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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

L'éco-intégrisme contre l'AFIS et la science

6 Février 2023 Publié dans #Activisme, #Glyphosate (Roundup)

L'éco-intégrisme contre l'AFIS et la science

 

Attention : loi de Brandolini...

 

 

(Source du premier)

 

 

Nous avons vu dans le premier article de ce jour qu'Extinction Rebellion a tenté d'interdire – lire : empêcher – le 2 février 2023 une conférence publique de l'Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) sur le thème « Glyphosate – Santé, Environnement, Agronomie : comment s’y retrouver ? ».

 

 

Une « citoyenne » en blouse blanche ?

 

Il y eut une seconde interruption, avec une personne en blouse blanche – sans doute un signal pour signaler son adhésion à « Scientifiques en Rébellion » – se réclamant d'un « droit de citoyenne »...

 

 

(Source et source)

 

 

Mme Élodie Vercken, par ailleurs directrice de recherche INRAE sur les dynamiques des populations introduites à l'Institut Sophia Agrobiotech a cru bon de s'expliquer sur Twitter, en commençant par geindre sur le traitement qu'« on » lui a infligé sur ce réseau social.

 

 

(Source)

 

 

Au vu de la banderole, on n'est plus dans le domaine de la science que Mme Élodie Vercken a prétendu ou prétend défendre.

 

 

Pas de débat en salle, pas de débat sur Twitter... et l'hôpital qui se moque de la charité

 

Une science dont on ne peut débattre avec elle sur Twitter que si on a été mentionné dans son fil ou si on est suivi par elle...

 

En 3 et 4/20, cela commence par des sophismes. Ingénieur en informatique, M. Hervé Le Bars ne serait « donc pas spécialement expert du sujet » et l'AFIS aurait fait preuve de paresse ou d'incompétence dans la recherche d'« écologues ou [d']écotoxicologues pour discuter des impacts ».

 

Sur le premier point, je me gausse... À voir son domaine de recherche, c'est peut-être l'hôpital qui se fout de la charité. Et n'avons-nous pas une experte supra-compétente dans les désastres causés par le glyphosate (ironie) en la personne de Stephanie Seneff, chercheuse en informatique au MIT ? Une militante reniée par la sphère militante représentée par Robin Mesnage et Michael N. Antoniou...

 

 

Ce graphique est tiré de « Aluminum and Glyphosate Can Synergistically Induce Pineal Gland Pathology: Connection to Gut Dysbiosis and Neurological Disease » (l'aluminium et le glyphosate peuvent induire de manière synergique une pathologie de la glande pinéale : lien avec la dysbiose intestinale et une maladie neurologique), des ineffables Stephanie Seneff, Nancy Lee Swanson et Chen Li.

 

 

Pour les écologues et écotoxicologues – ou prétendus tels –, nul doute que Mme Élodie Vercken dispose d'un solide carnet d'adresses. Mais le problème est sans doute dans l'appartenance à une ou des chapelles très éloignées de la vie réelle...

 

 

Une première étude citée, mais elle est derrière un péage

 

Passons maintenant au sujet même.

 

 

 

 

On notera d'emblée le fétichisme des « publications scientifiques validées par les pairs »... Difficile de rester impassible...

 

« Review on the sublethal effects of pure and formulated glyphosate on bees: Emphasis on social bees » (revue des effets sublétaux du glyphosate pur et formulé sur les abeilles : accent mis sur les abeilles sociales) de Lucas Battisti et al. est censé nous démontrer que :

 

« + 40 articles démontrent des impacts sur l’abeille domestique à tous les niveaux : expression des gènes, métabolisme, développement embryonnaire, vol, capacités sensorielles et cognitives... »

 

Mais les auteurs concluent fort prudemment leur résumé :

 

« Des études sont encore nécessaires pour comprendre les effets sublétaux du GLY sur les abeilles, à moyen et long terme, sur l'homéostasie des colonies, notamment en ce qui concerne les informations sur la toxicité de certains surfactants présents dans les différentes formulations commerciales. »

 

L'article est derrière un péage. Nous n'en saurons donc guère plus.

 

On peut cependant s'étonner devant le fait qu'une revue de la littérature sur des effets variées (cinq sont mentionnés dans le tweet, 10 dans le résumé de l'article) ne porte que sur une quanrantaine d'études... au bout de presque un demi-siècle d'utilisation du glyphosate, et ce, sans que l'on ait observé une beecalypse et alors que les institutions d'évaluation et d'homologation n'ont pas signalé d'effets catastrophiques.

 

Nous avons trouvé une autre publication signée Battisti..., « Is glyphosate toxic to bees? A meta-analytical review » (le glyphosate est-il toxique pour les abeilles ? Une revue méta-analytique). Le résumé est, disons, impressionnant dans sa logique :

 

« Les résultats tenant compte de la méthodologie utilisée (ingestion ou contact), de la phase du cycle biologique (adultes ou larves) et de la dose (dose écologiquement pertinente et recommandée par le fabricant) étaient différents par rapport à leurs groupes témoins respectifs. Par conséquent, le GLY peut être considéré comme toxique pour les abeilles. »

 

 

L'abeille, sentinelle de l'environnement (air connu de l'UNAF)

 

On a ensuite droit à un cours magistral :

 

« L’abeille domestique est un organisme modèle utilisé classiquement pour les études d’écotoxicologie sur les insectes, donc l’idée est que le même type d’impact affectera également les pollinisateurs sauvages, ou les auxiliaires de culture qui régulent les ravageurs.

 

De +, le glyphosate cible une voie métabolique (voie de l’acide shikimique) qui se retrouve chez de nombreuses bactéries et champignons, dont certains font partie du microbiote associé à d’autres organismes. Là aussi, des dizaines de publications existent. »

 

Il nous a semblé lire que les études écotoxicologiques faisant appel aux abeilles ont été fortement critiquées parce qu'elles ne sont pas (forcément) représentatives des effets sur d'autres hyménoptères...

 

Ici, l'auteure prétend même qu'on peut extrapoler aux auxiliaires de culture... Cela doit être de la science 2.0...

 

Pour l'abeille et son microbiote, je me suis amusé (enfin...) avec « L'abeille serait aussi une tueuse de glyphosate, selon l'Obs ! Hic ! Oups ! ». L'étude en question nous paraît très illustrative des bidouillages « scientifiques » et de l'instrumentalisation médiatique et militante.

 

 

Une étude qui ratisse très large et râcle des fonds de poubelle

 

Mais voilà qu'on nous cite « Indirect Effects of the Herbicide Glyphosate on Plant, Animal and Human Health Through its Effects on Microbial Communities » (effets indirects de l'herbicide glyphosate sur la santé des plantes, des animaux et de l'Homme par ses effets sur les communautés microbiennes) de A. H. C. van Bruggen, M. R. Finckh, M. He, C. J. Ritsema, P. Harkes, D. Knuth, V. Geissen.

 

Quand je vois « Violette Geissen »...

 

Voici, pour votre édification, le résumé (découpé) :

 

« L'herbicide glyphosate interfère avec la voie du shikimate dans les plantes et dans les principaux groupes de micro-organismes, empêchant la production d'acides aminés aromatiques.

 

L'application de glyphosate sur les plantes entraîne une mort lente, accélérée par une résistance réduite aux agents pathogènes des racines.

 

L'utilisation intensive du glyphosate a entraîné une augmentation des résidus dans le sol et les cours d'eau.

 

Bien que les effets directs du glyphosate sur les animaux soient limités, des préoccupations majeures sont apparues quant aux effets secondaires nocifs indirects.

 

Dans cet article, nous nous concentrons sur les effets indirects des concentrations sublétales de glyphosate sur la santé des plantes, des animaux et de l'homme en raison des modifications de la composition des communautés microbiennes dans les habitats successifs.

 

Les résultats des recherches sur les effets du glyphosate sur les communautés microbiennes du sol, de la rhizosphère et des intestins des animaux ont été contradictoires en raison des différents niveaux d'intégration étudiés.

 

La plupart des études sur le glyphosate ont testé les effets du traitement à court terme sur la biomasse microbienne ou la composition générale de la communauté à des niveaux taxonomiques plus élevés dans le sol, la rhizosphère ou les intestins des animaux, et ont trouvé peu d'effets.

 

Des études plus détaillées ont montré des réductions dans des genres ou des espèces spécifiques ainsi que dans les processus biologiques après l'application de glyphosate.

 

Les rhizobactéries favorisant la croissance des plantes et les bactéries intestinales bénéfiques sont souvent affectées négativement, tandis que les bactéries et les champignons pathogènes sont renforcés.

 

De tels changements dans la composition de la communauté microbienne ont été impliqués dans la sensibilité accrue des plantes au Fusarium et au Rhizoctonia, des oiseaux et des mammifères aux espèces toxiques de Clostridium et de Salmonella, et des abeilles à Serratia et au virus de l'aile déformée.

 

Chez les animaux et les humains, l'exposition au glyphosate et les concentrations dans l'urine ont été associées à des maladies intestinales et à des problèmes neurologiques et endocriniens, mais les relations de cause à effet doivent être déterminées plus en détail.

 

Néanmoins, des épidémies de plusieurs maladies animales et végétales ont été liées à l'accumulation de glyphosate dans l'environnement.

 

Les effets à long terme du glyphosate ont été sous-déclarés, et de nouvelles normes seront nécessaires pour les résidus dans les produits végétaux et animaux et dans l'environnement.

 

Il n'y a pas de quoi tomber en apoplexie à la lecture de ce résumé.

 

C'est en gros : « il n'y a pas d'effets, mais en fait il y a des effets » ou, inversement : « il y a des effets, mais en fait, il n'y a pas d'effets ».

 

En parcourant la liste bibliographique, ce qui est un moyen simple de faire une première évaluation de l'article, on trouve nombre de « usual suspects ».

 

Tenez, Judy A. Carman et son article pourri sur des porcs, qui se voit conférer un brevet de crédibilité, ou encore l'activiste Zen Honeycutt :

 

« Des résidus de glyphosate dans le lait maternel ont été signalés de manière non officielle (Honeycutt et Rowlands, 2014), mais pas dans des revues à comité de lecture (Bus, 2015 ; Ehling et Reddy, 2012 ; Steinborn et al., 2016).

 

Ce que l'on a voulu rapporter, c'est que des résidus ont été signalés dans un article d'un site internet outrageusement militant, Bus a démontré que les résultats de Honeycutts et Rowlands ne sont pas plausibles. Les deux autres articles ont rapporté des résultats négatifs.

 

On en vient à conclure que, pour se mettre des choses sous la dent, on a râclé des fonds de poubelle et recouru à des astuces de rédaction.

 

En voulez-vous encore ? Voici « Genetically engineered crops, glyphosate and the deterioration of health in the United States of America » (les cultures génétiquement modifiées, le glyphosate et la détérioration de la santé aux États-Unis d'Amérique) de Nancy L. Swanson, Andre Leu, Jon Abrahamson et Bradley Wallet.

 

 

Extraordinaire ! Les applications de glyphosate sur le maïs et le soja – essentiellement utilisés pour l'alimentation animale – se traduisent, l'année même, en décès dus à des infections intestinales.

 

 

Nancy Swanson joue dans la même ligue que Stephanie Senef. André Leu – qu'on découvre grand chercheur... – a été le patron de l'IFOAM, le lobby international du bio. Ils n'ont bien sûr déclaré aucun conflit d'intérêts.

 

Ils ont établi des corrélations hautement significatives entre les applications de glyphosate et... prenez votre souffle … l'hypertension, les infarctus, la prévalence du diabète, l'obésité, les troubles du métabolisme des lipoprotéines, la maladie d'Alzheimer, la démence sénile, la maladie de Parkinson, les scléroses multiples, l'autisme, la maladie de l'inflammation intestinale, les infections intestinales, la maladie rénale en phase terminale, la défaillance rénale aiguë, les cancers de la thyroïde, du foie, de la vessie, du pancréas, du rein, et les leucémies myéloïdes...

 

Cela fait-il beaucoup pour une seule substance ? L'article dont se prévaut Mme Élodie Vercken cite Swanson et al. pas moins de trois fois...

 

Ajoutons encore « The Introduction of Thousands of Tonnes of Glyphosate in the food Chain—An Evaluation of Glyphosate Tolerant Soybeans » (l'introduction de milliers de tonnes de glyphosate dans la chaîne alimentaire – Une évaluation du soja tolérant au glyphosate) de Thomas Bøhn et Erik Millstone. Les auteurs écrivent dans leur résumé :

 

« ...Le soja GM produit dans des exploitations commerciales aux États-Unis, au Brésil et en Argentine accumule au total entre 2.500 et 10.000 tonnes métriques de glyphosate par an, qui entrent dans les chaînes alimentaires mondiales. »

 

Vous avez bien lu : ce qui est épandu sur les cultures entre – intégralement – dans la chaîne alimentaire ! Pour van Bruggen et al., c'est une référence crédible pour le fait (allégué) que les résidus de glyphosate augmentent dans l'ensemble du système agro-alimentaire. Mais ne cherchez pas de référence aux rapports de l'EFSA sur les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires...

 

 

Où sont les preuves ?

 

C'est donc sur cette base que Mme Élodie Vercken agite le spectre de l'augmentation des méfaits du glyphosate

 

 

 

 

Mais où sont les preuves de « l’accumulation des métabolites dans le sol et l’eau » ? Où sont les preuves des nombreux effets chroniques [qui] ont été documentés » ?

 

 

Glyphosate et santé des sols

 

Mme Élodie Vercken affirme encore que

 

« ..les articles de l’AFIS présentent le glyphosate comme une alternative au labour, et ayant donc un impact positif sur la santé des sols. C’est faux à plusieurs niveaux. »

 

L'« explication » laisse pantois (et on aimerait savoir de quels articles de l'AFIS il s'agit) :

 

« Les exploitations concernées par l’agriculture de conservation (en non-labour) représentaient 1.7% des surfaces en France en 2019. Ce ne sont pas elles qui sont responsables des près de 8000 tonnes de glyphosate consommées annuellement. »

 

Non, le glyphosate n'est pas une « alternative ». C'est un outil au service d'un itinéraire cultural – ou plutôt de certains itinéraires culturaux – et, n'en déplaise à Mme Élodie Vercken, des itinéraires écologiquement vertueux.

 

 

Taille des exploitations et intensité de l'agriculture

 

On a aussi droit à un petit couplet sur la taille des exploitations et l'agriculture intensive :

 

« De plus, l’usage du glyphosate tend à augmenter largement avec la taille des exploitations (enquête ITA 2019), et est donc plutôt un outil favorisé en modèle d’agriculture intensive. »

 

La corrélation alléguée entre la taille et l'intensité nous semble plutôt osée... Et, de toute façon, so what ?

 

En ces temps où nous avons redécouvert les vertus de la souveraineté alimentaire, qui s'est même introduite dans l'intitulé du ministère de l'agriculture, il nous semble plutôt malvenu de critiquer l'intensification, pour autant qu'elle soit « intelligente » (ce qu'elle est avec le glyphosate en substitut de labour ou de faux semis, ou de destruction d'un couvert).

 

Mais il y a plus intéressant (sauf erreur de lecture du rapport) :

 

« Il n’y a pas de lien entre les "très grandes exploitations" et l’utilisation systématique de glyphosate. […]

 

Comme décrit auparavant, nous n’observons pas de lien, pour un même type d’exploitation et un même type de travail du sol, entre le pourcentage de la SAU traitée et la surface totale de l’exploitation. »

 

 

Il est malhonnête de dire qu'il est malhonnête...

 

 

 

 

Le fait qu'il y ait des situations pour lesquelles il n'y a pas d'alternative du tout, ou d'alternative raisonnable, au glyphosate ne fait guère de débat !

 

Mme Élodie Vercken semble se référer à « Protéger les cultures en augmentant la diversité végétale des espaces agricole », qui ne traite pas spécifiquement du désherbage et du glyphosate, et qui n'est pas particulièrement affirmatif... comme le suggère ce tableau récapitulatif :

 

 

 

 

Il faut aussi savoir ce que signifie « littérature » dans ce contexte : des études de terrain réalisées par des gens de terrain ou, à l'autre bout, des travaux d'occupants de tours d'ivoire ?

 

Notons que dans ces 87 pages, le mot « désherbage » apparaît... une fois, dans le titre d'un article.

 

Le communiqué de presse, à condition de bien le lire, est éclairant sur la combinaison de wishful thinking et de réalisme (c'est nous qui graissons) :

 

« Grace à la diversité végétale, les cultures peuvent voir leur rendement augmenter de 2 à 47 %. Les gains sont notables avec la pratique des rotations de culture (10-20 %) et avec les associations d’espèces cultivées pour au moins une des deux espèces (20-40 %). Cependant, au niveau des exploitations les études économiques sont plus mitigées et montrent des effets à la fois positifs, neutres et négatifs. En effet, la mise en œuvre de certaines modalités de diversification végétale peut entraîner une réduction des surfaces cultivées (implantation d’espaces semi-naturels par exemple) ou au contraire les augmenter comme avec la pratique des cultures associées. »

 

Le rapport de l'INRA de fin 2017, « Usages et alternatives au glyphosate dans l'agriculture française » a souvent été présenté – dans le cas de l'INRA pour ne pas heurter une velléité politique imprudemment et intempestivement exprimée – comme très positif s'agissant des alternatives au glyphosate pour la majorité des surfaces et des situations. Le tableau récapitulatif ci-dessous et les rapports complémentaires par secteur, lesquels abordent aussi la question des contraintes et des coûts, dépeignent une situation fort différente.

 

 

 

 

Il y a aussi la régulation des ravageurs, etc. Hors sujet ! Et pas convaincant ! Comment en pourrait-il être autrement ? Ce serait impliquer que les agriculteurs sont idiots de laisser de côté des solutions magiques.

 

 

Et enfin, 50 espèces résistantes au glyphosate ?

 

En fait, on en a répertorié 56. Mais combien en France ? Il y a eu quatre signalements, mais cela ne nous dit pas encore si des populations résistantes des espèces en cause (Lolium rigidum, Coniza canadensis et Coniza sumatrensis) sont présentes sur notre territoire.

 

On est là en pleine gesticulation.

 

 

Et, en guise de conclusion...

 

« Quel que soit l’angle par lequel on l’examine, les techniques de cultures intensives basées sur l’utilisation massive d’intrants chimiques ont clairement atteint leurs limites de durabilité et de soutenabilité, et la situation appelle un changement massif de pratiques. »

 

On a quitté le domaine de la science pour celui, par exemple, de la démagogie.

 

 

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F
Les graphiques de corrélation sont du lourd. Des scientifiques qui n'ont pas entendu parler de Tyler Vigen?<br /> https://www.tylervigen.com/spurious-correlations
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J
Jean Marie Bréon???
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Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> J'ai corrigé l'erreur.
F
François-Marie. FMB pour les intimes.