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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Approvisionnement alimentaire mondial : un entretien avec le chef économiste du Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) dans l'Opinion

30 Juin 2022 Publié dans #critique de l'information, #Alimentation, #Géopolitique

Approvisionnement alimentaire mondial : un entretien avec le chef économiste du Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) dans l'Opinion

 

Glané sur la toile 951

 

 

Mme Emmanuelle Ducros nous a proposé un excellent article, « Seth Meyer: "La guerre ne peut être traitée comme une sécheresse épisodique. On ignore combien de temps la crise alimentaire durera" » dans l'Opinion.

 

Ce n'est – hélas – pas le bon sens près de chez nous, mais à 6.000 km de chez nous, et à des années-lumières de Bruxelles.

 

C'est une opinion que le chapô a eu du mal à saisir :

 

« Les prix des céréales sont très élevés, les quantités rares, le dollar à un haut niveau et l’inflation alimentaire touche toute la planète. »

 

Alors sautons sur la dernière question-réponse :

 

« Comment voyez-vous, des Etats-Unis, la stratégie européenne "Farm to Fork", et les questions qu’elle suscite sur le maintien des niveaux de production, attendus, en l'état, en baisse d’une vingtaine de pourcents?

 

L’Europe, comme les Etats-Unis, doit faire face à de multiples objectifs agricoles : augmenter sa productivité, être durable, rechercher les bénéfices climatiques et environnementaux, pour ce qui est de l’eau, de la biodiversité et de l’usage des terres. Ce sont des objectifs que nous partageons. Mais l’approche américaine est différente. Les agriculteurs des Etats-Unis comptent sur les technologies numériques, les biotechnologies, pour y parvenir. L’Europe est encore réticente, notamment pour les nouvelles technologies de sélections variétales (NBT), qui permettent d’obtenir vite des semences plus adaptées, plus résistantes. Elle devrait pourtant regarder ces questions d’un œil neuf. C’est une façon de ne sacrifier aucun objectif ! L’Europe doit se rendre compte que ses règles drastiques sans alternative technique finissent par pénaliser les économies émergentes. Produire moins sur le continent européen revient à externaliser les nuisances et les pollutions, pour compenser par des importations ce qui ne poussera plus localement. »

 

Il y a une erreur, ou un effort de bienséance, dans la réponse : « Les agriculteurs des Etats-Unis comptent … » avec le soutien du gouvernement et des pouvoirs publics... « L’Europe [qui] est encore réticente... » est en particulier celle des gouvernements et des pouvoirs publics.

 

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J
Citation :<br /> <br /> Le secteur alimentaire est notamment en danger. “Nous travaillons dans un secteur à forte intensité énergétique, où il est important que les matières premières soient traitées à temps”, souligne Bart Buysse de la Fevia, la fédération sectorielle de l’industrie alimentaire. “Le gouvernement doit considérer le secteur alimentaire comme un secteur essentiel et garantir l’approvisionnement en gaz en cas de problème. Car si la population venait à manquer de nourriture, nous serions évidemment confrontés à un grave problème.”<br /> https://www.7sur7.be/home/des-prix-encore-plus-eleves-des-troubles-sociaux-et-un-risque-de-penurie-des-experts-tirent-la-sonnette-dalarme-sur-un-hiver-sans-gaz-russe~ac51de4a/
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