Générations Futures a le béguin pour moi...
Je vous ai narré dans « Générations Futures m'a encore écrit... » comment je suis devenu, en quelque sorte, un sympathisant (ironie) de Générations Futures.
J'ai donc été démarché le 21 décembre 2020 avec, en titre de leur courriel, « Participez à notre lutte pour faire interdire les pesticides dangereux tels que le glyphosate et les néonicotinoïdes ! »
Et j'ai été relancé le 26 décembre 2020 avec « J-5 ! Encore quelques jours pour donner à Générations Futures en 2020 ! Pour les personnes imposables, dons déductibles à 66% (100€=34€) »
Il y a un petit problème avec la rigueur mathématique de cette dérnière « égalité », mais passons...
C'était à partir de l'adresse « Maria Pelletier, Présidente de Générations Futures <nadine@generations-futures.fr> ».
Dans le boniment :
« Pour pouvoir continuer à lutter ensemble contre les pesticides et autres polluants chimiques nous avons besoin de votre soutien financier, gage de notre indépendance et de notre capacité d'action ! Plus que jamais, ensemble, nous avons besoin de démontrer qu’un avenir durable pour nous, pour nos enfants et notre environnement est possible avec vous, grâce à vous ! »
Mais sur le site de la petite entreprise, on peut lire :
« Vos soutiens représentent à eux seuls près de 1/3 des rentrées de l’association. »
C'est limpide : le tiers des rentrées (qui s'ajoutent à des fonds reçus de « partenaires » dont le premier par ordre alphabétique est Biocoop) suffit à garantir l'indépendance.
Noooon ! Il n'y a aucun problème. C'est pas comme dans le cas d'un chercheur qui bénéficierait d'un petit financement d'un acteur du secteur privé dépeint comme bénéficiant (potentiellement) de la recherche (ou qui en aurait bénéficié une décennie auparavant) !
Mais les généreux donateurs qui profitent de l'activisme de Générations Futures dans une sorte d'échange de bons procédés seraient-ils devenus pingres ?
Le 30 décembre 2020, nouvel appel à dons, signé cette fois « François Veillerette, porte-parole de Générations Futures <nadine@generations-futures.fr> ». C'est sous le titre : « 24h avant le passage à 2021 - Avant le 31 décembre minuit, donnez à Générations Futures, l'association de référence sur le sujet des pesticides et autres polluants chimiques ».
Je vous ferai grâce du laïus. Générations Futures, c'est grand, c'est beau... ça a « engrangé » des victoires... et ça a besoin de mes ronds pour « engranger » d'autres victoires.
Son action est du reste soutenue par « Joël Labbé, sénateur écologiste du Morbihan qui a obtenu une loi pour la fin des pesticides dans les zones non agricoles » et « Charles Sultan, professeur en Endocrinologie Pédiatrique qui a publié de nombreuses études sur les effets néfastes des pesticides sur les enfants ».
On peut adorer la déclaration de M. Joël Labbé : quand les organismes professionnels s'adressent aux parlementaires, c'est caca, c'est du lobbying. Quand le sénateur Joël Labbé se fait le porte-voix et porteur de projet de Générations Futures, c'est extra...