« Les 7 idées reçues sur les pesticides » de M. Mériadec Raffray dans l'Opinion

« Les 7 idées reçues sur les pesticides » de M. Mériadec Raffray dans l'Opinion

Glané sur la toile 926

C'est sans aucun doute un pur hasard que, par exemple, Que Choisir sort un long article sur les pesticides dans les produits alimentaires dans son numéro d'avril, à moins de deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle. Avec un titre hautement anxiogène, « Décryptage – Des pesticides à risque partout ! »

(Source)

Ou que Générations Futures produisent « Les vrais chiffres des résidus de pesticides dans les aliments non bios d’origine végétale en France ». En résumé, « 63,1% des échantillons contenaient au moins un résidu en 2020 ». Attention : c'est le pourcentage de détections. Pour les quantifications, ce serait 54,5 %...

Notez que GF s'est aussi fendu d'un grotesque « Cuivre en agriculture : l’agriculture ‘conventionnelle’ en utilise plus de 4 fois plus que l’agriculture biologique! »

C'est dans ce contexte que l'Opinion a publié « Les 7 idées reçues sur les pesticides » de M. Mériadec Raffray. En chapô :

« Perturbateurs endocriniens, effet cocktail, abeilles, pulvérisation... Autant de mots qui, associés aux produits phytopharmaceutiques, soulèvent des questions trop souvent instrumentalisées. »

Les sept idées reçues :

1-On utilise de plus en plus de pesticides

2-On peut s’en passer dans l’agriculture bio

3-Les pesticides sont des perturbateurs endocriniens

4-Les autorisations de mise sur le marché n’étudient pas "l’effet cocktail"

5-Les produits phyto sont dangereux pour les consommateurs en raison des résidus

6-Les pesticides tuent les abeilles

7-Leur pulvérisation est dangereuse pour les agriculteurs et les riverains »

C'est utile, mais cela ne touchera hélas que les lecteurs de l'Opinion.

Comments

[MaitreFolace]

Encore une émission bien anxiogène demain sur la 5 à 21h: "Colorants, conservateurs, du poison dans nos assiettes?"
Dans sa présentation Télérama précise que les additifs étaient autrefois plus clairement appelés "substances vénéneuses" et que "la santé publique ne pèse pas lourd face aux enjeux économiques"