« Pourquoi les bananes n'ont-elles pas de pépins ? » – à mettre entre toutes les mains

« Pourquoi les bananes n'ont-elles pas de pépins ? » – à mettre entre toutes les mains

Mehdi Siné, sur LinkedIn*

Pourquoi la moutarde pique ? Pourquoi les carottes sont-elles oranges ? Le melon est-il un tueur en série qui a sévi au plus haut niveau durant plusieurs siècles ? Comment les hommes ont-ils fait pour que certaines plantes — dont les bananes — n’aient plus trop de pépins ? Le café vient-il à l’origine d’Afrique ou d’Amérique ? Et le chocolat ? Pourquoi la France est-elle la championne de la betterave sucrière ? Etc.

J’ai profité du week-end pour terminer la lecture du dernier livre de Benjamin Nowak, gentiment offert par les éditions DUNOD : Pourquoi les bananes n’ont-elles pas de pépins ?

Et je ne peux que vous en recommander la lecture si vous voulez connaître les réponses aux questions ci-dessus (et à bien d’autres encore).

Sous forme de courts récits, l’auteur, avec sa pédagogie de professeur d’agronomie, nous fait découvrir – ou nous rappelle – les grandes et petites histoires des avancées de la science agronomique, et plus particulièrement de la sélection des plantes cultivées par l’homme.

Bonus : en bon ingénieur spécialiste de la #dataviz, il nous gratifie à la fin de chaque récit d’une infographie. Une illustration visuelle qui permet de mieux appréhender les ordres de grandeur, la chronologie ou la géographie des sujets traités. Une sorte de chronique, ou de #datastory, sur l’agriculture mondiale en somme.

Je recommande chaudement (eh oui, canicule oblige 🥵) cet ouvrage à tous les connaisseurs comme à tous les néophytes, pour se faire – ou parfaire – une culture de l’agriculture.

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* Directeur Général, Association de Coordination Technique Agricole (ACTA)

Source : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7344674000863715328/

Ma note : Je recommande tout aussi chaudement (sinon je n'aurais pas « piqué » ce billet...).

Voici une présentation par des libraires :

« La plupart des fruits et légumes que nous mangeons ont été modifiés par les êtres humains au fil de sélections minutieuses. Meilleure résistance aux maladies ou à la sécheresse, fruits plus gros et plus nombreux, richesse accrue en nutriments… la domestication des plantes a entraîné la naissance de nouvelles variétés, certaines bien différentes des espèces sauvages dont elles sont issues, comme le maïs ou le blé. Parfois également, ce sont des aléas inattendus qui sont à l’origine de changements radicaux. Un sabotage raté ou une défaite navale ont par exemple modifié la répartition géographique de certaines cultures.

L’organisation actuelle de nos filières agricoles dépend ainsi de nombreux facteurs – biologiques, géographiques, géopolitiques, économiques – et son histoire continue de s’écrire, notamment au regard des changements climatiques.

Cet essai revient sur ces relations parfois complexes entre les hommes et les plantes cultivées, afin d’expliquer l’origine de nos aliments et la richesse et la diversité de nos filières agricoles. Au fil de courts chapitres qui partent de cas précis, il détaille les mécanismes biologiques et culturels de la domestication, et nous éclaire sur les pistes à venir, alors que les enjeux sociétaux et environnementaux sont plus importants que jamais.

En complétant chaque chapitre d’une infographie permettant d'avoir un regard immédiat sur la notion explicitée (production annuelle de sucre dans le monde, principaux exportateurs de café, caractéristiques des variétés de colza…), Benjamin Nowak propose un essai très accessible et novateur, dans le sens où il traite simultanément de l'évolution des espèces et des sociétés humaines.

Benjamin Nowak est maître de conférences en agronomie, à VetAgro Sup (campus agronomique de Lempdes) et rattaché à l'UMR Territoires pour ses activités de recherche.

Comments

[Justin]

Lu et approuvé !