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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Les médecines vétérinaires alternatives, entre science et charlatanisme » sur Web-agri

17 Février 2025

« Les médecines vétérinaires alternatives, entre science et charlatanisme » sur Web-agri

 

Glané sur la toile 1002

 

 

 

 

« Les médecines vétérinaires alternatives, entre science et charlatanisme », sur Web-agri, est une lecture instructive et, hélas, frustrante et décourageante (mais nous ne nous laisserons pas aller au défaitisme...).

 

En chapô :

 

« Entre incitation à réduire la consommation d’antibiotiques, et volonté croissante de prendre en compte le bien-être animal, les médecines douces ont le vent en poupe. Mais peut-on vraiment s’y fier ? Christophe Hugnet, praticien membre du conseil national de l’ordre des vétérinaires nous aide à y voir plus clair. »

 

Et en ouverture :

 

« Shiatsu, acupuncture, homéopathie, ostéopathie, aromathérapie, phytothérapie… La liste des formations proposée par les Chambres d’agriculture s’allonge d’années en années. Et ces médecines dites "complémentaires" ont fait plus que passer la porte des Chambres : Organismes de conseil en élevage, Groupements de défense sanitaires (GDS) et même vétérinaires proposent aujourd’hui des initiations. « On cherche simplement à répondre aux demandes que formulent les agriculteurs", tranche Laurence Fos, coordinatrice formations élevage pour la Chambre d’agriculture de Normandie. »

 

Simplement répondre aux demandes ? Excusez... Du point de vue de la rationalité et du service rendu aux agriculteurs, c'est une désertion.

 

Il y a aussi un élément de santé publique, donc de responsabilité vis-à-vis des consommateurs :

 

« Il n’empêche que les médecines complémentaires ont leurs adeptes, et pour Laurence Fos, il est important de former et d’accompagner les agriculteurs. « Je peux vous citer un exemple d’éleveur qui a tué un lot de veau en utilisant mal les huiles essentielles. Ça n’est pas parce que c’est naturel que c’est inoffensif", tranche la coordinatrice.

 

Car si la phytothérapie peut avoir des effets notables, la pratique se situe aujourd’hui à la limite de la légalité. En cause : l’absence d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les produits utilisés. Pour qu’un médicament soit autorisé en médecine vétérinaire, il doit être associé à une limite maximale de résidus (LMR). Or la plupart des préparations à bases de plantes ou d’huiles essentielles en sont dépourvues. Ainsi, pour rentrer dans les clous, la phytothérapie doit être prescrite par un vétérinaire, et être associé à un temps d’attente. Compter 7 jours pour le lait, et 28 jours pour la viande en production conventionnelle. En agriculture biologique, les délais de retour sont doublés. »

 

Pour le reste, allez sur site.

 

L'article comporte des liens vers d'autres articles sur des sujets connexes, tout aussi intéressants. Dans le registre du charlatanisme : « Champs électromagnétiques en élevage, une enquête mesure l’ampleur des dégâts » et « Est-ce que la Lune influe vraiment sur les vêlages ? »

 

 

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M
Un seul mot me vient à l'esprit : "Dérives"...
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