Fessenheim : un crapaud pas vu, pas pris, neutralise quelque 79 hectares
Glané sur la toile 607
C'est un petit article de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion.
En titre : « Le crapaud de Fessenheim ».
En sur-titre : « Coâ ? »
En sous-titre : « Nouvelle plongée dans le marigot des absurdités écologiques ».
En bref : pour compenser la décision dite « politique », en réalité politicienne, de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, on a élaboré un projet de zone industrielle de 220 hectares. Mais voilà... Dans le cadre des multiples études préalables, on a trouvé, non pas un crapaud... mais de l'ADN d'un crapaud protégé, le pélobate brun.
Le tenancier de ce blog s'interroge : mais comment, par Toutatis, ont-ils fait pour découvrir cet ADN, c'est-à-dire le prélever, l'isoler, le purifier et l'identifier ?
Quoi qu'il en soit,
« [M. Claude Brender, maire de Fessenheim] "On ne l’a jamais vu dans cette zone. Il a dû sauter par là et laisser une trace… Et autour du point de prélèvement, on a dessiné un cercle de 500 mètres de rayon : sanctuaire." La zone d’activité sur laquelle comptait Fessenheim est réduite des trois quarts. Aucune discussion possible avec les services de l’Etat. Une intransigeance qui laisse dans la région le sentiment de l’absurde, du mépris et de l’abandon. »
Pour mémoire, particulièrement à l'attention de quelques génies apparatchiks d'EÉLV (qui, pour le coup, sont en dehors du coup), la surface d'un disque (cercle), c'est πr2, soit, en hectomètres pour aboutir à des hectares, 3,14 x 5 x 5 = 79 hectares (grosso modo). Bien évidemment, selon la géographie du lieu, la zone soustraite au projet peut être bien plus grande.
D'une manière générale,
« Absurde. Aujourd’hui, il [le maire] déchante. Aucune tracasserie administrative ne lui est épargnée. Il décrit des services de l’Etat obtus, des délais qui s’allongent, des études sans fin et les compensations écologiques absurdes qui lui sont réclamées pour chaque arbre coupé. Comment espérer séduire les entreprises dans ces conditions ? »
À l'heure où nous écrivons, l'information a été reprise par Valeurs Actuelles. Une illustration de ce qu'est le « journalisme ».
Les mégawattmètres de Fessenheim à 0. Le budget de l'État à –377 millions d'euros, prix payé à EDF pour la fermeture – pour motif électoraliste – de la centrale. Source : l'Alsace.
En septembre 2020, « grâce » à l'arrêt de Fessenheim et des retards pris dans la maintenance d'autres centrales du fait de la Covid-19, la France a été importatrice nette d'électricité. Les centrales à charbon ont aussi été appelées à la rescousse. On dit « bravo » !
(Source)