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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Administration, magistrature, médias publics : la bataille culturelle des écologistes » de M. Gilles Rivière-Wekstein

22 Février 2025 Publié dans #critique de l'information

« Administration, magistrature, médias publics : la bataille culturelle des écologistes » de M. Gilles Rivière-Wekstein

 

Glané sur la toile 2003

 

 

« Administration, magistrature, médias publics :la bataille culturelle des écologistes » est un dossier de 23 pages de M. Gil Rivière-Wekstein, rédacteur d'Agriculture et Environnement.

 

Au sommaire :

 

  • Introduction – « Une entreprise de contagion culturelle »

  • Les médias publics en soutien à la bataille culturelle écologiste

  • Le lobbying écolodécroissant au sein de la fonction publique

  • Le verdissement de la magistrature est en marche

  • Les avis pas toujours équilibrés de la cnDAspe.

 

En voici deux paragraphes de l'introduction :

 

« Depuis quelques années, les écologistes se plaignent d’un "écolo-bashing", se sentant injustement dénigrés pour leurs prises de position, leur programme ou les politiques environnementales mises en œuvre. Un sentiment renforcé lors de la crise agricole quand les écologistes ont été désignés responsables des contraintes insupportables imposées aux agriculteurs par les normes environnementales. Un article du média écolodécroissant Reporterre titrait d’ailleurs à l’époque : "L’écologie, bouc émissaire de la colère agricole."

 

Pour leur défense, les écologistes arguent notamment qu’ils ne sont pas aux manettes du pouvoir. Il est indéniable que les écologistes constituent une force minoritaire du pouvoir politique. Et après la débâcle des Européennes de 2024, on pourrait même dire marginale. En outre, les ONG écologistes bénéficient de moyens bien inférieurs à ceux des lobbys industriels. Cependant, si l’on tient à mesurer l’impact véritable de l’idéologie écologiste, on doit dépasser cette vision étroite et trompeuse pour s’intéresser à la "bataille culturelle" qui se déroule depuis plusieurs années. Et c’est l’objet de ce dossier, fruit d’investigations publiées dans la revue Agriculture & Environnement, qui décrivent la façon dont les écologistes s’efforcent à imprégner divers milieux – médias publics, administrations, justice – de leur idéologie. Ou pour reprendre les termes de l’ancien eurodéputé belge écologiste Philippe Lamberts, à propos d’une grand-messe décroissante qu’il avait organisée en 2023 au Parlement européen, "une entreprise de contagion culturelle". »

 

On peut s'arrêter là dans ce billet, avant l'invitation à lire le dossier dans son intégralite : Philippe Lamberts ?

 

Oui, Philippe Lamberts ?

 

Devenu conseiller de la présidente de la Commission Européenne.

 

Dans la Commission précédente, il y avait eu un certain Frans Timmermans, vice-président exécutif en charge, notamment, du Green Deal, qui avait nommé comme directeur de cabinet un certain Diederik Samsom, ancien membre puis chef du Parti travailliste néerlandais et ex-directeur de campagne chez... Greenpeace.

 

Les mouvements qui contestent ce qu'il est convenu d'appeler l'ordre établi ont un terme particulier pour les mouvements de personnel entre l'industrie et les sphères dirigeantes politiques et administratives : les « portes tournantes ».

 

Une description de ce phénomène impliquant les sphères « écologistes » – au sens large – serait une trop grosse entreprise dans le cadre de ce billet. Notons cependant que l'expression en cause n'a pas cours – elle serait sans doute blasphématoire – dans cette configuration (ou quand une collaboratrice du Corporate Europe Observatory rejoint la rédaction du Monde).

 

Il n'y a du reste qu'à aller dans le dossier, au chapitre sur l'entrisme dans la fonction publique (française) pour avoir le vertige : M. Gil Rivière-Wekstein vous en met plein les yeux !

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F
Les écolos ont extraordinairement réussi à pénétrer toutes les sphères de la société, que ce soit gouvernementale ou privée. Dans le moindre discours, dans la moinde action visible, il y a des références systématiques à la protection de l'environnement.<br /> <br /> Les écolos, même minoritaires, disposent de rien de moins qu'un ministre (voire un "ministre d'Etat") avec des moyens considérables. Le PLF 2025 prévoit comme "Crédits budgétaires des missions du budget général de l’État (avant contribution supplémentaire par amendement)" pour "Écologie, développement et mobilité durables": 19,5 milliards. Presque le double de la Justice (10,2 milliards).<br /> <br /> Et c'est sans compter les actions écolos menées par les autres ministères, à commencer par l'agriculture.<br /> <br /> https://presse.economie.gouv.fr/presentation-du-plf-2025/
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