Notre poison dans le jardin...

7 Juillet 2023 Publié dans #Willi l'Agriculteur, #Activisme, #Alimentation, #Pesticides

Notre poison dans le jardin...

Willi l'agriculteur*

Si les gens savaient de quoi sont capables certains aliments.... Après tout, de nombreuses plantes fabriquent elles-mêmes leurs produits phytosanitaires. Je trouve que c'est une bonne chose que les médias présentent aussi ce côté-là.

https://www.deutschlandfunknova.de/beitrag/gartenpflanzen-das-gift-aus-meinem-garten?

Et puisque cela s'y prête si bien, voici le commentaire de Ludger Weß avec des questions à Madame Hölzel du BUND (Bund für Umwelt und Naturschutz Deutschland e. V. – fédération allemande pour l'environnement et la protection de la nature) :

Chère Madame Hölzel,

Comme vous êtes experte en pesticides, j'ai quelques questions toxicologiques sur les pesticides, auxquelles vous pourrez certainement répondre.

Puis-je encore manger du chou ? Vous trouverez ici le cocktail de pesticides d'un chou cabus naturel. Ce sont toutes des substances naturelles, mais en tant qu'experte en pesticides, vous vous y connaissez bien en chimie et vous savez que les substances naturelles peuvent entraîner la maladie et la mort tout autant que les substances produites par synthèse chimique, surtout si elles sont mutagènes ou cancérigènes. Les substances naturelles marquées ici en rouge sont cancérigènes, celles marquées en orange induisent des mutations et des ruptures chromosomiques. Pouvez-vous me dire quelles interactions se produisent ici ?

(Source)

Ma deuxième question concerne le soja. Le soja contient des isoflavones, des lignanes et des coumestanes. Ces substances sont toutes des perturbateurs endocriniens et leur teneur est encore augmentée par leur transformation dans le produit final (miso, tofu). Qu'en est-il de la dangerosité ? Vous écrivez en effet : "Ces perturbateurs endocriniens agissent même en très petites quantités. Le principe de 'la dose fait le poison' ne s'applique pas. Les valeurs limites ne sont donc absolument pas une protection contre les perturbateurs endocriniens" et vous mettez en garde contre la mise sur le marché de "perturbateurs endocriniens qui ont des effets en très petites quantités". Le soja et les produits à base de soja ne devraient-ils pas être interdits maintenant ? Ou bien le principe de précaution ne s'applique-t-il pas dans ces cas-là ?

Dernière question : la pomme de terre produit de la solanine, un insecticide très efficace qui est également nocif pour les humains et qui est réduit à un niveau tolérable lorsque les pommes de terre sont cuites ou frites. J'adore les pommes de terre au persil, mais le persil contient des substances qui peuvent notamment entraîner une interruption de grossesse ainsi qu'une stéatose hépatique, un amaigrissement, des hémorragies étendues des muqueuses et des infiltrations hémorragiques et inflammatoires dans le tractus gastro-intestinal, une hémolyse, une méthémoglobinurie et une anurie. D'un point de vue toxicologique, pouvez-vous continuer à me conseiller de consommer ce cocktail toxique de solanine, myristicine, apiol et autres, ou devrais-je plutôt renoncer à ces aliments ? Manifestement, personne n'a encore étudié l'effet additif ou synergique de ce mélange de poisons.

Comme je suis maintenant vraiment inquiet pour ma santé après vos avertissements, j'espère une réponse rapide.

Avec mes meilleures salutations,

Ludger Weß

Post scriptum du 7 juillet 2023

Bund n'a, évidemment, pas répondu...

_____________