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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

LA Science, L'Environnement, LE Climat... L'abus du « LE » et du « LA »dans les questions de risque

3 Octobre 2022 Publié dans #Risk-monger

LA Science, L'Environnement, LE Climat... L'abus du « LE » et du « LA »dans les questions de risque

 

David Zaruk (Risk-monger)*

 

 

 

 

Nous devons écouter « la » science.

 

Nous devons sauver « l' »environnement.

 

Nous devons protéger « le » climat.

 

Des slogans accrocheurs utilisés à des fins politiques, mais que signifient les termes : la science, l'environnement, le climat ? Sommes-nous conscients de la façon dont l'ajout subtil de l'article défini modifie notre perception et notre compréhension d'importantes questions d'environnement et de santé ?

 

En anglais, l'article défini a été utilisé de manière abusive par des activistes qui avaient besoin de vérités définitives pour gagner des débats politiques sur des problèmes complexes. Il impose une perception de certitude sur des questions définies par leur incertitude. C'en est au point que chaque fois que j'entends des gens prononcer ces expressions, je me dis : Ces opportunistes manipulateurs doivent savoir comment ils déforment la réalité. Pourtant, ils choisissent toujours la même tournure de vocabulaire parce que la plupart des gens les laissent faire et que peu d'entre eux se rendent compte de leur supercherie.

 

L'utilisation inappropriée du « le » ou du « la » devant un nom abstrait fait partie d'un jeu visant à revendiquer l'autorité, à isoler les dissidents, à simplifier une question et à fermer le dialogue. En déclarant : « Voici la science sur XYZ », un militant tente de s'approprier la question et de bloquer toute discussion ou analyse. Dans un cadre politique où il peut y avoir de l'incertitude ou des zones d'ombre, imposer un « le » permet de créer un fossé entre les fausses opinions des autres et « la » vérité. C'est prétendre coloniser un débat. Il est intéressant de noter que cela ne peut pas être appliqué à des questions qui ne se prêtent pas à la simplification ou qui sont trop vastes et complexes. On ne parle pas de « the food »  l'alimentation ») ou de « the health » (« la santé ») sans nuances.

 

 

LA Science

 

Greta Thunberg nous dit d'écouter la science sur le changement climatique, tandis qu'Anthony Fauci nous demande de suivre la science sur le coronavirus. Qu'entendent-ils par « la » science ?

 

La science est une évolution continue de positions élaborées en remettant rigoureusement en question (en termes poppériens : en essayant de réfuter) des faits et des paradigmes établis. Elle fait référence à un processus – une méthode – et non à un ensemble de vérités. Lorsque les gens affirment qu'il s'agit de « la » science, ils font référence à une opinion consensuelle – une déclaration politisée de l'état de la recherche scientifique. Un consensus abhorre les sceptiques (les ostracisant comme des négateurs) ; un scientifique doit toujours être sceptique.

 

Lorsque Greta ou Fauci cherchent à établir leur position comme « la science », ils assimilent les opinions scientifiques actuelles à la vérité. Mais cela crée une attente qui rend ensuite le public vulnérable à une perte de confiance dans toutes les positions scientifiques. Les découvertes scientifiques étaient en constante évolution au cours de la première année de la pandémie de Covid-19, de sorte que revendiquer des faits primordiaux (sur les traitements de la Covid-19, l'utilisation des masques, les mesures préventives...) puis changer de position peu de temps après n'a pas favorisé l'acceptation du public.

 

Au lieu du show médiatique « suivez la science », Fauci aurait dû rassurer le public américain en déclarant que : « Sur la base des meilleures données disponibles, nous pensons que c'est l'action appropriée (mais nous vous tiendrons au courant lorsque de nouvelles informations émergeront). » Bien que je comprenne que les hommes politiques aient besoin de se cacher derrière un consensus pour se sentir suffisamment confiants pour agir, on ne peut pas appeler cela « la » science et ce n'est absolument pas scientifique.

 

 

 

 

Si vous me dites que je dois écouter « la » science, je ne vais pas vous écouter. Vous n'encouragez pas la discussion scientifique, vous voulez simplement imposer votre autorité politique.

 

 

L'environnement

 

Je me demande souvent où se trouve exactement « l' »environnement. Lorsqu'il est utilisé avec un article défini, le mot implique que l'environnement est un lieu... peut-être où la biodiversité est « stockée ». Se trouve-t-il dans un endroit quelconque, en dehors des zones urbaines, dans la « nature » ? Mais la nature est un nom propre (personnifié dans Mère Nature). En tant que construction, « l' »environnement semble être en péril puisqu'on nous dit comment le sauver en polluant moins, en utilisant des produits naturels, en ayant moins d'enfants... Sauver « l' »environnement signifie que nous pouvons tous aller dans un Shangri-La, vivre plus longtemps et plus harmonieusement avec la nature. Avec des vues simples vient une polarisation simpliste : naturel =bon (la bonne partie de « l' »environnement) ; synthétique = mauvais (la mauvaise partie de l'homme).

 

Il s'agit d'une simplification brutale de la manière dont les conditions environnementales évoluent compte tenu des apports et des impacts. Les activistes limitent ce qui est ou n'est pas « environnemental » et transforment les questions en une évaluation binaire des avantages et des inconvénients, de la sécurité ou de l'insécurité et du « nous contre eux ». Pour eux, l'industrie, les entreprises, les agriculteurs conventionnels... sont contre l'environnement et eux sont pour.

 

Mais il n'y a pas « d' »environnement en tant que tel, il est partout et affecte tout d'une manière complexe et imprévisible. Les activistes qui jouent à diviser pour mieux régner rendent un mauvais service aux questions écologiques au profit de leurs propres intérêts.

 

Pire encore, les activistes purs et durs ont séparé l'environnement de l'humanité et des solutions technologiques potentiellement bénéfiques. En d'autres termes, la seule façon de « sauver » l'environnement est d'éloigner les humains de « lui », d'arrêter de faire ce que nous avons fait et de le laisser se guérir lui-même (voir The Wizard and the Prophet de Charles Mann). Ces misanthropes accueillent tout événement environnemental comme un carburant pour leur haine, mais leurs solutions anti-technologie sont simplement des « échecs par conception ».

 

 

LE climat

 

Nous avons tellement parlé du climat au cours des deux dernières décennies qu'il n'est pas surprenant que « le » climat soit désormais une chose – un objet, voire un agent. Il s'agit d'une chose que nous devons sauver, d'une chose qui fait des ravages dans l'humanité, d'une chose que nous devons respecter. Nous laissons fleurir des termes comme « le » climat parce que cet objet est devenu une victime de l'implacable négligence de l'homme. Mais le monde continuera de tourner, le climat ne souffrira pas (l'homme pourrait simplement ne pas avoir cette chance).

 

À l'époque du troisième rapport d'évaluation du GIEC, nous avions l'habitude de rappeler que le climat n'était pas la météo. Aujourd'hui, « le » climat est lié à « la » météo. S'il fait chaud, nous blâmons les péchés de l'homme pour le changement climatique. S'il fait froid, c'est la même chose. Si une région connaît une sécheresse, c'est à cause « du » climat. S'il y a une inondation, même chose. Les feux de forêt, les ouragans, les mauvaises récoltes... tout peut être attribués à la consommation et au gaspillage de l'humanité, et tout est catalogué comme étant le résultat « du » climat.

 

Je m'inquiète de cette objectivation d'un domaine d'étude très complexe et diversifié. Le climat est devenu non seulement un cri de ralliement politique, mais aussi une excuse pour l'incompétence. Si les décideurs politiques ne parviennent pas à protéger les communautés contre les risques potentiels (par la prévention adéquate des inondations, l'entretien des forêts, les mesures contre les tempêtes, le développement des infrastructures de base...) et qu'une crise survient, les opportunistes peuvent nier toute responsabilité et blâmer « le » climat. Il devrait y avoir un verbe pour ce type d'irresponsabilité politique : « Infomiser » une catastrophe naturelle ?

 

Il y a ensuite le « kleptopportunisme » dans les pays en développement, où des dirigeants corrompus peuvent puiser dans les fonds destinés « au » climat sans aucun examen sérieux ni aucune diligence raisonnable des bailleurs de fonds. De l'argent pour « le » climat afin de soulager notre culpabilité collective et de nous remonter le moral... c'est sûrement un retour sur investissement suffisant pour des projets qui ne pourront jamais être audités, mesurés ou justifiés. Dommage cependant... ces fonds auraient pu faire tellement pour favoriser le développement, réduire la pauvreté, renforcer et protéger les femmes, assurer la sécurité alimentaire et créer une population plus résiliente pour atténuer toute menace climatique potentielle.

 

Les perceptions sont façonnées par les termes que nous utilisons et chaque tournure de phrase est grosse d'un opportuniste.

 

 

LA Reine

 

Lorsque la souveraine canadienne est tristement décédée la semaine dernière, le président français, Emmanuel Macron, a souligné dans son éloge funèbre que le monde entier l'appelait LA reine. En effet, la Belgique a une reine, mais pour la plupart des gens, Mathilde n'est pas LA reine. Qu'implique donc l'utilisation d'un article défini ? Qu'est-ce qui a fait d'Élisabeth plus qu'une simple reine pour le monde entier ? Cela nous aidera à comprendre comment l'article défini peut être utilisé et abusé dans les débats sur l'environnement et la santé.

 

 

Acceptation universelle (consensus, autorité, unicité)

 

La reine Elizabeth a été, pendant sept décennies, le leader mondial le plus reconnaissable, largement respecté et universellement accepté. Même pendant son annus horribilis en 1992 ou après sa réaction, perçue comme détachée, à la mort de Diana en 1997, son autorité n'a jamais été remise en question. Cette autorité vient du fait qu'elle est « la seule » sur laquelle l'identité peut facilement faire l'objet d'un consensus.

 

Mais qu'est-ce qu'un consensus et que signifie-t-il ? Formellement, un consensus [ma note : dans l'acception récente « d'une opinion ou du sentiment d'une forte majorité] est tout ce qui est supérieur à 50 %, mais qui manque d'impact politique. Un accord à 100 % est impossible, mais il est souhaitable de s'en approcher le plus possible. Certains faits scientifiques sont rarement contestés et largement acceptés (les lois de Newton ne sont pas considérées comme des théories, certaines limites humaines sont évidentes...) mais ce qui compte, ce n'est pas tant qu'une position ait été testée et re-testée, mais que la méthode scientifique soit un état d'esprit : toujours être prêt à remettre en question et à réévaluer. En plaidant pour un consensus – « la » science – la méthode scientifique est supprimée par certains intérêts politiques.

 

Pour empêcher les sceptiques de remettre en question les données sur le changement climatique, il faut un consensus fort de la communauté scientifique (disons 97 %). Pour que les décideurs politiques aient le pouvoir d'agir sur « le » climat, ils ont besoin d'une autorité cautionnée par la science (ils ont besoin de « la » science). Mais si ce consensus est considéré comme artificiel (c'est-à-dire qu'il n'est pas universellement accepté), les politiques en matière de changement climatique continueront à être contestées. Les décideurs politiques auraient moins d'autorité pour prendre des décisions difficiles pour résoudre ce problème. Ce serait politiquement désastreux (mais pas du tout un problème d'un point de vue scientifique).

 

 

Transcendance

 

L'acceptation universelle crée un absolutisme – il n'y en a qu'un et il est incontestable. La Reine ne fait pas ses courses elle-même et ne boit pas dans un gobelet en papier. La perception de la royauté est celle d'une personne qui transcende les simples mortels (il s'agissait autrefois d'un droit divin) et qui va au-delà du banal, du faillible et du vulgaire. Nous élevons la royauté (contrairement à la célébrité).

 

Un consensus scientifique transcende le monde désordonné des débats et des désaccords, créant un air de certitude qui peut renforcer la confiance. Une fois que « la » science est déclarée sur les questions environnementales, elle n'est plus ouverte au débat – elle a transcendé le monde trouble de l'incertitude pour devenir infaillible. Ceux qui prennent la parole pour défendre « l' »environnement et « le » climat sont élevés au rang de gourous. Personne n'écoute les vulgaires sceptiques qui remettent en question l'existence d'une urgence climatique, l'efficacité des mesures d'atténuation actuelles et le caractère délétère de ces efforts.

 

L'environnement, en tant que lieu, est vierge et doit être protégé de la souillure humaine. Si l'homme doit interagir avec « l' »environnement, il doit le faire dans un esprit de respect. De nombreux écologistes extrémistes considèrent les efforts de l'Homme pour contrôler Mère Nature (par exemple, par le biais de l'agriculture) comme des violations grossières d'un corps saint et transcendant. La propriété et l'exploitation de la terre sont un manque de respect de l'Homme pour ce qui doit être au-delà de notre avidité égoïste et capitaliste. L'environnement n'a pas de prix et ne peut être acheté ou vendu – il a une valeur intrinsèque (dignité – voir la deuxième critique de Kant). Ces écologistes radicaux sont prêts à voir des millions de personnes mourir de faim afin de préserver cet idéal transcendant et emblématique.

 

Si nous parlions en évitant l'article défini – non pas de « la » science, de « l' »environnement ou « du » climat, mais de questions scientifiques sur les préoccupations environnementales et les évolutions climatiques, une telle transcendance ne serait pas possible. Notre discours passerait des croyances dogmatiques aux solutions pragmatiques et les conclusions ridicules seraient légitimement remises en question. Ce n'est pas ce que souhaitent les activistes et nous n'avons pas fait grand cas de leur tromperie sémantique.

 

 

Simplification

 

Nous voulons des réponses simples pour résoudre des problèmes simples. Lorsque les scientifiques fournissent une série d'alternatives et de scénarios de risques potentiels, les choses se compliquent. Un décideur politique veut parler et gouverner depuis une position d'autorité, de certitude et de force. Il a besoin d'une vérité claire et simple à laquelle le public peut se fier. Les religions le font bien.

 

Un consensus implique qu'il n'y a qu'un seul point de vue – un seul souverain, une seule position scientifique valable, un seul environnement – et que le remettre en question relève de la pure folie. Qui se lèverait et dirait : « Je suis contre la Reine... la science... l'environnement... le climat » ? C'est une astuce politique utilisée pour simplifier le débat – c'est nous contre eux. Récemment, cette polarisation a pris des couleurs politiques aux États-Unis – si vous êtes prêt à mener une guerre pour sauver le climat, vous portez une chemise bleue et si vous remettez en question « la » science, vous êtes habillé en rouge. Selon un ancien dirigeant américain, la science est un système de croyances.

 

Lorsque Fauci a dit de suivre la science sur le coronavirus, à quelle science faisait-il référence ? Celle des virologistes (qui ont signé le John Snow Memorandum) ou celle des épidémiologistes (qui ont signé la Great Barrington Declaration) ? Alors, qu'est-ce que cela signifie ? Votons-nous démocratiquement sur ce qui est scientifique ? Celui qui a le plus de signatures est considéré comme portant la vérité ? C'est ce que le patron de l'EFSA, Bernhard Url, a appelé la « science Facebook ».

 

Mais même cette question ne fait que simplifier les paradigmes complexes qui sous-tendent chaque approche scientifique. Tout dépend du centre d'intérêt : les chimistes mesurent les expositions (et, en tant que paracelsiens, ont tendance à être plus axés sur les risques), tandis que les biologistes prennent en compte des systèmes plus vastes et complexes (et sont plus susceptibles de considérer tout danger potentiel). S'il n'y a pas un seul type de scientifique, comment pouvons-nous simplifier nos points de vue en un seul et unique consensus scientifique ? Je suis curieux de savoir comment un scientifique aussi expérimenté qu'Anthony Fauci a pu se permettre de proférer de telles inepties. Aveuglé par les lumières vives sans doute.

 

La simplification est pour les gens simples qui veulent des réponses simples. Ce n'est pas de la science.

 

 

Piété pompeuse

 

Lorsqu'on revendique « la » vérité sur un sujet, il y a un air de piété pompeuse qui devrait être réservé aux sermons du dimanche. Comme les écologistes revendiquent des rituels religieux, ce changement de propriétaire ne devrait pas être trop surprenant. L'ascension et la chute de Greta et de Extinction Rebellion mettent peut-être le mieux en évidence cette arrogance de l'ignorance, alors que des fondamentalistes dogmatiques vengeurs imposaient leurs croyances étroites et simplifiées à la société. Ils ont utilisé l'article défini pour séparer le monde entre les jeunes, les victimes et les « éveillés » d'un côté (qui détiennent « la » vérité) et les auteurs d'actes coupables, les ignorants et les immoraux de l'autre (remplis de cupidité égoïste et adorant de faux dieux). L'environnementalisme peut facilement devenir une croisade morale lorsque l'article défini sépare « la » vérité d'un côté et « les » infidèles de l'autre. Quiconque ose remettre en question ces missionnaires vertueux sur la science, l'environnement ou le climat est qualifié d'hérétique, de pollueur et, oh !, de négateur. « How dare you ? » Comment osez-vous ?

 

Je suppose que ce qui me dérange le plus chez ces idéologues manipulateurs qui prétendent détenir « la » vérité (sur des sujets pour lesquels la plupart des personnes à l'esprit scientifique s'efforcent de trouver des solutions pragmatiques à des problèmes complexes), c'est leur élitisme moral moralisateur. Le fait que leurs condamnations vertueuses soient fondées sur un consensus illégitime, des dichotomies arbitraires, des tromperies sémantiques et des simplifications ne fait qu'ajouter à leur hypocrisie. Ce sont des zélotes pompeux, enveloppés et étouffés dans leur propre fausse piété, et tout respect ou toute confiance qu'ils auront fabriqués à partir de leurs jeux avec les mots manipulateurs sera de courte durée.

 

 

° o 0 o °

 

 

Cet article a été écrit par THE Risk-Monger car il n'existe qu'un seul satiriste du risque universellement accepté, qui transcende le troupeau pour mettre en lumière les débats simplifiés sur les risques environnementaux et sanitaires.

 

_______________

 

* David pense que la faim, le SIDA et des maladies comme le paludisme sont les vraies menaces pour l'humanité – et non les matières plastiques, les OGM et les pesticides. Vous pouvez le suivre à plus petites doses (moins de poison) sur Twitter ou la page Facebook de Risk-Monger.

 

Source : THE Science, THE Environment, THE Climate… Abusing the “The” in Risk Issues – The Risk-Monger

 

Une version de cet article a aussi été publiée sur Contrepoints.

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P
Si Greta Thunber était allée à l'école, elle aurait peut-être appris qu'il existe des sciences et une méthode scientifique. Mais c'est une comédienne et elle a préféré son bla, bla, bla d'activiste naturolâtre.<br /> De la même manière, les vaccins sont certainement une bonne chose, pour autant que leur rapport bénéfice-risque soit établi (selon la méthode scientifique bien sûr).
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