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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Le Parlement Européen et la « réticence à la vaccination »

24 Avril 2018 , Rédigé par Seppi Publié dans #Santé publique, #Union européenne

Le Parlement Européen et la « réticence à la vaccination »

 

 

 

Non, on ne vaccine pas les pommes... c'est le genre d'image utilisée pour la gesticulation anti-OGM

 

 

Le Parlement Européen a adopté le 19 avril 2018 une résolution – non contraignante – sur la « réticence à la vaccination et la baisse des taux de vaccination en Europe ». Elle est constructive.

 

Dans le court débat en plénière, des arguments antivax ont été exprimés.

 

En particulier et sans surprise par... Mme Michèle Rivasi.

 

Le Commissaire européen à la santé Vytenis Andriukaitis a répondu. Plutôt sèchement.

 

 

Le Parlement Européen a adopté le 19 avril 2018 une résolution – non contraignante – sur la « réticence à la vaccination et la baisse des taux de vaccination en Europe ».

 

Ce n'est pas un monument de rationalité et d'élégance rédactionnelles mais plutôt ce que les anglophones appellent un « committee camel » – demandez à un comité de dessiner un cheval et vous obtiendrez un chameau.

 

 

Un texte positif

 

Mais l'essentiel est que le Parlement se soit intéressé à la question et ait formulé une opinion pour contribuer à une initiative en cours de la Commission. Le Parlement :

 

« 8.  se félicite de l’engagement résolu de la Commission sur les questions de vaccination et du fait que le programme de travail de la Commission pour 2018 comprenne une initiative en matière de vaccination; se félicite de la publication de la feuille de route relative à une recommandation du Conseil sur le renforcement de la coopération contre les maladies à prévention vaccinale;

 

[...]

 

  1.   juge pertinente l’initiative de la Commission d’élaborer une proposition de recommandation du Conseil concernant le renforcement de la coopération contre les maladies à prévention vaccinale, qui devrait être présentée au deuxième trimestre 2018 et visera à soutenir les États membres dans la mise en œuvre de leur programme de vaccination, à atténuer la réticence à la vaccination, à renforcer la fourniture des vaccins et, plus généralement, à améliorer la couverture vaccinale; invite la Commission et le Conseil à tenir compte de la position du Parlement européen lors de l’élaboration des recommandations; »

 

Il a ainsi produit un texte positif sur la nécessité des vaccinations et, surtout, des réponses appropriées à la désinformation :

 

« 19.  souligne que la perte de confiance de l’opinion publique vis-à-vis des vaccins, enregistrée à l’échelle mondiale, constitue une source de préoccupation et un enjeu majeur pour les spécialistes de la santé publique; observe qu’un certain nombre de pays européens sont actuellement confrontés à une épidémie évitable de rougeole due à la réticence de l’opinion publique à l’égard de la vaccination; invite la Commission à continuer à renforcer son soutien aux efforts nationaux en matière de vaccination afin d’améliorer la couverture vaccinale;

 

[…]

 

  1.   condamne la propagation d’informations non fiables, fallacieuses ou sans caractère scientifique sur la vaccination, aggravée par les controverses dans les médias, le sensationnalisme des médias et le journalisme de piètre qualité; invite les États membres et la Commission à prendre des mesures efficaces pour lutter contre la propagation de telles informations trompeuses et à renforcer les campagnes de sensibilisation et d’information visant à rétablir la confiance dans les vaccins, notamment en direction des parents, y compris au moyen de la création d’une plate-forme européenne destinée à élargir la couverture vaccinale et à lutter contre la désinformation;

 

    1.   insiste sur la nécessité de fournir des informations scientifiquement établies, factuelles et exhaustives aux citoyens; invite la Commission et les États membres à faciliter le dialogue avec les parties prenantes issues de la société civile, des mouvements citoyens, du monde universitaire, des médias et des autorités sanitaires nationales afin de neutraliser les informations non fiables, fallacieuses ou sans caractère scientifique au sujet de la vaccination;

     

    […]

     

    1.   invite les États membres et la Commission à soutenir des campagnes de sensibilisation à destination des professionnels de la santé qui administrent les vaccins, en mettant en avant leur obligation, à la fois morale et éthique, de protéger la santé publique en fournissant aux patients (ou aux responsables légaux des patients) des informations suffisantes sur les vaccins de manière à leur permettre de prendre des décisions éclairées;

     

    1.   met en avant le fait que les professionnels de la santé sont le premier vecteur d’adhésion du public à la vaccination et que leurs recommandations constituent l’une des raisons principales invoquées en faveur de la vaccination(10) ;

     

    1.   invite la Commission et les États membres à élaborer un plan d’action global et complet de l’Union qui aborde le problème social de la réticence à la vaccination, renforce les engagements des États membres en vue de faire de la vaccination une mesure prioritaire en matière de santé publique, comprenne des mesures prioritaires et différenciées région par région et prenne en compte les différences de situation et les contraintes propres à chaque État membre; »

     

    On trouvera aussi dans cette résolution les éléments de langage incontournables dans les débats sur la vaccination – le prix des vaccins, la pénurie des vaccins, la transparence des essais cliniques, les conflits d'intérêts, etc. Le souci a apparemment été d'évoquer des problèmes réels – dont l'ampleur doit évidemment être appréciée correctement – et d'assurer une large adhésion des députés à la résolution. Ainsi :

     

    « 5.  souligne que les vaccins font l’objet de tests rigoureux comportant de nombreuses phases d’essai avant d’être présélectionnés par l’OMS et approuvés par l’Agence européenne des médicaments (EMA) et sont soumis à une réévaluation régulière; souligne que les chercheurs doivent déclarer tout conflit d’intérêt;

     

    1.   propose que les chercheurs en situation de conflit d’intérêt soient écartés des panels d’évaluation; demande que la confidentialité des délibérations du panel d’évaluation de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) soit levée; propose que les données scientifiques et cliniques qui auront nourri les conclusions du panel, et dont le caractère anonyme aura été garanti au préalable, soient rendues publiques;

     

    […]

     

    1.   rappelle que la transparence est importante pour établir et maintenir la confiance de l’opinion publique dans les médicaments;

     

    […]

     

    1.   souligne que la perte de confiance de l’opinion publique vis-à-vis des vaccins, enregistrée à l’échelle mondiale, constitue une source de préoccupation et un enjeu majeur pour les spécialistes de la santé publique; observe qu’un certain nombre de pays européens sont actuellement confrontés à une épidémie évitable de rougeole due à la réticence de l’opinion publique à l’égard de la vaccination; invite la Commission à continuer à renforcer son soutien aux efforts nationaux en matière de vaccination afin d’améliorer la couverture vaccinale;

     

    1.   souligne qu’une transparence accrue dans les processus d’évaluation des vaccins, de leurs adjuvants ainsi que le financement de programmes de recherches indépendants sur leurs éventuels effets secondaires contribueraient au rétablissement de la confiance dans la vaccination; »

     

     

    Échos de la plénière

     

    M. Arne Gericke (Groupe des Conservateurs et Réformistes Européens) a porté le discours anti-vax au nom de son groupe :

     

    « […] L'industrie pharmaceutique ne facilite pas la chose pour les gens avec leurs paquets de vaccins géants et colorés et un tas d'effets secondaires.

     

    Je ne suis pas un ronchon en matière de vaccins, mais ce qui sera voté ici demain ressemble à ce que les lobbyistes de l'industrie pharmaceutique auraient pu écrire […] Nous avons besoin de plus d'informations concernant les effets secondaires.

     

    La Charte des Droits Fondamentaux* prévoit clairement que, dans le domaine médical, le libre choix du traitement doit être respecté après des informations détaillées et le consentement de l'individu. Dois-je vraiment confronter les bébés de quelques semaines au cocktail d'un vaccin septuple ou octuple ? En tant que représentation citoyenne, nous devons donner plus d'espace aux intérêts de la population sur les questions de vaccination, au lieu de simplement citer constamment les belles phrases de l'industrie pharmaceutique. »

     

    Auparavant, s'exprimant au nom du Parti Populaire Européen, Mme Renate Sommer a illustré ainsi notre responsabilité collective :

     

    « Oui, il y a des maladies dont nous nous souvenons à peine, que nous avons peut-être eues comme enfants, qui, quand nous sommes un peu plus âgés – comme moi – peuvent mettre la vie en danger. Les gens ont évidemment oublié ceci : la rougeole peut être mortelle. Il y a des pays où la rougeole a été éradiquée ou presque éradiquée par des programmes de vaccination – le Guatemala est un ce ces pays. Néanmoins, une écolière du Guatemala a été infectée par la rougeole. Toutefois, elle n'a pas été infectée au Guatemala, mais en Allemagne, où elle avait séjourné dans le cadre d'un échange scolaire, puis – ne sachant pas qu'elle était malade – elle a ramené la maladie au Guatemala. Et voilà qu'il y a maintenant de nouveau des cas de rougeole dans ce pays. »

     

    On rappellera que certains milieux, notamment d'extrême droite, instrumentalisent les cas de maladies dans leur politique d'opposition à l'immigration – en oubliant que si un immigré (régulier ou clandestin ou un réfugié (politique ou économique) amène une maladie contagieuse, sa propagation est aussi le fait de notre propre inconséquence.

     

     

    Et notre Michèle Rivasi nationale...

     

    Pour le groupe des Verts|Alliance Libre Européenne, c'est M. Marco Affronte qui a pris la parole pour un exercice d'équilibriste :

     

    «  […] pour l'orateur, il ne fait aucun doute que les vaccins sont très utiles, du moins pour notre santé et pour nos conditions de qualité de vie.

     

    Mais il ne fait aucun doute que la réticence aux vaccins augmente et cela a des conséquences : les pourcentages de couverture de la population vaccinée sont en baisse et les maladies que nous pensions avoir éradiquées reviennent.

     

    Cela peut alors conduire à des conséquences extrêmes, comme cela s'est produit par exemple dans mon pays, en Italie, mais aussi en France, pour introduire l'obligation de vaccination. C'est un dernier recours auquel nous ne devons pas arriver ; je considère cela comme une défaite parce que nous devons combattre la réticence aux vaccins par la communication et les informations données correctement, afin de construire une confiance des citoyens dans les vaccins, qui sont un outil extrêmement utile, et non par une obligation de vaccination.

     

    La résolution et l'accord avec la Commission Européenne sont donc importants, mais nous demandons aussi la collaboration des entreprises pharmaceutiques, qu'elle ne réduisent pas les problèmes et qu'elles les traitent ouvertement, afin d'avoir le consentement éclairé, et qu'elles ne considèrent pas simplement les effets secondaires comme un petit pourcentage, parce que c'est quelque chose de très important pour les familles touchées.

     

    Il a été suivi par Mme Michèle Rivasi... Citons à nouveau M. Affronte : « ...les informations données correctement »...

     

    « Madame la Présidente, je pense que cette résolution ne répond pas au motif de l’hésitation vaccinale. Les gens ne sont pas opposés à la vaccination, mais ils n’ont plus confiance.

     

    L’un des premiers problèmes, ce sont les conflits d’intérêts des experts qui décident du calendrier vaccinal. Monsieur le Commissaire, quand il y a eu la grippe H1N1, qui a décidé? C’est un groupe d’experts opaque de l’OMS qui a décidé que c’était une pandémie. Or, une enquête au niveau du Conseil de l’Europe a montré que cette pandémie n’était absolument pas valable, qu’elle avait été créée de toutes pièces et que ce comité d’experts était payé par l’industrie pharmaceutique.

     

    Deuxième problème, les adjuvants. Regardez toute la polémique sur l’aluminium. Si des études sur les animaux montrent qu’il y a des effets neurotoxiques, aucune étude sur les humains et sur les enfants n’a été réalisée.

     

    Troisième problème, le vaccin est un médicament. Tous les médicaments font l’objet d’études de pharmacocinétique, mais pas les vaccins. En d’autres termes, on ne connaît pas le devenir de leurs constituants dans l’organisme humain.

     

    Monsieur le Commissaire, je vous demande officiellement d’imposer des études de pharmacocinétique sur tous les vaccins. On n’imposera pas la confiance par la contrainte, on l’imposera par la pédagogie, la transparence et la sécurité des produits. »

     

    Une pédagogie qui, dans le cas de Mme Rivais, passe par le discours démagogique antivax... C'est un élément de son fond de commerce...

     

     

     

     

    La réponse du Commissaire Vytenis Andriukaitis

     

    Il a son franc-parler (il l'a déjà montré à propos du glyphosate, voir ici à partir de 00:58)...

     

    « […] Permettez-moi de commencer par une remarque. Je me vaccine chaque année contre la grippe. Je l'ai fait il y a de nombreuses années contre l'hépatite et aussi la fièvre jaune. En tant que cardio-chirurgien, j'avais l'obligation de me faire vacciner. Pourquoi ? Parce que j'étais responsable. Parce que c'était dangereux pour mes patients s'il y avait une possibilité de transmission de mon infection à mes patients.

     

    En réponse à Arne Gericke, un message très simple : faisons-le ensemble et sauvons la santé des enfants. Lorsque nous parlons des droits de l'enfant, de la Convention Relative aux Droits de l'Enfant, les enfants ont droit à un niveau de protection de la santé aussi élevé que possible. Peu importe que parfois les parents ne le comprennent pas, mais qui est responsable de sauver la vie des enfants ? Seulement les parents ? Nous sommes tous responsables. L'État a la responsabilité de garantir les exigences conventionnelles, de mettre en œuvre. […]

     

    Je suis un docteur en médecine. Pour moi, il est très difficile d'écouter les problèmes d'aujourd'hui. Mme Rivasi a soulevé des questions très importantes. Vous savez que la pharmacovigilance est en place. Vous savez que tous les vaccins font l'objet d'une évaluation scientifique très approfondie, au moyen de contrôles de l'OMS, de contrôles de l'EMA [Agence Européenne du Médicament]. Non, non, c'est vrai [ici, il répond vraisemblablement à une gestuelle de Mme Rivasi]. Et nous sommes toujours en train de blâmer les conflits d'intérêts et de pointer du doigt une méchante industrie. Encore une fois, il y a des craintes dans cette Chambre. S'il vous plaît, présentez les preuves. Telle est la question. Et bien sûr, nous savons très bien que les conflits d'intérêts devraient être résolus et nous avons beaucoup d'outils pour le faire.

     

    […] Mais voilà, ce n'est pas le problème principal. Le problème principal est de savoir comment vraiment encourager les gens et restaurer la confiance dans la science, et être ensemble. Vous et moi, nous sommes tous deux responsables de ça. Nous pouvons continuer à aborder les problèmes et à diffuser des messages sur les pandémies en disant que cela est dû à l'industrie ou aux experts. Je suis désolé. Qu'en est-il de la rage ? Qu'en est-il des zoonoses ? Qu'en est-il de la dermatose nodulaire ? Qu'en est-il de la peste porcine africaine, des pandémies ? Nous demandons tous une vaccination efficace pour les animaux, mais lorsque nous parlons d'enfants, de personnes, nous soulevons immédiatement des problèmes différents. Qu'en est-il de la rage ? Nous utilisons des vaccins et nous avons éliminé la rage maintenant. Pouvez-vous m'expliquer cela en utilisant une théorie de la conspiration uniquement sur la méchante industrie ? Non, bien sûr que non.

     

    [...]

     

    « ...comment [...] restaurer la confiance dans la science » est vraiment un point clé du message de M. Andriukaitis, car il déborde la question de la vaccination. Il en est de même du message du parlement sur « ...les controverses dans les médias, le sensationnalisme des médias et le journalisme de piètre qualité ».

     

    Au fait, ami.e lecteur/rice, êtes vous à jour dans vos vaccins ?

     

    _________________

     

    La Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne est un des chevaux de bataille des antivax (déguisés bien évidemment en tenants de la liberté vaccinale), avec des textes fondamentaux de nature similaire. Les antivax (et les industriels de la contestation et de la pétition) se prévalent de l'article 3 – Droit à l'intégrité de la personne :

     

    « […]

     

    2. Dans le cadre de la médecine et de la biologie, doivent notamment être respectés:

     

    1.   le consentement libre et éclairé de la personne concernée, selon les modalités définies par la loi; »

     

    Mais cet article doit être mis en balance avec l'article 24 – Droits de l'enfant :

     

    « 1.  Les enfants ont droit à la protection et aux soins nécessaires à leur bien-être. Ils peuvent exprimer leur opinion librement. Celle-ci est prise en considération pour les sujets qui les concernent, en fonction de leur âge et de leur maturité.

     

    1.   Dans tous les actes relatifs aux enfants, qu'ils soient accomplis par des autorités publiques ou des institutions privées, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. »

     

    Ainsi qu'avec l'article 35 – Protection de la santé :

     

    « Toute personne a le droit d'accéder à la prévention en matière de santé et de bénéficier de soins médicaux dans les conditions établies par les législations et pratiques nationales. Un niveau élevé de protection de la santé humaine est assuré dans la définition et la mise en œuvre de toutes les politiques et actions de l'Union. »

     

    La Cour de Justice de l'Union Européenne ne s'est pas encore prononcée sur la hiérarchie des normes. En France, le 20 mars 2015, saisi par voie de QPC, le Conseil Constitutionnel a jugé conforme à l’exigence constitutionnelle de protection de la santé la vaccination obligatoire des enfants contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP).

     

     

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    C
    Vytenis Andriukaitis, commissaire européen pour la santé : « Des enfants souffrent d’expériences terrifiantes, liées aux effets secondaires du vaccin contre la grippe porcine (H1N1). » <br /> Près de 1.700 adultes et enfants à travers l’Europe souffrent de maladie neurologique à vie, de narcolepsie causée par cette vaccination. <br /> <br /> https://inews.co.uk/essentials/news/health/eu-health-commissioner-narcolepsy-swine-flu-vaccine/<br /> February, 22nd 2017
    Répondre
    S
    Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire et votre lien.<br /> <br /> Mais ce site contient deux phrases presque similaires, dont une est forcément fausse. Ce n'est pas très sérieux.<br /> <br />
    J
    On voit bien chez Mme. Rivasi toute la rhétorique habituelle des écolos: attaques envers la crédibilité et la légitimité de leurs adversaires et utilisation de sophismes et d'arguments le plus souvent fallacieux, surtout s'ils font appel aux peurs les plus primitives.
    Répondre
    S
    Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Elle n'est malheureusement pas la seule sur ce registre. Mais elle s'est bien fait ramasser par M.Andriukaitis.