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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

12 brèves observations sur la conférence de presse de l'OMS sur l'aspartame

15 Juillet 2023 Publié dans #Aspartame, #Risk-monger (David Zaruk)

12 brèves observations sur la conférence de presse de l'OMS sur l'aspartame

 

David Zaruk (Risk-monger)*

 

 

 

 

Le Risk-Monger a regardé la conférence de presse OMS-JECFA-CIRC sur l'aspartame. Étant donné qu'un grand nombre de groupes d'activistes s'efforceront de promouvoir leurs intérêts, voici 12 observations à garder à l'esprit pendant que vous souffrez des fausses informations (mensonges) diffusées par les idéologues et les fanatiques de l'alimentation.

 

  • Les recommandations de l'OMS concernant la dose journalière admissible (DJA) d'aspartame (40 mg/kg de poids corporel par jour) n'ont pas été modifiées. Les nouvelles études publiées ces dernières années étaient limitées et insuffisantes pour que l'OMS envisage d'ajuster ses limites d'exposition.

     

  • Lors de la conférence de presse, il a été clairement indiqué que les consommateurs ne devaient pas s'inquiéter des risques pour la santé liés à l'aspartame.

     

  • La monographie du CIRC a conclu que l'aspartame est un cancérogène possible (groupe 2B), ce qui signifie que les recherches sont limitées et qu'il n'est pas possible de conclure avec certitude que la substance est cancérogène. Elle n'a coché que trois des dix caractéristiques clés de Ramazzini.

     

  • La monographie du CIRC s'est concentrée sur trois études liées au lien possible avec le cancer du foie.

     

  • Les études Ramazzini sur l'aspartame n'ont pas été mentionnées lors de la conférence de presse, mais ont été abondamment citées dans la publication Lancet du CIRC.

     

  • L'étude NutriNet-Santé a été considérée comme présentant des limites importantes.

     

  • M. Francesco Branca, directeur du département Nutrition et Sécurité Alimentaire de l'OMS, a tenté de réitérer l'avis antérieur de l'OMS selon lequel l'eau potable est préférable aux boissons gazeuses contenant du sucre ou de l'aspartame, mais il ne s'agit pas d'une nouvelle (même si les médias grand public en feront le titre principal de la conférence de presse).

     

  • Le JECFA [Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives – Comité Mixte d'Experts des Additifs Alimentaires de la FAO et de l'OMS] a rappelé que les niveaux actuels de la DJA permettraient au consommateur moyen de boire jusqu'à 14 canettes de soda édulcoré à l'aspartame par jour sans risque de problèmes de santé.

     

  • Le JECFA a reconnu qu'il n'y avait pas d'autres risques pour la santé liés à la consommation d'aspartame dans les limites de la DJA.

 

 

  • La responsable par intérim du programme des monographies du CIRC, Mary Schubauer-Berigan, est restée silencieuse pendant la majeure partie de la conférence de presse, a accepté que le JECFA de l'OMS mène la danse, a accepté les affirmations du JECFA selon lesquelles il n'y avait pas suffisamment de preuves pour modifier les classifications et a reconnu que l'évaluation des dangers du CIRC n'était que la première étape du processus d'évaluation des risques. Tout ce qu'elle a pu dire, c'est que la communauté scientifique devra fournir de meilleures recherches.

 

  • Les journalistes autorisés à poser des questions lors de la conférence de presse n'ont pas interpellé le panel ni mis le CIRC sur le grill sur les conflits d'intérêts de plusieurs membres du groupe de travail. Aucune question n'a été posée sur le fait de savoir si la classification du CIRC dans le groupe 2B serait suffisante pour que les cabinets d'avocats américains puissent poursuivre Coca-Cola.

     

  • La journaliste de Reuters qui a fait fuiter les résultats du CIRC n'a été autorisée à poser une question qu'à la toute fin. Cela lui apprendra à se frotter aux Nations Unies.

 

Les récentes publications et campagnes n'ont donc rien apporté de nouveau, aucun lien clair avec le cancer et aucune modification des doses journalières admissibles pour la consommation d'aspartame.

 

« Le Comité mixte a également examiné les éléments de preuve concernant le risque de cancer, dans le cadre d’études menées chez l’animal et chez l’homme, et a conclu que les données faisant état d’une association entre la consommation d’aspartame et le cancer chez l’homme ne sont pas convaincantes », a déclaré le Dr Moez Sanaa, Chef de l’Unité Normes et avis scientifiques sur l’alimentation et la nutrition de l’OMS.

 

Qui d'entre nous pense que ces faits auront une quelconque influence sur la manière dont cette nouvelle sera rapportée, sur la manière dont les groupes d'intérêt tels que les ONG et les cabinets d'avocats américains spécialisés en droit de la responsabilité civile déformeront les résultats et sur la manière dont la campagne contre cette alternative au sucre se poursuivra ?

 

Soyons réalistes : pour les campagnes militantes, ces faits n'ont pas d'importance.

 

________________

 

David pense que la faim, le SIDA et des maladies comme le paludisme sont les vraies menaces pour l'humanité – et non les matières plastiques, les OGM et les pesticides. Vous pouvez le suivre à plus petites doses (moins de poison) sur Twitter ou la page Facebook de Risk-monger.

 

Source : 12 Short Observations on the WHO Aspartame Press Conference – The Risk-Monger

 

 

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R
si l'aspartame posait un problème de santé cela se saurait vue les valeurs d'ancienneté et de quantité d'aspartame consommé en ASE et Chine
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