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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Marketing alimentaire: l'excès de "sans" nuit-il à la confiance ? » de Mme Emmanuelle Ducros

29 Mai 2019 , Rédigé par Seppi Publié dans #Divers

« Marketing alimentaire: l'excès de "sans" nuit-il à la confiance ? » de Mme Emmanuelle Ducros

 

Glané sur la toile 347

 

 

« Après le bio, le frais et le naturel, la nouvelle mode marketing est au sans. Sans additifs, sans colorants, sans conservateurs et plus dernièrement, sans antibiotiques, sans pesticides.

 

Il est obligatoire de dire ce qu’il y a dans un produit alimentaire. C’est quantifiable. Dire ce qu’il n’y a pas dedans, du point de vue de la réglementation, c’est beaucoup moins évident. La direction de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) se penche sur la question, pour essayer d’encadrer ce qui ne sont pour l’heure que des allégations.

 

Pour comprendre, il faut s‘intéresser aux allégations sur les produits alimentaires au sens large du terme. Elles sont encadrées en partie. Un produit ne peut pas, par exemple, se prévaloir de qualités thérapeutiques. Il ne peut guérir de rien du tout, ou alors c’est un médicament et il répond aux réglemtations spécifiques aux médiaments. Il peut faire valoir des bienfaits s’ils sont démontrés, par exemple, les pruneaux peuvent clamer qu’ils favorisent le transit.

 

[...] »

 

En tout, quatre minutes de pédagogie bienvenue (aussi ici, sous-titré).

 

 

 

 

La conclusion :

 

« Les consommateurs ne sont pas idiots. À l'heure des réseaux sociaux, la chose la plus grave est sans doute de se retrouver en train de vendre des vessies pour des lanternes. Ce qui est altéré dans ce cas-là, ce n'est pas la santé des consommateurs, c'est leur confiance. Et la confiance, c'est l'ingrédient sans lequel on ne vend absolument rien en agroalimentaire. »

 

Nous ajouterons que la stratégie de segmentation du marché et de captation de plus-value fondée sur l'exploitation des peurs et des superstitions alimentaires est une marque d'incivisme et d'irresponsabilité.

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A
Le marketing de la sécurité des aliments ose tout, c'est à ça qu'on le reconnait!
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Il faudra faire un jour un rapprochement avec le capitalisme qui vend la corde pour se faire pendre...
M
On dirait que Bjorg a commencer à présenter sa "supériorité" sur les autres acteurs du secteur bio.<br /> https://www.youtube.com/watch?v=8fGRExBqR0o<br /> Si le secteur du bio devient prédominant on peu s'attendre à une guerre entre ses différents acteurs. Et vu leur éthique envers le conventionnel, ce ne seras surement pas joli à voir. Par contre si ça arrive, qui financera encore génération future, si ils sont tous les uns contre les autres ?
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Le climat d'hostilité est déjà là.<br /> <br /> https://www.liberation.fr/france/2019/05/28/non-a-l-industrialisation-de-la-bio_1730173<br /> <br /> https://www.liberation.fr/planete/2019/05/28/investi-par-la-grande-distribution-l-eldorabio_1730298<br />
G
Maintenant pour vendre des bonbons, il suffit de mettre en gros sur l'emballage: "sans gluten et 0% de matière grasse" !<br /> On peut y aller, les bonbons ça semble excellent pour la santé.
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> http://seppi.over-blog.com/2017/09/les-folies-de-l-etiquetage-alimentaire-sur-housseniawriting.html