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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Coût de dépollution des eaux souterraines : de qui se moque EauFrance ?

4 Février 2024 Publié dans #Activisme, #Eau

Coût de dépollution des eaux souterraines : de qui se moque EauFrance ?

 

 

 

 

La « pause » pour Ecophyto décidée par le gouvernement de M. Gabriel Attal (ou du président Emmanuel Macron...) et annoncée le 1er février 2024 était-elle « dans les tuyaux » le 28 janvier ? Ou est-ce une pure coïncidence si EauFrance a (re-)publié un articulet, « Coût minimal qu’engendrerait une dépollution des eaux souterraines » avec en grand et gras « 522 Mrds € » ?

 

Le texte est suffisamment court pour que nous puissions le citer dans son intégralité :

 

« Le stock des eaux souterraines est grossièrement estimé à 2 000 milliards de m3 en métropole. Leur restauration aux normes de potabilité impliquerait d’en traiter 14 % pour le dénitrifier et 24,7 % pour en réduire de taux de pesticides. Ce qui correspond grossièrement à l’élimination de 7 millions de tonnes de nitrates et 526 tonnes de pesticides.

 

Si on suppose que les technologies des traitements de potabilisation pourraient être employées pour la dépollution à grande échelle, et en se basant sur un coût de traitement du kilo d’azote excédentaire se retrouvant dans les ressources aquatiques compris entre 70 et 106 et un coût d’élimination d’un kilogramme de pesticide compris entre 60 000 et 200 000 euros.

 

Le coût de dépollution pour les nitrates serait compris entre 490 et 742 milliards d’euros, et le coût de dépollution pour les pesticides serait compris entre 32 et 105 milliards d’euros. Au total, le coût de dépollution des eaux souterraines serait compris entre 522 et 847 milliards d’euros (hors coûts d’énergie du pompage avant traitement). »

 

Point besoin de grandes explications : c'est un calcul tout à fait théorique !

 

Il ne viendrait à personne l'idée de vider l'ensemble des nappes souterraines pour traiter l'eau et la rendre conforme aux normes de qualité, et la réinjecter ensuite(en principe) dans les nappes.

 

Enfin... soyons prudents... L'idée est bien venue à EauFrance...

 

Cette page relève à notre sens de l'escroquerie, au moins intellectuelle.

 

Venant d'une instance étatique, c'est insupportable.

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A
https://www.lesoir.be/8873/article/2015-10-12/ans-une-usine-pour-abattre-les-nitrates<br /> <br /> Un cas concret dans l'article derrière le lien : à Liège, pour 300000 hab, cela coute 2 000 000 EUR/an, uniquement pour les nitrates. Ajouté récemment, à cause des activités agricoles au-dessus de la prise d'eau.
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D
Quand on ose contester le passage au bio dans les cantines, notamment en raison du surcoût engendré à la charge de la collectivité, c'est l'argument que l'on vous sort. En partant du principe que le bio permettrait d'éviter ces coûts.<br /> C'est comme jouer aux échecs avec un pigeon, peine perdue.
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M
Bonjour, dehors tous ces bureaucrates hors compétences et qui nous coûtent une fortune ! Quelles sont leurs conditions de travail ? Heures effectives de travail par mois ou par an ? Rémunération nette et brute annuelle ? Combien, réellement, leur coûtent les différents avantages sociaux (mutuelle santé, congés, ticket restaurant, bonus fiscal, cotisation retraite, ...) bien différents du privé !
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H
(...) « Le stock des eaux souterraines est grossièrement estimé à 2 000 milliards de m3 en métropole. (...) <br /> <br /> HOULALA ! et... tu pisses encore ??!<br /> <br /> Et ben voilà ! 'Toute l'eau crachée, suée, pissée serait... perdue ! HOULALAAAAA !<br /> <br /> Oui bêh, l'eau... s'évapore !! (HOULALA !) ou entre dans le sol !! (HOULALA !) et nous voilà bientôt (que dis-je ??... dans UNE HEURE OUAIS !) PRIVÉS D'EAU ! TCHAC !<br /> <br /> PLUS d'EAU !! (çà, c'est la merde !!). - Ouais, mais il nous reste LE PINARD !!<br /> <br /> RÉTROSPECTIVES: Les pluies, les fleuves & rivières balancent - chaque jour ! - DES milliards de KM3 d'eau en mers & océans ! (mas que fait la police ??!) qui s'infiltrent (âh bêh çà alors !!) aux planchers maritimes et océaniques vers le magma. Cette eau (SALE !) immigre vers a masse ferrique incandescente ! ('réfugiée climatique' ?) où, ces galeries souterraines sont alors chauffées ! Brûlées ! et repartent (sous forme de vapeur) en d'autres galeries vers des sorties (maritimes & océaniques à 78 %) vers ces dernières et 22 % vers les terres où elles ressortent aux sources de montagnes et nappes phréatiques.<br /> Cette eau est PURE ! SANS couleur, ni odeur, ni goût, ni bactérie !! (ÂH BÊH ÇÀ ALOOOOORS !!)<br /> <br /> (c'est ce que fait tous les jours votre machine à café !)<br /> <br /> DONC : IL N'Y A PAS UNE GOUTTE D'EAU DE PLUS OU DE MOINS SUR TERRE DEPUIS DES MILLIARDS D’ANNÉES !!)<br /> <br /> D'où le pb évoqué de pénuries !! HAHAHAHAHAHA !
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T
j'aimerais connaitre l'auteur de cet article interessant
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M
....<br /> Voilà comment on choisit nos fonctionnaires décideurs : des militants incompétents dont l'idéologie et le carriérisme remplacent bon sens et esprit démocratique.<br /> Ces gens là prennent des décisions qui sont présentées comme techniques et indispensables alors qu'elles ne sont ni l'une ni l'autre et nous engagent tous politiquement, économiquement et socialement.<br /> Ce sont des personnages dangereux.
M
L'article est basé sur une étude de 2011 d'Olivier Bommelaer et Jérémy Devaux, leurs CV sont sur Linkedin.<br /> Olivier Bommelaer était chef du bureau "Politique des risques eau/déchets" du commissariat général au développement durable au moment de l'étude, il est aujourd'hui au ministère des affaires étrangères, vice président du comité OCDE biodiversité/eau/écosystèmes.<br /> Jérémy Devaux était lui au ministère de l'écologie responsables des études "Eaux et milieux aquatiques", il est aujourd'hui responsables des voies navigables pour la région Bourgogne Franche-Comté.