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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Les 20 principales raisons de ne pas nourrir votre famille avec des produits biologiques (2e partie)

21 Septembre 2015 , Rédigé par Seppi Publié dans #Risk-monger, #critique de l'information, #Agriculture biologique

Les 20 principales raisons de ne pas nourrir votre famille avec des produits biologiques (2e partie)

 

Risk-monger*

 

 

 

Dans mon précédent article, j'ai présenté 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez pas nourrir votre famille avec des produits biologiques [1], manière d'ouvrir un débat rationnel. Avec ces 10 autres raisons, je voudrais que vous reconsidériez aussi votre position sur l'utilisation de produits de protection des cultures :

 

  • Avez-vous été manipulés par des bonimenteurs ?

  • Les campagnes alarmistes ont-elles été sur-jouées par les groupes ou les individus qui ont profité de l'alarmisme ?

  • Devrions-nous arrêter avec les débats saupoudrés d'injures et les marches de militants, et nous concentrer sur les discussions importantes, fondées sur des faits ?

 

J'ai utilisé le canevas d'un militant pro-bio pour établir cette liste, afin de mettre en évidence le chantage affectif utilisé dans le débat (« Êtes-vous une bonne mère ? »)

 

L'alimentation est une question très personnelle et très affective. Les inquiétudes s'accroissent quand, en tant que parents, nous devons prendre des décisions qui affectent ces chers petits. Je comprend cela parfaitement, donc je ne m'attend pas à ce que vous soyez d'accord avec la totalité des 20 raisons. Mais si vous en acceptez, même 5 parmi les 20, alors vous devriez revoir votre position avant de partager ou faire suivre un argument qui fait « se sentir bien » de quelqu'un qui est payé par le secteur du bio. Mettre un coup d'arrêt aux stupidités est la première étape vers la lumière.

 

Voici donc les raisons 11 à 20 pour lesquelles vous ne devriez pas nourrir votre famille avec des produits bio.

 

Vous êtes libre de choisir le bio pour vous sentir bien, mais si vous voulez inciter les autres à en faire de même, alors vous devez répondre à ces 20 points.

 

 

11.  Les OGM sauvent des vies

 

 

Aujourd'hui [10 septembre 2015], la BBC a abordé le débat sur la question de savoir s'il faudrait autoriser la modification génétique des embryons humains [2]. Ils ont été parfaitement clairs sur un point : la modification génétique sauve des vies. Quiconque prend des médicaments tous les jours ou s'injecte de l'insuline contre le diabète avec l'espoir de profiter d'années de vie supplémentaires, de bonne qualité, apprécie les prouesses des biotechnologies. La biologie végétale n'est pas différente, et peu importe que les opportunistes tentent de vous effrayer avec le mot qui commence par M, ou en qualifiant ses produits de « chimiques ». Nous avons une technologie qui peut accroître l'offre alimentaire, combattre la faim, lutter contre des maladies comme la carence en vitamine A qui tue un demi-million d'enfants par an... et les néo-luddites se répandent en criant des slogans, en détruisant les champs d'essai et en disséminant des mensonges dans leurs chasses aux sorcières. Quand l'histoire se penchera sur cette période, ce sera avec condescendance (je l'appelle l'Âge de la Stupidité).

 

 

Le lobby du bio plonge dans le débat sur les OGM avec un élément de langage des plus ridicules, celui qui ignore que la technologie GM est un outil pour réduire l'utilisation des pesticides en agriculture tant biologique que conventionnelle. Cette technologie devrait être saluée comme une avancée scientifique pour l'agriculture biologique. Au lieu de cela, ils ont créé une fiction, pour alimenter la croisade anti-Monsanto : que les OGM entraînent une utilisation accrue de pesticides, et que le glyphosate provoque toutes sortes de maladies. Ce n'est pas le cas [3]. Une infâme bande de luddites avec du sang sur les mains.

 

 

12.  L'alarmisme sur les hormones est exagéré

 

Il y a eu beaucoup de craintes à propos de l'élevage conventionnel faisant appel aux hormones de croissance [aux États-Unis d'Amérique et, pour la viande importée, en Europe, qui en a interdit l'importation] ; pour beaucoup de gens, ce qui compte, ce n'est pas la quantité, mais plutôt le simple fait de savoir que l'hormone n'est pas naturelle et qu'elle n'est donc pas censée être utilisée. Le lobby du bio utilise ce chapitre du sophisme naturaliste pour rendre les consommateurs nerveux et les inciter à agir contre l'élevage conventionnel ; mais les chiffres sont ridiculement insignifiants, de sorte que cet argument est tellement surfait que cela en devient embarrassant. Voir un exemple clair [4] de comparaison entre les quantités d'hormones présentes dans la viande bovine par rapport aux pommes de terre, aux petits pois et aux choux. Si vous choisissez de manger du bœuf et que vous êtes préoccupés par les hormones, ne mangez plus... rien !

 

Les résidus sont infimes en valeur absolue, et encore plus infimes si l'on considère les perturbateurs endocriniens qui se trouvent naturellement dans le café, le soja et les pois chiches [5] (ne parlons pas des hormones de la pilule contraceptive et des hormones de substitution thérapeutiques rejetées dans les eaux usées et se retrouvant dans l'eau potable). Voir un tableau utile [6] qui remet la stupidité à sa place.

 

 

Désolé d'être franc, mais les hormones dans le bœuf sont un argument surmédiatisé pour exploiter les peurs des personnes vulnérables et manquant d'assurance. « Sans hormone » est un argument de vente vide de sens, contraire à l'éthique, des marchands de remèdes de charlatans.

 

 

13.  Davantage de polluants dans les eaux souterraines du fait des engrais organiques

Les agriculteurs biologiques n'utilisent que du fumier de vache, de porc ou volaille et des composts naturels pour fertiliser leurs champs. Fumiers et composts sont lessivés en surface et entraînés en profondeur dans les eaux souterraines, ce qui augmente les teneurs en nitrates et l'acidité, ce qui peut avoir d'énormes conséquences sur les écosystèmes locaux. Voir une étude soutenue par l'EPA [7]. L'agriculture biologique se développant pour répondre à la demande croissante, sommes-nous prêts à répondre à son assaut sur l'environnement ? En outre, la création d'un marché plus vaste pour les effluents d'élevage à un moment où nous devons réduire la consommation de viande va à l'encontre de notre objectif de réduction des émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique.

Les agriculteurs conventionnels peuvent recourir aux engrais de synthèse qui, lorsqu'ils sont utilisés judicieusement, sont plus efficaces pour la gestion directe des nutriments, émettent beaucoup moins de polluants et réduisent les émissions de CO2. C'est de la pure folie que de rejeter cette technologie simplement parce qu'elle n'est pas naturelle, compte tenu des conséquences environnementales désastreuses des engrais organiques. Et pourtant, le lobby du bio continue de vanter les avantages environnementaux de leurs pratiques agricoles moyenâgeuses.

 

14.  L'agriculture biologique a conduit à de graves flambées d'E. coli et de décès

L'accent mis sur le fumier dans l'agriculture biologique a conduit à de nombreuses crises graves pour la santé humaine, notamment les épidémies d'E. coli dues à la contamination fécale du fumier. Aux États-Unis, E. coli touche des milliers de personnes chaque année, et cela va des maux d'estomac légers à la mort, particulièrement chez les personnes vulnérables, âgées et handicapées. Une étude [8] comparant des légumes bio et conventionnels a trouvé des traces d'E. coli sur 10% des premiers, mais seulement 2% des légumes issus de l'agriculture conventionnelle. En effet, les bactéries sont naturelles et les consommateurs de produits bio doivent comprendre que le naturel n'est pas toujours souhaitable.

Le pire cas récent de contamination par E. coli est survenu en Allemagne en 2011. La panique publique et la mauvaise gestion réglementaire ont fait les grands titres lors d'une épidémie qui a touché près de 4000 consommateurs, dont 800 atteints dans leur santé à vie et 53 décès [9]. Quelques mois plus tard, après que tant d'agriculteurs conventionnels soupçonnés par erreur eurent perdu des marchés et des exportations internationales, on a trouvé que la source de l'épidémie avait été une ferme de production de graines germées (qui utilisait de la bouse de vache fraîche pour ses cultures).

 

Source : http://reputation-metrics.org/2011/06/05/the-shocking-reputation-irresponsibility-by-german-authorities-on-e-coli-crisis-how-to-kill-innocent-cucumbers-from-spain/

 

C'est, curieusement, une bonne chose que la source de la crise ait été une ferme biologique. Si une ferme conventionnelle, de taille « industrielle ,» avait été impliquée dans la contamination par la bactérie E. coli, les militants écologistes en auraient profité de l'aubaine pour faire campagne et saper la confiance du public dans la chaîne alimentaire – et réduire en conséquence la consommation de fruits et de légumes pour une durée significative. Dans le cas allemand, les hypocrites se sont tus.

 

 

15.  Les produits bio augmentent la susceptibilité au cancer

(Dessin de presse : René Le Honzec)

« Si vous voulez éviter le cancer, manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour ! » Nous entendons cela souvent, mais que cela signifie-t-il dans une économie ou une région où une partie importante de la population ne peut pas se permettre d'acheter cinq portions de fruits et légumes frais ? « Bio » est une marque de luxe pour les populations riches ou en mal de notoriété (pourquoi les célébrités de Hollywood ont-elles entonné le « Sus à l'agriculture conventionnelle » ?). Le bio n'apporte aucun bienfaits pour la santé (autre que psychologique) – voir Raison 7 ; au contraire, en interférant artificiellement avec le marché agricole et en faisant campagne pour enfermer l'agriculture conventionnelle dans un carcan, le lobby du bio met la pression sur les prix des fruits et légumes frais. Cela n'affecte pas les pétroleuses de l'alimentation arrogantes qui vivent dans l'aisance, mais prive une partie importante de la population de l'accès aux micronutriments utiles dans la prévention du cancer.

Bruce Ames a fait une étude [11] à ce sujet et a trouvé que l'incidence des cancers était la plus élevée dans la tranche de 20% des revenus les plus faibles aux États-Unis. Si on exclut les questions de mode de vie comme le tabagisme, ce sont l'alimentation et le manque d'accès aux fruits et légumes qui sont le facteur le plus important contribuant aux cancers. La conclusion [12] d'Ames est qu'il faut accroître l'accès aux fruits et légumes de la population la plus pauvre.

 

Je pense tout simplement que toute cette affaire d'aliments bio est essentiellement une absurdité. Nous devrions manger plus de fruits et légumes ; le principal moyen d'y parvenir est de les rendre moins chers. Tout ce qui renchérit les fruits et légumes ne peut qu'augmenter l'incidence des cancers.

 

 

16.  Les animaux souffrent lorsqu'on leur refuse la médecine

 

Voici maintenant le visage barbare du lobby du bio. Craignant une sur-utilisation des antibiotiques en élevage, les activistes du bio comme la FoodBabe exigent de la grande distribution et de la restauration qu'elles ne se fournissent qu'en viandes sans médicaments. Les animaux, comme les gens, tombent malades, et quand un enfant est souffrant, la plupart des parents ont à cœur de le soulager avec des médicaments (y compris des antibiotiques lorsque le cas l'exige). C'est pareil pour les animaux [13]. Que les exigences ou les normes du bio de nombreux pays interdisent de telles interventions signifie que les animaux vont souffrir pour le plaisir dérisoire que trouve quelque riche personne dans la « pureté » d'un steak. Laissez Vani Hari élever ses propres vaches et cochons...

 

En conclusion, si vous choisissez le bio parce que vous pensez qu'il est plus sain et meilleur pour l'environnement, alors pourquoi diable mangez-vous de la viande ? L'hypocrisie des écologistes version pastèque me révolte. Pire encore, ils demandent, en plus, que le bœuf soit nourri à l'herbe ou ou que le poulet soit fermier parce qu'ils pensent que c'est mieux. Tout ce que je peux vous conseiller est d'aller visiter un abattoir et voir votre dîner se faire trancher la gorge et se vider de son sang, et vous me direz alors quel merveilleux humaniste vous êtes.

 

Les gens veulent manger de la viande et y prendre plaisir ? C'est parfait. Mais n'ayez pas la prétention de fixer des limites là où vous pensez être plus vertueux que les autres du fait de votre adhésion au bio. Ce serait tout simplement de l'hypocrisie obscène.

 

 

17.  La réduction des rendements agricoles crée de l'insécurité alimentaire mondiale

 

C'est une évidence et peut-être la raison la plus importante pour laquelle nous devrions éviter la promotion égoïste de l'agriculture biologique. Avec une population mondiale croissante, les rendements par hectare doivent croître, et non diminuer. Nous avons eu la chance de ne pas connaître de récoltes vraiment mauvaises ces dernières années – il n'y a pas eu d'impact significatif sur les réserves alimentaires mondiales. Mais comme on s'attend à des conditions météorologiques plus extrêmes dans la prochaine décennie, on ne peut qu'être troublé par l'idée que nous pouvons faire preuve de complaisance sur les niveaux de production de nourriture.

 

Il n'y a pas que la météorologie et les maladies, mais aussi les contraintes artificielles qui font des ravages sur la sécurité alimentaire mondiale. Il y a une dizaine d'années, les écologistes avaient poussé à la production accrue de biocarburants ; l'agriculture s'est adaptée aux nouvelles opportunités liées à l'énergie, les stocks de nourriture ont considérablement diminué, les prix sont monté en flèche et de nombreux pays pauvres ont été confrontés à des crises. J'ai soutenu [14] que le phénomène du Printemps arabe a été dû aux répercussions des hausses de prix des denrées alimentaires qui ont touché les pays à revenu faible ou moyen à cette époque.

La demande croissante pour une production d'aliments bio avec des rendements inférieurs ajoute de manière irresponsable des contraintes à la production alimentaire mondiale. La réponse du lobby du bio est naïve et cynique : il n'y a pas de problème, il faut juste réduire le gaspillage alimentaire (...et la population mondiale [15]). Mais voici un problème à méditer : imaginez ce qui se passerait demain si Coca-Cola et d'autres cédaient aux pressions des activistes et s'engageaient à s'approvisionner uniquement en bio, non-OGM. Il serait impossible de produire suffisamment de maïs pour ces clients planétaires et les prix crèveraient les plafonds dans les pays pauvres. Quelle grande victoire ce serait !

18.  Le bio accentue l'exclusion sociale

 

« Je fais mes courses dans les ilots bio de pureté alimentaire, dans les banlieues chics où il n'y a pas de classes populaires, bruyantes, odorantes. Je me sens mieux quand je mange bio parce que je veux avoir le meilleur pour moi et ma famille. Je comprends que c'est cher, mais la qualité est toujours chère, et je peux me le permettre ! En effet, je suis un vrai connard ! »

 

Le bio est un des éléments d'une méchante construction que j'ai appelée « injustice économique de l'environnementalisme » [16]. Le Mouvement Vert a influencé les politiques pour aider les riches, la classe aristocratique, à prospérer au détriment des pauvres, de la classe des travailleurs. Que ce soit avec des subventions pour les panneaux solaires (versées sous la forme de taux d'imposition et de taxation plus élevés pour ceux qui ne peuvent pas se les permettre) ou les voitures électriques, les riches ne pensent pas aux conséquences de leurs actions sur les classes moins favorisées. Comme les prix des denrées alimentaires augmentent et que le choix se réduit, la FoodBabe se sentira-t-elle désolée pour ceux qui n'ont pas les moyens ?

 

 

19.  Exporter des idéologies anti-technologies vers les pays économiquement faibles est immoral

 

Bon nombre de commentaires que j'ai pu lire sur mes dix premières raisons sur la page Facebook de Risk-monger sont à base étroite et locale. Les commentateurs n'achètent que localement, ils ne s'inquiètent pas de savoir comment leurs exigences alimentaires affectent la sécurité alimentaire mondiale, ils fuient les grandes entreprises alimentaires d'envergure mondiale, et ils croient que tout irait mieux dans le monde si chacun faisait les mêmes choix alimentaires que ceux qu'ils font dans le vas clos du confort économique de leur pays des merveilles. Mais imposer le bio, l'anti-OGMisme aux pays pauvres, en développement, est immoral. J'ai régulièrement fustigé Greenpeace pour son colonialisme environnemental [17] et ses attaques sur la capacité des pays en développement d'accéder aux technologies modernes dans le domaine de l'alimentaire. Leurs campagnes contre le Riz Doré [18] illustrent le dénuement moral de cette horrible organisation.

 

 

20.  Les campagnes en faveur du bio dénigrent les agriculteurs conventionnels

 

Les entités pro-bio comme Pesticides Action Network ou les Amis de la Terre essaient de dépeindre les agriculteurs conventionnels comme des suppôts d'une « agriculture industrielle » ou des tenanciers de « fermes industrielles sans visage ». Ils ont créé un personnage haïssable, qui déverse des produits chimiques sans discernement dans la gorge de Mère Nature, maltraite les pauvres animaux et ne se soucie pas de la nature ou de notre santé, mais seulement de ses gros profits, taille XXL, ou plutôt Monsanto. Face à lui, il y a la sainte image bucolique de l'agriculteur bio, qui aime la terre, se préoccupe de notre santé et gagne juste assez pour faire vivre ses enfants qui prendront amoureusement sa succession sur la ferme, le moment venu. J'ai donné des exemples de ce que je décrirai comme le dénigrement vulgaire des agriculteurs [19] ; ayant grandi sur une petite ferme familiale, je m'indigne de l'arrogance de ces fanatiques cosmopolites.

 

Vous êtes parfaitement libre de choisir de manger bio si cela vous permet de vous sentir bien et que vous pouvez vous le permettre, ou que vous pouvez vivre avec les conséquences de votre choix et vos contradictions – raisons pour lesquelles nous avons la religion. Mais si vous vous sentez obligé d'inciter les autres à faire de même, de partager les arguments pro-bio sur vos pages de réseaux sociaux ou de tenter d'influencer les décideurs politiques et les entreprises pour qu'ils sortent des schémas de comportement répandus, alors il faudra commencer par vérifier vos faits. Mais n'oubliez pas que se sentir bien et vouloir adhérer à certaines croyances ne comptent pas comme des faits.

 

J'ai donc proposé au moins 20 raisons de ne pas nourrir votre famille avec des produits bio. Si vous n'êtes pas d'accord, vous pouvez me traiter de tous les noms (c'est, semble-t-il, à la mode aujourd'hui) ou débattre avec moi sur chacun d'eux. S'il y a au moins cinq raisons que vous pouvez accepter comme valables, je vous suggérerai également de revoir votre position. Il serait plus honnête intellectuellement d'identifier les failles dans les arguments que de continuer à promouvoir de fausses bonnes idées aux conséquences incommensurables.

 

Et, s'il vous plaît, braves gens, je sais que pour la plupart d'entre vous, il s'agit de religion, mais essayez de chercher ne serait-ce qu'un peu de lumière !

 

__________________

 

* Source : http://risk-monger.blogactiv.eu/2015/09/10/the-top-20-reasons-not-to-feed-your-family-organic-part-2/

 

David pense que la faim, le SIDA et des maladies comme le paludisme sont les vraies menaces pour l'humanité – et non les matières plastiques, les OGM et les pesticides. Vous pouvez le suivre à plus petites doses (moins de poison) sur la page Facebook de Risk-Monger  :

www.facebook.com/riskmonger.

 

[1] http://seppi.over-blog.com/2015/09/les-20-principales-raisons-de-ne-pas-nourrir-votre-famille-avec-des-produits-biologiques-1e-partie.html

 

[2] http://www.bbc.com/news/health-34200029

 

[3] https://reason.com/blog/2014/11/06/biotech-crops-use-less-pesticide-study-r

 

[4] https://nefb.wordpress.com/2013/08/23/whats-the-beef-mms-and-hormones/

 

[5] http://risk-monger.blogactiv.eu/2012/11/12/endocrine-corruption-soy%E2%80%99s-dirty-little-secret/

 

[6] http://www.bestfoodfacts.org/food-for-thought/hormones-in-cattle

 

[7] http://water.epa.gov/type/watersheds/named/msbasin/upload/2006_8_25_msbasin_symposia_ia_session8.pdf

 

[8] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15151224

 

[9] https://en.wikipedia.org/wiki/2011_Germany_E._coli_O104:H4_outbreak

 

[10] http://toxnet.nlm.nih.gov/cpdb/pdfs/Paustenbach.pdf

 

[11] https://reason.com/archives/1994/11/01/of-mice-and-men/2

 

[12] https://reason.com/archives/1994/11/01/of-mice-and-men/2

 

[13] http://www.alarmclockwars.com/are-there-antibiotics-in-meat/

 

[14] http://risk-monger.blogactiv.eu/2011/03/09/its-food-security-stupid/

 

[15] http://www.populationmatters.org/

 

[16] http://risk-monger.blogactiv.eu/2010/04/30/the-economic-injustice-of-environmentalism/

 

[17] http://risk-monger.blogactiv.eu/2013/08/19/greenpeace%E2%80%99s-colonialist-ambitions/

 

[18] http://risk-monger.blogactiv.eu/2015/06/11/a-letter-to-kumi-naidoo-on-greenpeaces-gmo-position-moral-character-will-be-your-legacy/

 

[19] http://european-seed.com/the-vulgar-act-of-vilifying-farmers/

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G
bio veut simplement dire cultivé le plus naturellement possible <br /> Oser dire qu'il n'' y a pas de différence de gout entre du bio et du non bio est totalement ridicule. Un produit bio de bonne marque est autrement plus savoureux
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A
Coucou, ce que je constate un peu partout c'est que pour avoir raison les gens détruits les arguments des autres. Mais étrangement que ce soit un côté ou l'autre c'est basse sur les mêmes arguments, cella ne fait que créer d'autant plus de confusion dans l'esprit des gens.<br /> <br /> Pourtant toute êtres humains sont très différents l'un de l'autre. Ce qui ne convient pas pour l'un passe parfaitement pour l'autre. C'est comme avec les médicaments. Deux personnes peuvent réagir très différents avec exactement le même médicament. <br /> Il est tout à fait normal et humain de vouloir sauver le monde, mais ce sera mieux de laisser les gens prendre la responsabilité de leurs propres choix et trouver ceux qui leur correspond par eux-mêmes.<br /> <br /> Mes choix ne se basse aucunement sur l'avis des autres. Bio ou non, je mange uniquement ce que mon corps veut bien. Je ne me force pas avec le reste, inutile de se rendre soi-même malade.
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J
Complètement stupide. Que des conneries. Je vous souhaite un bon courage pour votre futur cancer.
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P
Double article intéressant.<br /> Une petite nuance toutefois sur 2 points:<br /> * l'argument des antibio, qui part en hors sujet, au lieu de vraiment répondre au problème: trop d'antibio donnés en préventif et transmis à l'homme favorisent l'antibiorésistance.<br /> Le point concerné me semble passer à côté de la plaque.<br /> * le coup de coca cola & du maïs: argument valable aux US, où le corn syrup a remplacé le sucre dans le coca, mais pas en France pour l'instant.
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Le premier argument est certes un peu tortueux, mais il se tient. Oui, les exigences des fondamentalistes du bio sont scandaleuses. Non, il ne s'agit pas dans cet argument de défendre le "trop d'antibio".<br /> <br /> Pour le maïs, en France, la production en bio est réduite d'un tiers par rapport au conventionnel.<br /> <br />
P
Le problème est toujours de faire le tri des informations et de savoir à qui accorder sa confiance et ce<br /> domaine de l'agriculture et de la santé n'y échappe pas.<br /> Autant je peux me présenter comme un défenseur de la vie et un ennemi de la destruction, et autant je peux me révolter contre les lobbyistes et leur argumentation extrême , qu'ils soient acharnés du bio ou l'inverse.<br /> Cet article en est l'illustration dans son agressivité comme peut l' être aussi , à l'opposé " l'alarmisme cultivé " de certains points de vue "anti tout".<br /> Je pense qu'il est indéniable qu'un problème global se pose au niveau de notre planète étant donnée<br /> la puissance de l'activité humaine à l'heure actuelle.<br /> Je pense aussi que tout n'est pas négatif . Certaines prise de conscience et décisions à Haut niveau,<br /> comme à moindre niveau ont fait évoluer les choses malgré l'opposition d'énormes intérêts en jeu.<br /> Bio ou pas bio, je ne crois pas que l'histoire se résume à cette expression binaire.<br /> Entre la culture bio et celle conventionnelle, il doit exister un juste milieu sans doute incarné effectivement par une "agriculture raisonnée", <br /> Etant vétérinaire de campagne à la retraite , je réagirai juste enfin sur cette "souffrance animale" évoquée dans l'article . Cette évocation n'est pas opportune , à mon sens. Les éleveurs bio, ou non bio aiment leurs bêtes dans la quasi majorité . Les uns comme les autres soignent leurs bêtes , tout le problème est dans les dosages administrés . Certains abusent peut-être par sécurité ou souci de rentabilité.<br /> <br /> Cdlt
Répondre
S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> J'en partage une grande partie.<br /> <br /> Un premier point : « Entre la culture bio et celle conventionnelle, il doit exister un juste milieu sans doute incarné effectivement par une "agriculture raisonnée" ». On voit ça souvent dit et écrit. L'« agriculture raisonnée », c'est de l'« agriculture conventionnelle », mais qui ne s'interdit aucune solution agronomique mais cherche à limiter au maximum l'emploi de celles qui ont le moins bon profil.<br /> <br /> Quant à la souffrance des animaux, je partage l'avis de David : repousser quasiment à la dernière limite l'emploi des médicaments allopathiques n'est pas une preuve de respect de la santé et du bien-être des animaux. Est-ce compensé par une surface plus important de parcours ? Une durée plus longue du pâturage ? Ça se discute.