non voyons, nos amis écolos ne font pas du lobbying : ils sauvent la planète ! En réalité, du plus petit échelon local jusqu’au niveau européen (Commission et Parlement), leur lobbying est intense, pris en main par des professionnels, via des associations et organisations franchisées partageant la même idéologie. Sans oublier bien sûr leurs élus, mais ceux-ci échappent à la définition légale de lobbyiste.

 

Bien sûr, tout ne peut pas être abordé dans une tribune sur le monde du lobbying / plaidoyer / activisme. En particulier, la différence fondamentale de nature des objectifs aurait pu être exposée de manière plus directe et percutante, à notre sens : convaincre de l'existence d'un fait dans un cas (souvent difficile à démontrer ou à exprimer de manière compacte), simplement susciter le doute ou l'émotion dans l'autre.

 

Un euro, voire zéro euro investi dans la création du doute n'a pas le même impact que des milliers d'euros investis dans la création de la confiance.

 

Illustration : la Glyphosate Task Force a dû dépenser des centaines de millions d'euros pour des études de toxicité du glyphosate par des laboratoires agréés, liés par les GLP (bonnes pratiques de laboratoire) ; Mme Élise Lucet a pu se contenter de quelques « glyphotests » à 85 euros pièce par un laboratoire inféodé à la mouvance anti-OGM et anti-pesticides (et à l'instrumentalisation d'une chaîne du service public payé par nos impôts et redevances).

 

L'asymétrie est aussi de règle dans d'autres domaines, comme les moyens. Ainsi, un gros mensonge – du style : « l'EFSA a copier-coller un rapport de Monsanto » – est bon pour la création de doute, et une imprécision peut avoir un effet dévastateur sur la création de la confiance.

 

Pire encore, les uns peuvent mobiliser les bas instincts avec force insinuations et diffamations (voir ci-dessous), alors que les autres doivent se limiter à des arguments factuels.

 

Mais la partie opérationnelle y est :

 

« Le lobbying est une activité normale et utile en démocratie. Chacun a le droit de faire valoir ses opinions et ses intérêts. Dans une démocratie adulte, dans l’intérêt général bien compris, c’est à la puissance publique de trancher in fine. Qu’il me soit permis de penser que cette dernière devrait mieux résister à la surenchère permanente et aux exigences sans fin du tentaculaire lobby de l’écologie, habile à jouer sur les peurs et la culpabilisation. Mais n’est-ce pas aussi aux industriels visés de mieux communiquer ? Cela suppose de comprendre la nécessité d’une action vigoureuse face à des organisations dont le seul but est de les détruire. »

 

L'Union Européenne maintient – enfin dans la mesure du possible – un registre de transparence. La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique tient également – enfin également dans la mesure du possible – un répertoire des représentants d'intérêts. Leur consultation est instructive.

 

 

 

 

Décidément, aucune bassesse ne les arrête...

 

 

Un regard désabusé...

 

 

Post scriptum 1

 

Cela se rapporte à la question de l'énergie et du développement, mais c'est à lire et surtout à voir :

 

« VIDÉO - "Ce n'est pas sérieux" : la réponse du PDG de Total au tacle de Brune Poirson ».

 

 

Post scriptum 2

 

Visionnez aussi la vidéo ici. Mme Brune Poirson admettant que le glyphosate est pour les agriculteurs un outil de travail... Étonnant, non ?

 

Mais Dieu que c'est confus...

 

 

Post scriptum 3

 

Dans le n'importe quoi, il y a aussi le Ministre d'État de la Transition Écologique et Solidaire...

 

 

La démonstration par le pleurote... Mais qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu pour avoir des Ministres aussi…

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article