Du côté de M. Jean-Paul Pelras
Glané sur la toile 613
Cela fait quelque temps que je n'ai pas suivi de près la production de M. Jean-Paul Pelras, entre autres rédacteur en chef du journal L'Agri des Pyrénées-Orientales et de l'Aude.
Signalons donc « Loi alimentation : “Arrêtons de jouer à la dinette avec les agriculteurs !” »
Les paysans sont progressivement écartés des débats, écrit-il. Et il y a des comités Théodule dans lesquels on phosphore sur ce que l'on ne connaît pas. Et les agriculteurs là-dedans ?
« Une loi qui n’en est pas une, car elle entend suggérer sans imposer une conduite aux distributeurs. Comment peut-il en être autrement dans un pays où les grandes surfaces jugulent l’inflation ? Ce qui, en autorisant un certain pouvoir d’achat, permet de désamorcer les tensions sociales et sert la conscience des gouvernements successifs depuis trois décennies. Seule alternative pour endiguer cette hégémonie : le législateur doit mettre en place des mesures coercitives et imposer un réel cœfficient multiplicateur. »
En conclusion :
« À l’heure des choix, puisque nous en sommes là, va-t-on sacrifier pour la première fois de notre histoire ceux qui nous nourrissent pour palier à l’inconséquence d’un gouvernement et satisfaire le fonds de commerce de quelques enfants gâtés ? Il en va du devenir de nos territoires et de ceux qui, jour après jour, quoi qu’on en dise, nous permettent de “ne pas manquer” ! »
Soyons clair : nous n'avons pas aimé « Lettre à Sophie Marceau et à Carla Bruni qui ont osé douter … » La dénonciation de la chienlit de la gestion de l'épidémie de Covid ne devrait pas nous amener à cautionner d'une manière ou d'une autre un torchon de fakumentaire.
« Le complotisme est-il “non essentiel” ? » n'est pas signé, mais il est un peu dans la même veine. Non, les auteurs de « Hold up » et les participants à cette chose ne sont pas des gens « qui ont l’audace de se poser quelques questions »... pas seulement.
On peut parfaitement comprendre la démultiplication de l'exaspération quand les choses sont vues depuis l'« ultraruralité ». M. Jean-Paul Pelras nous livre une bien belle tribune dans l'Opinion, « «Ruralité: qui, du virus ou de l’oubli, sera le plus meurtrier?». En chapô :
« Vu de l’ultraruralité, le confinement et les restrictions sanitaires prennent un tour surréaliste. Le reste du temps, personne ne se demande si les habitants risquent de mourir faute de médecin ou s’ils sont coupés du monde faute de téléphone, raconte l’écrivain. »
Pour le détail, on ira sur site.