Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Bio et écoliers : bourrons leur le mou pendant qu'il est encore malléable !

8 Avril 2020 , Rédigé par Seppi Publié dans #Agriculture biologique, #Activisme

Bio et écoliers : bourrons leur le mou pendant qu'il est encore malléable !

 

 

La dernière ligne : « il (sic) sont plus sucrés et plus savoureux » (Source et source)

 

 

On le sait : la « laïcité » n'est pas de mise dans certains milieux, notamment enseignants, quand il s'agit de la religion « verte ».

 

On apprend dans le fil que c'est une bonne enseignante et qu'elle a probablement fait un faux-pas. Il n'empêche...

 

Dans le fil, un gazouilleur a aussi renvoyé à un site décrit comme suit :

 

« Lumni (anciennement France tv éducation) une nouvelle offre qui permet un accès à la culture,au savoir et à la connaissance Elle propose aux enfants seuls ou accompagnés d’apprendre autrement, prolonger les cours et comprendre le monde qui nous entoure. »

 

Là, c'est du super-lourd !

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Bonjour, Mathieu : avez-vous de réelles connaissances en agriculture ? ou êtes-vous un suiveur de tous ces bobos et journaleux. Vous ne devriez pas perdre votre temps à lire ce site; continuez à vous intoxiquer de messages non vérifiés par la vraie science et non celle des gourous.
Répondre
M
On lui remplie l'estomac avec un fruit ou légume plein d'eau et sans saveur, sans intérêt nutritionnels. On satisfait sa satiété pas son palais ni sa santé. Manger devient un réflexe, et plus du tout un plaisir. <br /> Les agriculteurs deviennent des franchisés de laboratoire qui leur imposent l'achat de semences, pesticides engrais, communication. Ils les maintiennent captifs. <br /> Finalement qui fait le gros du travail ? L'agriculteur. Et qui s'est enrichie à la fin ? Le laboratoire.
Répondre
I
Mathieu<br /> <br /> <br /> Ne prêtez pas trop attention aux commentaires du sieur Lionel alias Gaïa qui adore venir troller ce blog en prenant des pseudos différents pour brouiller les pistes afin de dénigrer l'agriculture scientifique alors qu'il possède autant de connaissance dans ce domaine que moi je connais les étoiles d'Andromède. <br /> <br /> En effet dans beaucoup d'exploitation en bio les agriculteurs font face à de gros soucis, pour être rentables soit ils travaillent d'arrache pied au point de se ruiner la santé, soit ils ont recours à des produits très dangereux comme le sulfate de cuivre ou l'huile de Neem soit ils comptent sur les paysans conventionnels à côté pour leur faire profiter des résidus des pesticides. D'autres pour s'en sortir ouvrent des formations où ils exploitent des stagiaires voire des migrants qui travaillent d'arrache pied pour eux et en les payant s'il vous plaît. <br /> <br /> Dans ces conditions ils se tuent la santé, font peu de volumes et s'appauvrissent jusqu'à l'endettement et beaucoup ne vivent pas de leur travail mais ne tentent pas de se défendre de peur de passer pour les agents de Mondiablosanto. <br /> <br /> Voilà la réalité du bio. <br /> <br /> Avec le conventionnel, ce n'est pas toujours idéal ou parfais, il peut y avoir des soucis aussi, bien entendu, mais cette agriculture permet de produire assez pour nous nourrir, elle permet aux agriculteurs de profiter des avantages de la science. Si les agriculteurs conventionnels sont parfois malheureux ce n'est pas cette forme d'agriculture qui est responsable, les responsables se sont certains financiers qui cherchent à profiter de leurs hauts rendements pour les faire vendre le moins cher possible et les arnaquer ou l'État et les associations écolos qui leur mettent des bpâtons dans les roues (pas toute faux pas généraliser) et ceux qui les dénigrent sur le net. <br /> <br /> C'est la réalité contrairement à toute les fakes news que rabâchent les lobbyistes biotausaurus totalement incompétents en agriculture et en agronomie mais prêchent pour justifier leur piteuses prestations pour le compte des firmes bios comme Biocop, Carrefour ou Léa Nature avec lesquelles il sont maqués.
G
Mathieu 09/04/2020 15:37<br /> <br /> Bravo, avec votre constat clair, précis et particulièrement objectif vous replacez l’église au centre du village.<br /> <br /> Ne vous inquiétez surtout pas des commentaires de lobbyistes qui ne connaissent strictement rien en AB mais qui ne parlent que pour dénigrer l' AB cette forme d'agriculture qui reste de très loin la forme de loin la plus performante en terme économique,social, écologique.<br /> <br /> En effet en conventionnels les agriculteurs sont captifs, ils investissent lourdement en matériels, semences, engrais, pesticides, recours ETA...ils touchent d'abondantes aides PAC, ils travail énormément.<br /> <br /> Dans ces conditions réunies ils font du volume (de piètre qualité), brassent de gros chiffres mais très peu de marge .<br /> Leur travail couvre juste l'endettement .<br /> Par conséquent à ce jeu là, très nombreux sont ceux qui ne vivent pas de leur travail.(Nous les retrouvons très souvent en manifs à ce sujet)<br /> <br /> Voilà toute la réalité du conventionnel .<br /> <br /> <br /> En BIO investissements moins lourds, primes au maintien moins élevées que les aides PAC, marges préservées = une meilleure rentabilité et qualité bien contrairement à toute les fakes news que rabâchent les lobbyistes totalement incompétents en AB mais prêchent pour justifier leur piteuses prestations pour le compte des firmes avec lesquelles il sont maqués.
I
Mathieu<br /> <br /> "avec un fruit ou légume plein d'eau et sans saveur, sans intérêt nutritionnels"<br /> <br /> Ce que vous dites pour le goût n'engage que vous, les goûts sont subjectifs. Après je ne dis pas certains légumes et fruits peuvent avoir un goût fade pour X raison mais on ne peut faire de généralité. Perso je mange des produits des deux agricultures (bio + conventionnelles) et le goût des deux me satisfait. <br /> <br /> Pour le sans intérêt nutritionnel vous devezpenser à une idée véhiculée par des associations biotausaurus selon laquelle les légumes et fruits ont perdu 80% de leurs qualités nutritionnelles ? Cette idée est fausse, si vous avez l'occasion, je vous invite à surfer sur le site de Seppi où vous trouverez plusieurs articles qui démantent cette rumeur. <br /> <br /> "Les agriculteurs deviennent des franchisés de laboratoire qui leur imposent l'achat de semences, pesticides engrais, communication."<br /> <br /> Allons les agriculteurs ont toujours besoin d'outils pour gérer leurs champs. Avant ils travaillaient à la main ou avec des outils qui demandaient une telle implication du corps qu'ils étaient usés. Maintenant des labos peuvent fabriquer des outils très performants comme des pesticides. Bien sûr il faut que les paysans les achètent mais peut-on dire qu'ils sont captifs ? Je ne pense pas, au contraire, ces outils leur facilite quelques tâches même si le boulot reste pénible. Par contre attention pour le coût de l'achat de semence : il y a beaucoup d'idées reçues sur le sujet. Encore une fois, surfez sur ce site et vous verrez que cette histoire d'achat de semence est plus complexe qu'on se l'imagine. En fait beaucoup de labos finissent par laisser le brevet des semences qu'ils ont créé dans le domaine public pour que leur utilisation soit contrôlée par des académies des sciences ou d'agriculture locale (c'est ce qu'il se passe au Bangladesh)<br /> <br /> "Finalement qui fait le gros du travail ? L'agriculteur. Et qui s'est enrichie à la fin ? Le laboratoire."<br /> <br /> Bon ce n'est pas totalement faux mais attention à ne pas sombrer dans le complotisme anti laboratoire ;)
M
Je comprends le côté rentabilité, mais avez vous conscience que la première victime des pesticides c'est l'agriculteur ? Les cancers, la maladie de parkinson... Si le fait de manger bio est une religion que dire du fait de manger des produits avec des pesticides ? Où est l'intérêt du consommateur ? A part le prix...
Répondre
H
La maladie de Parkinson chez les agriculteurs, bio ou pas, est très bien documentée, elle est liée à l'usage d'un insecticide naturel : la roténone, issue d'une plante. La roténone fut un fleuron de l'agriculture bio jusque dans les années 2010 et quand elle fut interdite pour cause de Parkinson, les agriculteurs bio demandèrent et obtinrent un scandaleux moratoire.<br /> Pour le reste, je vous invite à vous reporter à l'extraordinaire enquête Agrican sur 20 ans qui s'achève cette année, qui montre que globalement les agriculteurs sont moins malades que les autres, notamment sur le plan des cancers. <br /> Ensuite, allez dans les annales de démographie et regardez la mortalité par tranches d'âge de décennies en décennies depuis 1800 jusqu'à nos jours, et ensuite, revenez m'en causer.<br /> Dans les pays Occidentaux, nous n'avons jamais vécu si vieux et en si bonne santé, alors arrêtez de raconter n'importe quoi. Et si le coeur vous en dit, allez faire un stage au fin fond de l'Afrique, là où on vit comme au XIXème malheureusement, vous verrez comme c'est génial !
I
On en a conscience de tout cela mais on sait aussi que beaucoup de pesticides ne sont pas dangereux si utilises convenablement.<br /> <br /> L interet du consommateur est d avoir assez de nourriture pour manger a sa faim
I
En parlant de bio, @Seppi, Max, Justin, Hbsc Xris, douar, Jean, Philippe, Fm06, Yann, Maître Folace, et les autres (et même vous Lionel pour qu'on rigole un peu) que pensez-vous de cet article paru dans la revue Sesame ?<br /> <br /> https://revue-sesame-inrae.fr/neo-agriculteurs-tenez-ferme/<br /> <br /> Il parle des néo-paysans qui s'installent à la campagne pour lancer leur exploitation agricole et qui veulent faire que du bio circuit très court. Vous ne pensez quoi du coup ?
Répondre
J
Sur youtube:<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=b3-p52yTnSA<br /> <br /> Tiens, je me souvenais avoir décendu cette vidéo dans les commentaires (et d'autres de la série) mais visiblement cela n'a pas plu car maintenant les commentaires sont désactivé comme sous toute bonne vidéo conspirationniste & cie
Répondre
J
@Hbsc Xris<br /> <br /> Merci pour cette réponse. Je suis toujours friand d'avoir de nouveaux avis, surtout de personnes qui se passionnent et ont une expérience autre (plus riche que moi je pense dans votre cas).<br /> Mon expérience par rapport à l'AMAP est toute personnelle. De ce que j'ai pu entendre des maraîchers qui fournissent l'AMAP, ils semblent s'en sortir et c'est pour moi un des arguments principaux. Les paniers ne sont pas toujours au mieux selon les saisons et les aléas climatique, mais dans l'ensemble cela me satisfait, et comparé aux prix pratiqués au bio dans la grande distribution ou dans les Biocoop, il n'y a pas photo, et je n'ai pas besoin de faire des calculs pour le voir.<br /> J'ai la chance d'habiter proche d'une grande ville, entre ville et campagne, du coup je peux tester différents réseaux de distribution. Je ne suis pas un partisan du bio à tout prix, et je suis très critique quant au label AB. Je trouve un très bon compromis chez certain distributeur qui prennent le parti de distribuer du "raisonné" (terme un peu fourre tout, mais c'est comme ça qu'ils caractérisent leur produit), local et de saison. J'arrive par ces distributeurs à un très bon compromis entre la qualité, la quantité et le prix.<br /> Après il reste la question des céréales bien sûr, mais elle est beaucoup plus complexe à appréhender je trouve. Si on peut plus facilement rencontrer des maraîchers et même les visiter, c'est une autre question en ce qui concerne les céréaliers...<br /> Bref, je ne vais pas m'étendre plus que ça, il y aurai tant de chose à dire. J'ai pu découvrir votre blog sur lequel je pense m'attarder car je vois que vous traiter avec passion différents sujets qui me touchent.<br /> Au plaisir de pouvoir échanger, peut-être ailleurs qu'ici.<br /> <br /> @ il est là<br /> <br /> Merci de votre réponse, comme dit Hbsc Xris, on ne sait plus qui répond à qui des fois. Je pense qu'on se rejoint un peu en tout cas sur les questions soulevées. Et j'ajouterai que moi aussi je peux être radical sur le net plus que dans la réalité, mais je me rends de plus en plus compte qu'il est nécessaire d'être nuancé afin d'apaiser certaines guerre et qu'on puisse avancer tous vers du mieux. On est tous dans le même bateau et dans la période très troublante que nous vivons, il faut tant bien que mal se serrer les coudes.
H
Bonjour JC, si vous trouvez ma réponse dans ce magma où on ne sait plus qui répond à qui...... Je trouve votre réponse honnête et je partage au moins un point : le goût. Je viens d'une famille issue du monde agricole où on a continué à faire son potager et son verger et à vivre dessus à l'année quasiment, fruits et légumes exotiques exclus bien sûr. J'ai repris cette tradition familiale et je la continue depuis toujours. Rien ne vaut un fruit ou un légume cueillit ou récolté ultra frais dans son potager ou dans son verger. Ce n'est pas le bio qui fait le goût, du moins je le pense, c'est le côté "juste à point" et "ultra frais" et après il y a des questions de variétés mais il y a des vieilles variétés infectes et des nouvelles excellentes et vice et versa. Maintenant d'expérience, je peux vous dire que dans un monde de bobos citadins, vous jetez un sacré froid quand vos collègues se lamentent des fraises dégueulasses de Noël ou des pêches infectes d'avril en déclarant à la cantonnade "C'est pas la saison !". Alors franchement, oui les citadins qui veulent du bio ont le don de m'énerver, surtout quand ils se vantent d'avoir bétonné leur jardin et d'avoir 2 ou 3 chats qui massacrent les passereaux. Ensuite, s'agissant de votre AMAP, admettons que vous ayez un prix correct pour les produits que vous achetez, regardez bien les prix en grande surface et repesez les quantités tout de même, mais soit, peut-être, après tout quand je vends à mes amis, je vends en prix grossiste (bon c'est pas forcément bio, bien que parfois je pourrais postuler, je traite à bon escient disons...) Mais, et c'est ma vraie question, vous êtes vous demandé quel est le bilan financier de ceux à qui vous achetez ? Combien d'heures travaillent-ils pour quel revenu ? Pas la peine que vous leur posiez la question, il est peu probable qu'ils vous répondront, il y a secret de ceux qui ont leurs recettes, il a la honte de ceux qui ont échoué, il faut vivre au milieu pour connaitre le réel. Le réel c'est ceux qui vivent grâce aux stagiaires et aux whoofeurs, ceux qui survivent grâce aux aides sociales, et ceux qui vivent dans la misère. Je connais personnellement deux situations : un Amapiste qui vit grâce à ses stages de jardinage, de son propre aveu, ses légumes sont juste sont étiquette bio, de l'autre 2 petits jeunes qui après deux ans de maraichage bio à vivre sur le compte de papa-maman sont partis ouvriers dans la vigne pour manger. Les soirs et le week end ils travaillent sur leur maraichage bio, non pas pour en vivre, mais pour éponger leurs dettes d'investissement. Et vous savez le pire ? Ils ont honte, ils pensent que c'est de leur faute, qu'ils n'ont pas su faire comme dans les bouquins où c'était écrit ! Et j'ajouterais les 2 gosses que je ne connaissais pas et qui se sont effondrés en pleurant lors d'un stage d'une chambre d'agriculture sur les maladies et parasites et qui nous ont raconté leur vie d'esclaves, pour rien, à pleurer effectivement.<br /> Bon, vous voulez que je vous dise, je milite, sans aucun intérêt financier, pour le retour des jardins potagers avec petits et grands fruitiers, pour 3 raisons. La première c'est que c'est super bon d'avoir ses fruits et ses légumes, la 2ème, c'est qu'on économise une salle de sport, la 3ème, c'est que cela permet un retour au réel en matière de travail de la terre, c'est sûr que que le soir après sa journée de travail, quand on ramasse les doryphores à la main et qu'on a des pucerons plein ses salades, la merveilleuse nature, on la voit plus de la même façon. Et à mon sens, c'est la seule vraie façon de remettre tout le monde d'accord : le retour au réel.
I
@JC<br /> <br /> Je suis sans doute visé par ce dernier commentaire (et il y aurait de quoi) mais je vous rassure : comme beaucoup d'internautes, je suis plus radical sur le net que dans la vrai vie. En IRL je suis plus nuancé sur le bio, je pense que l'agriculture biologique peut être bonne dans certains territoires ....mais à condition de cohabiter avec le conventionnel et l'agriculture scientifique. Or, quand je vois les défenseurs du bio, ils sont souvent très radicaux : c'est le bio ou la mort. Du coup en réaction je me montre parfois caricatural sur le site de Seppi même si en vrai je suis plus nuancé.<br /> <br /> @Hbsc Xris<br /> <br /> Figurez-vous que j'ai posté l'article sur une page FB que je fréquente et qui traite d'agriculture et plusieurs paysans ont commenté pour confirmer ce que vous dîtes, à savoir que beaucoup de ces néo-ruraux sont des idéalistes qui retombent vite de leurs lunes et finissent par abandonner. Peut-être que ceux interrogés par la revue Sésame réussiront en cohabitant avec le traditionnel...<br /> <br /> Quoi qu'il en soit je réagie quant à votre remarque sur les gros QI bardés de diplôme. Je dirai que le problème est que même avec un gros QI et des diplômes on reste spécialiste que de certains domaines... mais que le problème vient du fait qu'on a tendance à penser que comme on est intelligent et qu'on a des diplômes on est assez callé pour connaître à fonds tous les sujets. Malheureusement, comme l'a rappelé Futura Science lors de la tribune No-Fake Science, certains domaines sont tant complexes qu'il est difficile de les comprendre pleinement quand on est pas soi-même spécialiste du sujet, voilà pourquoi même les plus grands scientifiques peuvent sombrer dans l'effet Dunning-Krueger quand ils abordent des domaines qu'ils ne maîtrisent pas.
J
@Hbsc Xris<br /> <br /> Je tiens à préciser que ce ne sont là que des observations personnelles, je n'ai aucune prétention à m'y connaître plus que vous sur la question de l'agriculture. Je ne suis qu'un consommateur qui essaie humblement d'ouvrir son panel de documentation sur ce qui me nourrit et sa production, en tentant d'y mettre une réflexion profonde mais forcément imparfaite. C'est pour cela que je viens souvent sur ce blog ou je trouve toujours des informations plus qu'intéressantes, même si je vois souvent une tendance, malgré le sérieux de beaucoup des intervenants, à tomber dans des caricatures de cette gueguerre "conventionnel contre bio", "les OGM sont la solution à tous les problèmes" , "le bio est le diable réincarné". Je ne veux pas faire de généralité par cette dernière phrase, juste j'ai pu voir des propos en ce sens dans certains commentaires sur ce blog.
J
@Hbsc Xris<br /> <br /> Je suis aussi assez critique de tout ce qui peut toucher au "bio", surtout dans la logique agro-alimentaire actuelle de l'équation bio=plus cher (beaucoup plus cher d'ailleurs quand il s'agit de la grande distribution de produits labellisés ).<br /> Je vais plus donner mon expérience personnel par rapport aux AMAP. Cela fait quelques années que j'ai choisit d'utiliser se système pour en parti me fournir en légumes et autre. Ce que j'ai pu voir au niveau du travail fourni, c'est qu'une fois par semestre je dois aider pendant 1h à la distribution, je ne pourrai même pas appeler ça du travail. <br /> Ensuite pour le prix, je suis allé comparer avec les autres réseaux de distribution, pesant bien ce que j'avais dans mon panier. Résultat, la majorité du temps, je paie moins cher mes légumes en panier à l'AMAP que dans les rayons "conventionnels" de super-marché, pourtant à bas prix.<br /> Un autre exemple, qui saurai sans doute mettre en relief l'article ci-dessus: l'année dernière nous avons décidé de prendre, en plus de notre contrat légume, un contrat pomme. Comme pour le contrat légumes, les prix se situent au niveau de ceux qu'on trouve en conventionnel au super-marché, avec une très grande variété (environ 20 variétés différentes de pomme/poire sur une saison de 6 mois). Des produits d'une qualité gustative exceptionnel (je n'ai pas de laboratoire pour tester leur apport en nutriment, donc je ne pourrai pas m'exprimer là-dessus) et des produits qui même non-traité peuvent durer si on fait un minimum attention à leur conservation.<br /> Si je dois comparer à la dernière fois que j'ai pris une pomme conventionnel dans un super-marché, elle avait un gout non pas horrible, mais étonnement absent, ce qui l'a rendu très désagréable à manger, à tel point que j'en ai laissé la majeur parti dans un coin du jardin où je sais que les petites bestioles mangent les trognons en moins d'une semaine. Un mois après, la pomme était toujours là, même les fourmis n'en vouaient pas, j'avoue que ça me pose question, mais ça reste un raisonnement intuitif.<br /> Bref ce sont des petits exemples, mais en vous lisant je me disais qu'il fallait peut-être arrêter de caricaturer à tout va, que ce soit dans un sens comme dans l'autre, qu'on soit plus en faveur du système dit conventionnel, ou en recherche d'alternative.