Willi l'agriculteur est parti en Amérique du Sud
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Je m'en vais...
Ce soir [11 janvier 2025], je pars pour l'Amérique du Sud avec un groupe de collègues de la profession. Nous vivrons le dimanche matin au Pain de Sucre. Les dix jours suivants seront marqués par l'agriculture. Nous partirons de l'État du Paraná au Brésil pour nous rendre au Paraguay. Le 23 janvier, nous serons de retour en Allemagne. Voici le programme prévu, qui est toutefois susceptible d'être modifié:
https://www.bauerwilli.com/wp-content/uploads/2024/08/Bauer-Willi-Parana-Paraguay-2025.pdf
Si le temps et les conditions techniques le permettent, je ferai un compte rendu quotidien. Mais cela n'est généralement possible que le soir. À 20 heures sur place, il est minuit en Allemagne. Il sera difficile d'activer les commentaires en déplacement, cela ne sera également possible que le matin et le soir à l'hôtel. Je vous demande donc un peu de patience et de compréhension. Je ne veux pas non plus me mettre la pression, car cela gâcherait le plaisir du voyage.
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Carnet de voyage Brésil, jour 1
Nous avons atterri à l'heure le 12 janvier 2025 vers 5h30 à Rio de Janeiro. C'est là que Marcello, notre guide, est venu nous chercher. Comme c'est dimanche, nous avons eu droit à un programme touristique aujourd'hui : la statue du Christ, le Pain de Sucre et, entre-temps, une heure à Copacabana, où deux d'entre nous sont effectivement allés se baigner. Le matin, il faisait environ 20 degrés, pendant la journée 26 degrés, mais l'air était humide. Actuellement, nous sommes de nouveau à l'aéroport pour nous envoler vers 18 heures, heure locale, en direction de Curitiba. Là, nous dînerons dans une churasceria et nous irons ensuite nous coucher. La nuit dans l'avion n'a pas vraiment permis un sommeil réparateur. Nous sommes donc légèrement « fatigués ». Demain, le programme agricole commencera.
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Brésil, jour 2
Après avoir rattrapé le sommeil manquant, nous nous sommes rendus aujourd'hui à l'entreprise Horsch, qui a construit une usine au Brésil il y a cinq ans, dans laquelle elle produit des machines pour le marché brésilien et paraguayen. Les personnes qui nous ont accueillis parlaient toutes un bon allemand avec un accent, bien qu'elles représentent pour la plupart la troisième génération au Brésil.
Outre l'incroyable courage avec lequel la famille Horsch s'est lancée sur ce nouveau marché, nous avons admiré le traitement que les dirigeants réservent à leurs employés. Ceux-ci ne sont pas de simples employés, mais beaucoup d'efforts sont faits pour garder les collaborateurs dans l'entreprise, notamment par des activités sociales, et pour créer un sentiment de communauté au sein de l'entreprise. Au Brésil aussi, il est désormais difficile de recruter de bons collaborateurs. La mentalité est également différente de celle de l'Allemagne.
L'après-midi, nous avons visité une ferme appartenant à la coopérative Bom Jesus (« Bon Jésus »), qui compte plus de 6.000 membres. La taille moyenne des exploitations y est de 50 hectares (!). C'est d'ailleurs à peu près la taille des exploitations dans l'État du Parana ! Les idées reçues sur les exploitations géantes au Brésil ne s'appliquent donc pas du tout à cet État fédéral.
Comme nous allons bientôt (20h30) dîner, je dois conclure maintenant. Nous avons un programme chargé !
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Brésil, jour 3
J'écris cet article dans le bus, car il est à nouveau tard. Nous avons eu une petite panne avec le bus (courroie trapézoïdale) mais c'est réparé.
Ce matin, nous avons visité Castro, une entreprise qui a quatre branches d'activité : 2200 ha de cultures, construction de silos pour l'agriculture, séchage et vente de chaux fertilisante.
Les chiffres concernant l'utilisation des terres au Brésil étaient particulièrement intéressants. 66 % sont de la végétation originelle, seuls 8 % sont purement arables. Il existe donc encore un grand potentiel.
L'après-midi, nous avons visité une ferme qui cultive du soja, du maïs et des haricots (secs). Là-bas, nous avons assisté à la récolte de maïs.
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Brésil, jour 4
Encore un article écrit dans le bus ! Il est donc possible que quelques fautes de frappe se soient glissées.
Ce matin, en allant vers le nord, nous avons regardé des plantations d'eucalyptus. L'entreprise possède 330.000 ha de forêts [3.300 kilomètres carrés, en gros la superficie du département du Rhône], dont des pins. Sur Facebook, il y a des photos à ce sujet, mais pour des raisons techniques, je ne peux pas les insérer ici.
Déjeuner dans un restaurant au kilo. Le repas sous forme de buffet est pesé à la caisse.
L'après-midi à la ferme de la famille Gamerschlag a été très intéressante. On y cultive environ 180 hectares de café (arabica) ainsi que du maïs et du soja. Les premiers essais de culture d'avocats n'ont pas encore été très concluants.
Ce que j'ai trouvé particulier et, d'une certaine manière, inhabituel, c'est la franchise de la famille avec des chiffres sur les coûts et les recettes. Norbert m'a copié une liste de salaires très détaillée. Au salaire normal s'ajoute une multitude de suppléments, jusqu'à un supplément pour le trajet quotidien entre le domicile et le lieu de travail. Les ouvriers qui vivent sur l'exploitation ont droit à une petite maison et à l'électricité gratuite. Les relations sont très familiales.
Nous n'avons jamais vu de confirmation des récits qui circulent sur les conditions de travail au Brésil. La malveillance avec laquelle Greenpeace et consorts continuent de propager ces mensonges est très agaçante, mais compréhensible. En tant que grande entreprise internationale, Greenpeace doit veiller à continuer à générer des dons.
Demain, nous verrons une usine qui fabrique des produits phytosanitaires biologiques. Norbert les utilise aussi, surtout contre les insectes. Nous sommes très impatients, car ils ne sont pas très répandus en Allemagne.
La photo ci-dessus est d'ailleurs une plantation de café. Les arbustes sont beaucoup plus petits que prévu et ne mesurent qu'environ 1,60 m de haut.
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Brésil, jour 5
Encore un rapport depuis le bus. Veuillez excuser les fautes d'orthographe.
Aujourd'hui a été une nouvelle journée formidable et riche en expériences. Elle a commencé par la visite de Rizobacter, une entreprise qui fabrique des produits phytosanitaires à base de champignons, par exemple. Ceux-ci agissent comme fongicides ou insecticides. Ils sont très répandus au Brésil, et certaines exploitations fabriquent elles-mêmes ces produits.
Nous avons ensuite visité l'exploitation de Daniel (Rosenthal), dont les parents ont dû fuir l'Allemagne à l'époque du national-socialisme. Il exploite environ 300 ha avec son collaborateur Bruno, qui vit également sur l'exploitation. Daniel a déjà été deux fois notre guide et quatre fois avec des Brésiliens dans notre ferme.
C'est là que nous avons pris notre repas de midi. J'ai encore eu une longue interview avec Daniel sur tous les récits qui sont diffusés sur le Brésil.
La journée s'est terminée par la visite d'un agriculteur (7 ha) qui produit des vers à soie.
Je pourrais écrire un livre sur chacune des visites, tant les impressions que nous avons recueillies sont nombreuses.
Demain, il y aura de nouveaux...
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https://www.bauerwilli.com/ich-bin-dann-mal-weg/
https://www.bauerwilli.com/reisebericht-brasilien-tag-1/
https://www.bauerwilli.com/reisebericht-brasilien-tag-2/
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