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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Faut-il lancer le procès du siècle contre certaines ONG ? Drieu Godefridi sur Atlantico

4 Septembre 2022 Publié dans #Greenpeace, #Activisme, #Climat

Faut-il lancer le procès du siècle contre certaines ONG ? Drieu Godefridi sur Atlantico

 

Glané sur la toile 954

 

 

« Greenpeace estime nécessaire de remettre en service les centrales à charbon. » (Source)

 

 

Le titre complet de ce questions-réponses avec M. Drieu Gedefridi, juriste et philosophe (facultés Saint-Louis-Université de Louvain) et docteur en théorie du droit (Paris IV-Sorbonne) est : « Faut-il lancer le procès du siècle contre les sombres intérêts et tortueuses sources de financement des associations environnementales à la Greenpeace ? »

 

En chapô :

 

« Greenpeace considère qu'il est nécessaire de redémarrer les centrales au charbon et de renoncer au nucléaire. Cette mesure, poussée par l’idéologie, permet de lever le voile sur les intérêts financiers de Greenpeace et sur le financement des associations environnementales, notamment via Gazprom»

 

Cet article se concentre sur la question de l'énergie et les questions connexes et prend Greenpeace, dont la succursale allemande a fait une déclaration fort remarquée, comme cas d'école.

 

 

(Source)

 

 

La succursale française – rappelons que Greenpeace est incorporé au Pays-Bas, paradis fiscal pour ce genre d'entité grâce à la Stichting – a tenté d'allumer un contre-feu en jouant sur les mots à partir d'un homme de paille. Elle a suscité l'indignation et les railleries sur Twitter.

 

 

(Source)

 

La question posée ne se limite toutefois pas aux activités anti-climatiques de Greenpeace. On rappellera que 159 Prix Nobel ont évoqué la notion de crime contre l'humanité à propos de son opposition au Riz Doré – qui continue malgré l'approbation du Riz Doré pour l'alimentation humaine en Australie, au Canada, aux États-Unis d'Amérique, en Nouvelle-Zélande et aux Philippines et pour la culture dans ce dernier pays :

 

« NOUS APPELONS GREENPEACE à cesser sa campagne contre le Riz Doré en particulier et contre les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies en général.

 

NOUS APPELONS LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER à rejeter la campagne de Greenpeace contre le Riz Doré en particulier et contre les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies en général et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s’opposer aux actions de Greenpeace et accélérer l'accès des agriculteurs à tous les outils de la biologie moderne, en particulier des semences améliorées par les biotechnologies. L’opposition basée sur l'émotion et le dogme, et contredite par les faits, doit être stoppée.

 

Combien de pauvres gens dans le monde doivent mourir avant que nous considérions cela comme un crime contre l'humanité ? »

 

Une imputation similaire – de crime d'écocide – peut être avancée à propos de l'obstination anti-nucléaire qui conduit à trouver le recours au charbon « inévitable » en Allemagne – bel euphémisme – pour, en partie, suppléer à la fermeture et à la non-remise en service de centrales nucléaires. Ne rêvons pas : il n'y aura pas d'équivalent de l'infâmeux Tribunal International Monsanto...

 

 

(Source)

 

 

Atlantico et M. Drieu Godefridi ne s'avancent pas sur le terrain des imputations. Le second ose cependant :

 

« Quant à la responsabilité criminelle de ces organisations, il appartiendra à la justice de la déterminer. Quant à la responsabilité morale de ces organisations, elle me paraît écrasante. »

 

Si elles ne sont pas précisées, nous pouvons évoquer les atteintes aux intérêts nationaux et, tout au moins, la nécessité de faire la transparence sur le financement de mouvements écologistes par la Russie (et d'autres).

 

La première question posée a été d'ordre général :

 

« Atlantico : Face à la crise énergétique, Greenpeace estime qu'il est nécessaire de redémarrer les centrales au charbon, mais pas le nucléaire. Dans quelle mesure est-ce une recommandation poussée par l’idéologie ?

 

Drieu Godefridi : Nos lecteurs doivent comprendre que ce qui fonde la démarche du mouvement écologiste occidental n’est en rien la lutte contre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique. En effet, ces organisations et partis ont été, pour la plupart, fondés bien avant que la théorie du réchauffement dit anthropique ne viennent à éclore. Par exemple, Greenpeace était fondée en 1969. À l’époque, la théorie du réchauffement anthropique n’existait pas. En réalité, ce qui fonde l’ensemble du mouvement écologiste occidental est la haine de l’énergie nucléaire. C’est le cas de Greenpeace, comme des partis écologistes belges, par exemple. La raison d’être initiale de ces organisations est le démantèlement et la destruction du nucléaire civil dans nos pays. Tel est le premier malentendu quant au mouvement écologiste. Le deuxième malentendu consiste à penser que cette priorité aurait cédé le pas à la lutte contre les émissions de CO2 : rien n’est plus faux. Certes, les organisations écologistes se sont annexé — avec un succès remarquable — le thème du réchauffement climatique et de la lutte contre les émissions humaines de CO2. Mais leur priorité — la destruction du nucléaire civil — n’a pas changé. En atteste, de façon incontestable, le fait que lorsqu’il s’agit de choisir entre le nucléaire (qui n’émet pas de CO2) et le gaz (massivement émetteur de CO2), ou même le charbon (de toutes les sources d’énergie, la plus émettrices de CO2 et la plus polluante !), Greenpeace et les autres écologistes intégristes (tels les partis écologistes belges, allemand, français) optent sans barguiner et systématiquement pour le gaz et le charbon. Pour tenter de maintenir une forme de cohérence dans le message, notamment à l’usage des électeurs les moins instruits, les écologistes expliquent que le gaz — et désormais le charbon — n’est à privilégier que de façon ‘temporaire, le temps de passer au ‘100% renouvelable’. Ce qui est un mensonge grossier, car le vent et le soleil sont intermittents et qu’en l’état actuel des projections technologiques, même les plus optimistes, on ne pourra jamais se passer, en parallèle des intermittentes, de sources d’énergie pérennes. En Allemagne, depuis dix ans, Greenpeace est l’un des principaux sponsors des énergies fossiles massivement émettrices de CO2. C’est un fait. »

 

Sur le financement :

 

« Dans quelle mesure le financement de ces associations, notamment via Gazprom, est-il problématique ?

 

Dans quelle mesure le financement d’associations françaises ou belges, dans les années trente du siècle dernier, par l’Allemagne nazie était-il problématique ? Nous sommes une civilisation ouverte — c’est notre orgueil, à très juste titre. Mais nous devons rester conscients et vigilants quant au fait que les régimes totalitaire chinois et autocratique russe mettent cette ouverture à profit pour avancer leurs pions, chez nous, en s’annexant des organisations et mouvements tout disposés à trahir nos intérêts nationaux dès lors qu’il s’agit de servir leurs propres intérêts, et ceux de leur idéologie. Cette trahison objective mérite d’être traitée pour ce qu’elle est, avec toute la rigueur du droit.»

 

Et...

 

« C’est une simple question de volonté politique. [...] »

 

Il y a aussi un couplet sur les modes d'action et méthodes qu'on découvrira sur site.

 

Nous rappellerons cependant ici, que le problème est plus vaste que Greenpeace... et qu'une des cibles d'actions délictueuses ou quasi délictueuses est l'agriculture et, par voie de conséquence, notre souveraineté alimentaire.

 

 

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