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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Le glyphosate peut-il guérir le cancer ? Oui...

29 Mai 2019 , Rédigé par Seppi Publié dans #Glyphosate (Roundup), #Article scientifique

Le glyphosate peut-il guérir le cancer ? Oui…

 

...certaines recherches le « montrent » – mais qu'est-ce que cela signifie ? Et quid des allégations d'apocalypse Roundup ?

 

Cameron English*

 

 

 

 

Trois jurys ont maintenant déclaré [aux États-Unis d'Amérique] que le Roundup (glyphosate), un herbicide de Bayer, causait le cancer, et de nombreuses personnes pensent qu'il est clairement établi que l'herbicide est dangereux. Le groupe de pression américain US Right to Know (USRTK), financé par la filière du bio, veut sans aucun doute que les consommateurs le croient. L’organisation à but non lucratif basée en Californie a joué un rôle clé dans les trois affaires, diffusant des éléments que les avocats des plaignants ont utilisées à l'appui de leur cause.

 

« Des études ont établi un lien entre le glyphosate et un éventail de problèmes de santé », a déclaré l'USRTK dans un article récent, Glyphosate Spin Check: Tracking Claims About the Most Widely Used Herbicide (glyphosate – vérification des manipulations : suivi des allégations concernant l'herbicide le plus largement utilisé), « y compris le cancer, les troubles endocriniens, les maladies du foie, les grossesses raccourcies, les anomalies congénitales et les dommages causés aux bactéries intestinales bénéfiques... »

 

Aucune de ces affirmations ne résiste à l'examen minutieux effectué par des scientifiques indépendants ou des agences de surveillance, comme le rapporte de manière exhaustive le Genetic Literay Project (GLP). Mais l'USRTK a utilisé une tactique (en vogue chez les groupes politiques de toutes tendances) dans son opposition au glyphosate qui mérite d’être examinée : passer au crible la littérature revue par les pairs pour trouver des études qui corroborent leur argument, tout en écartant les résultats de recherches contradictoires – une tactique largement connue comme « picorage » (« cherry picking »).

 

Citer sélectivement des études peut aboutir à des conclusions erronées. C’est pourquoi les scientifiques critiquent cette pratique et insistent sur l’évaluation de toutes les recherches disponibles, une norme connue sous le nom de « prépondérance de preuve ». Mais si vous voulez montrer que le glyphosate est dangereux, malgré une montagne de preuves contraires, picorer est une approche utile.

 

Pour illustrer à quel point il est facile de défendre une hypothèse non étayée et pourquoi nous devrions être sceptiques face aux affirmations sensationnelles concernant les effets nocifs des substances chimiques ou leur sécurité, « démontrons » que le glyphosate pourrait être un « remède » contre le cancer en mettant uniquement en évidence les recherches à l'appui de cette thèse.

 

Au cours des dernières années, une poignée d'études publiées dans des revues à comité de lecture et menées par des chercheurs d'universités réputées ont en fait suggéré que le glyphosate possède des propriétés anticancéreuses. La première étude de ce type a été publiée en 2013. Les chercheurs ont exposé des cellules cancéreuses humaines in vitro – hors de leur contexte biologique normal – au glyphosate et à l'AMPA (produit de dégradation du glyphosate). L'expérience a montré que les deux substances inhibaient la croissance des cellules cancéreuses et favorisaient l'apoptose (suicide cellulaire), mais laissaient les cellules saines indemnes – « …suggérant qu'elles ont le potentiel de devenir un nouveau traitement anticancéreux », ont conclu les auteurs.

 

Les chercheurs ont publié une étude de suivi en 2015 et obtenu un résultat similaire. Ils ont exposé à l'AMPA et à une substance chimique appelée acide méthoxyacétique (AMA) des lignées cellulaires humaines du cancer de la prostate, et conclu que les deux substances chimiques pourraient « ...être utilisées en tant que substances thérapeutiques potentielles dans le traitement du cancer de la prostate ».

 

 

Les tests sur le glyphosate chez les animaux suggèrent un potentiel thérapeutique

 

Dans une étude de 2016, l'équipe de recherche qui a découvert des effets potentiellement thérapeutiques du glyphosate a testé sa thèse sur des animaux. Ils ont exposé 25 souris à deux doses différentes d'AMPA. Par rapport à un groupe témoin de 14 souris, l'expérience a révélé que « le traitement inhibait de manière significative la croissance et les métastases des [...] tumeurs de la prostate et prolongeaient la survie des souris ». Résumant leurs résultats, les auteurs ont écrit :

 

[C]es résultats démontrent que [...] l'AMPA peut être développé en un agent thérapeutique pour le traitement du cancer de la prostate.

 

Ajoutant une autre donnée intéressante à l’équation, la société de produits de consommation Procter & Gamble détient le brevet sur un médicament contenant du glyphosate en tant que principe actif et conçu pour détruire les cellules tumorales humaines du colon, du sein et du poumon. Selon la société, le glyphosate en association avec un régulateur de croissance des plantes appelé chloroprofam est « ...efficace pour tuer les cellules tumorales sans affecter de manière significative les cellules saines ». Le médicament non commercialisé est potentiellement très intéressant car il cible spécifiquement les cellules cancéreuses et est également efficace contre les virus, notamment le VIH, et les virus de l'herpès et de la grippe.

 

La première et la plus évidente des questions à poser est la suivante : « Que faisons-nous de cette recherche ? » Les scientifiques effectuent de nombreuses expériences en laboratoire. Qu'a-t-on prouvé lorsque le glyphosate a eu un impact positif ou négatif sur les cellules cancéreuses dans une boîte de Pétri ou un animal ? Les études sur les cellules en culture sont notoirement peu fiables, comme le savent même les étudiants en biologie de première année. Il est donc difficile de tirer de grandes conclusions de telles recherches préliminaires.

 

 

Que concluent les experts indépendants ?

 

Gardant à l’esprit ces mises en garde, le GLP a demandé à deux experts d’évaluer les résultats de ces études récentes suggérant un bénéfice thérapeutique de l’exposition contrôlée au glyphosate. La biologiste Mary Mangan, qui a examiné les articles de 2013 et 2016, a expliqué dans un courriel au GLP :

 

Les deux études utilisent des techniques et des méthodes largement utilisées. Ce sont des stratégies raisonnables pour les recherches de base.

 

Après avoir examiné les études, l'épidémiologiste du cancer, Geoffrey Kabat, auteur de plus de 150 articles scientifiques et de deux ouvrages sur les risques pour la santé, et membre du conseil d'administration du GLP, a déclaré :

 

Ces résultats sont intéressants et semblent robustes. Les rapports d'un autre laboratoire semblent corroborer les résultats de la culture cellulaire avec de l'AMPA et ont également démontré que le traitement par AMPA inhibait la croissance et les métastases des tumeurs de la prostate transplantées dans des souris nues athymiques. Cependant, d'autres études sur des animaux utilisant différents modèles animaux (des rats ainsi que des souris) et avec des groupes de plus grande taille renforceraient le cas. Si celles-ci apportent un soutien à la thèse, des essais cliniques chez l'homme pourraient être envisagés pour déterminer si le glyphosate et l'AMPA peuvent être utilisés pour traiter le cancer chez l'homme.

 

Image : iStock_pinstock_skepticism

 

Cet article aurait pu se terminer ici par un feu d'artifice iconoclaste, des études spécifiques référencées de manière judicieuse et des experts soigneusement cités, le tout suggérant sous un titre criard que « le glyphosate pourrait guérir le cancer » – le genre de rhétorique surexcitée qui émane de l'USRTK et d'autres groupes environnementaux militants et qui a contribué à infecter les jurés dans les procès contre le glyphosate.

 

Mais le scepticisme à propos de cette recherche est justifié, comme le suggèrent des scientifiques indépendants et responsables tels que Kabat et Mangan. Comme il s’agit de petites études préliminaires, il serait prématuré d’en faire trop, bien que les données soient certainement intrigantes. Malgré l'hystérie actuelle parmi les jurés craignant que le glyphosate soit cancérogène, il se peut même que le glyphosate soit un traitement prometteur contre le cancer. Mais il faudrait beaucoup plus de recherches pour valider ces résultats avant de parvenir à une telle conclusion faisant consensus. Les cultures cellulaires et même les études sur des animaux ne se confirment souvent pas pour les humains, même si elles sont bien faites. Mangan a ajouté dans son courriel :

 

Exposer des cellules en culture à une substance dans une boîte de Pétri, ou dans un autre système artificiel, est source de complications. Les cellules elles-mêmes ne sont déjà pas dans un état normal. Vous pouvez affecter les cultures de nombreuses manières qui pourraient fausser les résultats, intentionnellement ou non. Cela pourrait offrir quelques pistes à explorer, mais une grande partie de ce que vous voyez ne sera pas reflétée dans des systèmes biologiques réels à la fin de la journée.

 

Kabat est du même avis. Bien que cette recherche ne soit pas dénuée d'intérêt, il a déclaré : « ...nous savons par expérience que de nombreuses découvertes prometteuses dans les cultures de cellules et les modèles animaux échouent lorsqu'elles sont essayées chez l'homme. »

 

En fait, cette recherche sur « le glyphosate peut guérir le cancer » est très similaire à la plupart des recherches sur « le glyphosate cause le cancer » conduites par le scientifique anti-OGM Gilles-Éric Séralini en 2005. Lui et son équipe ont examiné l'effet du Roundup et du glyphosate sur des cellules en culture dérivées d'un cancer du placenta humain (choriocarcinome). Ils ont trouvé que l'activité de l'aromatase, nécessaire à la production de certaines hormones stéroïdiennes, diminuait lorsque ces cellules tumorales étaient exposées à de fortes concentrations de Roundup dans une boîte de Pétri pendant 18 heures. Ils ont conclu que le glyphosate est un perturbateur endocrinien sur la base des effets sur des cellules tumorales humaines dérivées à l'origine d'un cancer du placenta.

 

En 2015, une étude in vitro réalisée par une autre équipe de scientifiques a suggéré que le glyphosate pouvait avoir un impact sur des populations bactériennes lorsqu'elles étaient exposées à des antibiotiques, bien que la quantité jugée nécessaire pour induire une réponse fût bien supérieure aux concentrations utilisées par les agriculteurs ou les jardiniers. Ces deux études sont parmi celles souvent citées par des organisations telles que l'USRTK comme preuve que le glyphosate est un perturbateur endocrinien.

 

 

Quelle est la différence entre la recherche traditionnelle sur le glyphosate et la « science activiste » ?

 

Cela nous ramène au point de départ. Picorer une poignée d'études montrant que le glyphosate est nocif (ou bénéfique) dans un corpus de preuves de plus de 800 articles peut être utilisé pour reconfirmer presque tous les préjugés. Et c’est aussi extrêmement hypocrite.

 

Par exemple, le site Web populaire anti-OGM, Green Med Info, qui soutient que le Roundup devrait être interdit, a réfuté l’étude de 2013 montrant que le glyphosate pourrait traiter le cancer lorsqu’elle a été publiée pour la première fois en écrivant : « Le Roundup peut tuer les cellules cancéreuses, mais c'est aussi le cas des agents de blanchiment et de la moutarde azotée de qualité militaire pour arme chimique. » Cette réponse lapidaire est révélatrice, car Green Med Info n'a eu aucun mal à promouvoir l'étude de 2015 sur des cultures cellulaires prétendant montrer que l'exposition au glyphosate a « des effets perturbateurs sur le système endocrinien ». On peut tout aussi bien rejeter cette étude en disant : « Le glyphosate endommage le système endocrinien dans le laboratoire, mais nous ne vivons pas dans un laboratoire. » Le seul moyen de résoudre la question de manière raisonnable consiste à évaluer toutes les données dont nous disposons. L'EPA et l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments ont agi de la sorte et n'ont trouvé aucune preuve que le glyphosate nuit au système endocrinien.

 

Image : AP

 

En fait, toutes ces études in vitro et sur de petits animaux, bien qu'intéressantes, ne présentent aucun intérêt pour un animal vivant ni pour le débat sur la sécurité relative du glyphosate. Des recherches supplémentaires sont nécessaires. C’est pourquoi le glyphosate a été testé sur des animaux d’ordre supérieur, chez lesquels il n’a pas eu de conséquences graves sur la santé. D'autres études ont réaffirmé qu'il ne s'agissait pas d'un perturbateur endocrinien. Dans son évaluation du glyphosate, l’Union Européenne a examiné 16 essais de génotoxicité in vitro et 2 études in vivo effectuées sur des mammifères et n’a constaté aucun effet génotoxique.

 

Cela conduit à une deuxième différence fondamentale entre la science et l'activisme. Alors que la mise en évidence du fait qu'un destructeur de mauvaises herbes bien décrié pourrait aider à traiter le cancer constituerait une nouvelle sensationnelle, les chercheurs avec qui le GLP a parlé ne spéculaient pas au-delà des preuves existantes. Les auteurs de la recherche discutée ci-dessus étaient tout aussi prudents, toujours attentifs à nuancer leurs conclusions par des affirmations telles que : « Si un résultat positif est obtenu dans des [études] précliniques sur des animaux... » Ce sur quoi ils sont tous d'accord, comme l'a noté Kabat, est que toutes les preuves paraissent « ...converger pour indiquer que le glyphosate n’est pas cancérogène ».

 

Plus d'une douzaine d'organismes de réglementation et de recherche indépendants dans le monde, y compris trois divisions de l'Organisation Mondiale de la Santé et de nombreux organismes de recherche européens, ont mené et examiné des études sur le glyphosate in vitro, sur des animaux vivants et sur des données de terrain reflétant les conditions réelles ; ils ont conclu à l’unanimité que l’herbicide et son principe actif ne provoquent pas de cancer ni ne perturbent le fonctionnement du système endocrinien.

 

Comparez cela à l'affirmation des avocats qui ont fait valoir ces cas de cancer contre Bayer : « Il existe des preuves accablantes [...] que l'exposition [au Roundup] cause [le lymphome non hodgkinien] », ont-ils écrit, citant un rapport, celui du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). Ce qu’ils n’ont pas mentionné, c’est que le CIRC a exclu les études qui n’indiquaient pas que le glyphosate était cancérogène et a classé le Roundup dans la même catégorie de « danger » de cancers que le fait de boire un café chaud, de manger un steak ou d’aller chez le coiffeur.

 

Dans un article désormais célèbre de 2013 intitulé « Is everything we eat associated with cancer? » (est-ce que tout ce que nous mangeons est associé au cancer ?) Jonathan Schoenfeld et John Ioannidis ont fait une remarque amusante à propos de la controverse sur le glyphosate : « Des associations présentant un risque de cancer ou des bénéfices ont été revendiquées pour la plupart des ingrédients alimentaires. » Mais ils ont conclu : « ...la grande majorité de ces affirmations reposent sur des preuves statistiquement faibles. »

 

Si l'USRTK et d’autres groupes de pression veulent affirmer que le glyphosate est à l’origine du cancer, il ne suffit pas de citer un nombre relativement restreint d’études soigneusement choisies en dehors du contexte fourni par le reste de la recherche pertinente. Comme l'explique le projet « Understanding Science » (comprendre la science) de l'Université de Californie à Berkeley, la science progresse à mesure que de nouvelles études permettent « ...de relier des faits isolés dans une compréhension cohérente et globale du monde naturel ». Si nous ignorons cette loi fondamentale de la science, nous pouvons accepter ou rejeter toute idée qui correspond à nos préjugés.

 

________________

 

Cameron J. English est le responsable de la génétique agricole et des projets spéciaux du GLP. Suivez-le sur Twitter @camjenglish.

 

Le GLP a publié cet article pour refléter la diversité des informations, des opinions et des analyses. Le point de vue est celui de l’auteur. L’objectif du GLP est de stimuler un discours constructif sur des questions scientifiques difficiles.

 

Source  : https://geneticliteracyproject.org/2019/05/21/glyphosate-can-cure-cancer-yes-some-research-shows-that-but-what-does-it-mean-and-what-does-it-say-about-roundup-doomsday-claims/

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A
On se demande combien le criminel qui a écrit cet article est payé pour débiter des sornettes de la sorte. C'est une vraie honte que de se rendre complice de telles activités
Répondre
S
@ Alexandre Clement le mercredi 25 décembre 2019 à 09:59 <br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire (si, si…).<br /> <br /> Vous feriez bien de relire attentivement cet article au lieu d'éructer...<br /> <br /> Je ne peux pas parler pour le "criminel", puis que je n'ai fait que traduire son texte, mais je pense qu'il vous salue bien...<br /> <br />
Y
Dîtes moi maintenant pourquoi effacez vous mes messages lorsque je révèle votre identité ?
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Y
Merci pour votre article. Il est de toute évidence qu'une réalité telle que la votre mérite toujours mon égard. Rachel CARSON, André POCHON, Claude BOURGUIGNON, René DUMONT et d'autres se sont battues contre ces démonstrations mortifères et malhonnêtes. Quand je pense que celui qui se prêtant auteur de cette article, nous avoue qu'il a traduit visiblement des articles américain sans pour autant donner les études qui pourraient mettre à mal cette théorie. C'est un travail de charlatans qui à son parti pris. Je suis persuadé seppy que vous n'avez jamais touché un râteau, une bêche, ni planté un radi de votre vie. Je suis sûr que vous ne connaissez rien du monde agricole, que vous y avez jamais mis un pied dans une ferme. Vous n'avez aucune connaissance du fonctionnement d'un sol. Aller un peu de courage, votre nom et prénom s'il vous plaît et votre formation. On est en droit de savoir vous qui répété que l'on ne va pas au bout de votre article... Soyez franc pour une fois....
Répondre
S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire (si, si…).<br /> <br /> J'ai beaucoup d'estime pour André Pochon. Et aussi pour René Dumont en faisant abstraction des horreurs qu'il a pu proférer. Et je trouve détestable de voir ces noms associés à celui d'un charlatan.<br /> <br /> Vous avez certainement les références des "études qui pourraient mettre à mal cette théorie" (tiens pourquoi un conditionnel ?). Je suis preneur… Mais relisez aussi l'article -- sereinement et sans parti pris préalable -- pour en comprendre le sens.<br /> <br /> Quant au reste… Mon identité est largement connue et vous la trouverez facilement sur ce blog (et d'autres sites, souvent malveillants).<br /> <br />
R
Imaginez moi en train de vous vomir dessus
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire (si, si…).<br /> <br /> Il me semble que c'est ce que vous faites… C'est à vomir…<br /> <br /> Mais vous devriez relire attentivement cet article. Il contient un message particulièrement important. Vous aurez peut-être zappé le fait qu'il est construit, en particulier, sur deux articles scientifiques tout ce qu'il y de plus honorables.
R
cet article a ete publie sur dreuz, merci de le precise quand meme
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Vous vouliez sans doute dire que ma traduction a été REPRISE sur dreuz. Merci de m'en avoir informé.