« Sous le feu des critiques, l’Agence sanitaire se rebiffe enfin » dans l'Opinion
Glané sur la toile 415
« Sous le feu des critiques, l’Agence sanitaire se rebiffe enfin », dans l'Opinion du 1er octobre 2019 est de Mme Emmanuelle Ducros – qui soit dit en passant a produit de nouvelles séquences de ses décryptages (ici et ici).
En introduction :
« La remise en cause de la parole des institutions sur la dangerosité réelle de la situation à Rouen ? Depuis plusieurs mois, l’Anses, l’agence sanitaire française, l’expérimente au quotidien. Ses expertises scientifiques sont violemment contestées. Dernière attaque en date, celle de Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et auteur de pamphlets antipesticides récurrents. Il accuse cette fois l’organisation indépendante de "faire partie du lobby des pesticides" et de refuser, par conflit d’intérêts, de s’intéresser aux fongicides SDHI, alors que des "scientifiques alertent sur une possible catastrophe". La charge est telle que le directeur de l’agence, Roger Genet, a tapé du poing sur la table le 23 septembre, sur France Info. "Quand on ne peut apporter d’argument sur le fond de nos avis, on attaque nos experts", s’est-il insurgé, alors que ses équipes ont émis en juillet une note faisant le point sur les SDHI, qui concluait à l’absence d’alerte sanitaire. Le sursaut peut-il redonner du crédit à l’Anses ? »
On peut en douter ! La conclusion du chapô apporte un élément de réponse :
« Cette organisation indépendante essuie de nombreuses critiques, d’autant plus facilement que les autorités sapent elles-même son autorité. »
(Source)
La balle est dans le camp des « autorités » – de celles qui, par exemple, ne cessent de claironner qu'on « sortira » du glyphosate, et ce, au mépris des évaluations d'une douzaines d'agences internationales et nationales, dont l'ANSES.
La balle est aussi dans le camp de l'ANSES elle-même, dont les efforts de communication et de vulgarisation sont loin d'être à la hauteur de celles, par exemple, du BfR allemand.
Tout celadans le contexte d'un problème général qui dépasse le cadre de l'ANSES : la voix des contempteurs – y compris des plus malhonnêtes – est bien plus présente et prégnante que celle des gens de bien.