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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Créons un apartheid scientifique ! L'INRAE ne doit pas frayer avec des « intervenants liés au secteur agro-industriel » !

30 Octobre 2020 , Rédigé par Seppi Publié dans #Activisme

Créons un apartheid scientifique ! L'INRAE ne doit pas frayer avec des « intervenants liés au secteur agro-industriel » !

 

 

L'illustration du communiqué de presse

 

Le Monde a livré une information importante le 29 novembre 2020 sous la plume de Mme Martine Valo : « "Chimie et agriculture durable" : un colloque qui passe mal ».

 

Le chapô livre l'essentiel :

 

« Plusieurs chercheurs ont dénoncé la participation du directeur scientifique environnement de l’Inrae aux côtés d’intervenants liés au secteur agro-industriel. »

 

Mais « plusieurs » est probablement un euphémisme : les collectifs de chercheurs des Ateliers d’Écologie Politique de Toulouse (qui compte à lui seul 145 participants), Montpellier, Paris-Ile-de-France et Rennes ont envoyé une lettre ouverte à M. Philippe Mauguin, PDG de l'INRAE, pour lui demander « d’annuler la participation de l’INRAE » à un événement : le colloque « Chimie et agriculture durable : Un partenariat en constante évolution » qui se tiendra à Maison de la Chimie le 4 novembre 2020 et qui, confinement oblige, sera diffusé en direct sur Youtube.

 

Annuler la participation ? C'est interdire à M. Thierry Caquet, Directeur Scientifique Environnement de parler sur le thème de la « Recherche agronomique et transition agroécologique ».

 

 

Les « Ateliers d'Écologie Politique »

 

Notez bien : ce sont des chercheurs – sans nul doute du secteur public, payés par nos impôts – qui s'expriment pour, en fait, créer un mur entre la virginité de la recherche publique et la dépravation de la recherche privée affligée de liens avec le « secteur agro-industriel ». C'est certes intimé de manière plus « diplomatique » à M. Philippe Mauguin dans un ébouriffant mille-feuille argumentatif.

 

Remarquez... devant ce « cas d’école de manipulation de la démarche scientifique à des fins d’influence » – référence explicite aux délires des Stéphane et Sylvain des Gardiens de la raison –, ils n'ont pas poussé l'outrecuidance et exigé de lui qu'il interdise aux personnels de l'INRAE de suivre le colloque.

 

Pourtant !

 

« L’Atelier d’écologie politique (Atécopol), créé à l’automne 2018, souhaite participer à la construction, à Toulouse et en région Occitanie, d’une communauté pluridisciplinaire de scientifiques travaillant ou réfléchissant aux multiples aspects liés aux bouleversements écologiques.

 

Dans l’objectif de tisser des liens entre des connaissances dispersées et de réfléchir à la façon de les partager avec l’ensemble de la société, afin d’œuvrer avec elle aux moyens de réorienter notre trajectoire en changeant en profondeur les modes de fonctionnement socio-économiques actuels (voir le Manifeste fondateur).

 

L’atelier réunit des chercheur.es d’une très grande variété de disciplines (voir ses participant.es) et de quasiment tous les établissements de recherche du site toulousain. Il est Plateforme d’Expertise de la MSHS-T. »

 

Mais voilà... « [L]’objectif de tisser des liens » ? Pas avec la science capitaliste ! « [P]artager avec l'ensemble de la société » ? À l'exclusion de l'industrie ! Et puis la chimie ? Pouah !

 

 

Le colloque « qui passe mal »

 

Faisons un autre copier-coller :

 

« Intervenants :

 

Jean-Louis BERNARD - Académie d’agriculture de France — Biocontrôle, chimie et protection des plantes. Opposition et complémentarité.

 

Delphine BOUTTET - Responsable Digiferme® de Boigneville, Arvalis Institut du Végétal — L’agriculture numérique, opportunités et perspectives en grandes cultures.

 

Nicolas BROUTIN – Président de Yara France — Décarboner la chaîne de production alimentaire. Rôle des fertilisants minéraux.

 

Thierry CAQUET - Directeur Scientifique Environnement d'INRAE — Recherche agronomique et transition agroécologique.

 

Bruno DESPREZ - Président et responsable recherche du groupe Florimond Desprez Veuve & Fils SAS, Président de l'Association des Sélectionneurs Français — Innovations en termes de protection des cultures et apports de l'amélioration génétique.

 

André FOUGEROUX - Académie d'agriculture de France, Président de la Commission "Ravageurs et Auxiliaires" de Végéphyl — Quelle agriculture voulons-nous ?

 

Olivier GUERRET – Directeur de l’Innovation et du Marketing, M2i — Développement d’une technique de confusion sexuelle grâce à un procédé d’encaspulation douce.

 

François KEPES – Membre de l’Académie des Technologies, Membre correspondant de l’Académie d’agriculture de France — Apport de la biologie de synthèse.

 

Bernard LE BUANEC - Membre de l'Académie d'agriculture de France, Membre fondateur de l'Académie des Technologies — Les défis techniques de l’agriculture et l’apport des technologies.

 

Jean-Yves LE DEAUT - Biochimiste, Professeur des Universités et Parlementaire Honoraire, ex-Président de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (Opecst) et membre de l'Académie d'agriculture de France — Agriculture du futur : s’appuyer sur les savoirs et non sur les croyances.

 

Benoit RABILLOUD - Président de Bayer France — Contribuer à la transformation de l’agriculture grâce à des solutions combinatoires.

 

Catherine REGNAULT-ROGER - Professeur des Universités émérite à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (E2S UPPA), Académie d'agriculture de France, Académie nationale de Pharmacie, Haut Conseil des Biotechnologies — Agriculture et Chimie : une synergie plus que séculaire !

 

Marie-Emmanuelle SAINT-MACARY - Docteur en physiologie végétale et Gilbert GARAPIN - Docteur en Agronomie, société Frayssinet — Biostimuler l’interface sol/plante pour l’amélioration des productions végétales.

 

Jean-Marc SENG et Patrick SAINDRENAN – Institut des Sciences des Plantes de Paris-Saclay (IPS2) — Nouvelles approches en protection des plantes : les défis de la recherche

 

 

Résumé :

 

Les relations actuelles entre Agriculture, Chimie et attentes de la Société sont loin d’être simples, comme l’illustrent les prises de positions publiques récentes de certains. Pourtant, des relations sereines entre ces trois acteurs sont indispensables, ainsi que ce fut longtemps le cas. Par exemple, la synergie entre l’agronomie scientifique et la chimie a permis au 20ème siècle la découverte des fondements de l’alimentation des plantes et de la lutte contre les bio-agressions, si utiles à la production agricole et aux consommateurs.

 

Au 21ème siècle, face aux besoins planétaires en termes d’alimentation et d’environnement, l’urgence est de développer une Agriculture raisonnée qui limite son impact sur les sols, l’eau et l’air, qui préserve la biodiversité et qui consomme le minimum d’énergie envisageable. Pour produire mieux et plus, il faut développer la recherche et l’innovation technologique. La Chimie a sa place dans cette stratégie avec la conception de nouveaux produits en étroite liaison avec la biologie et l’écologie, et en fonction d’évaluations complètes et intégrées de leurs effets.

 

Le citoyen et le consommateur souhaitent que les innovations de la chimie contribuent à une amélioration de l’alimentation proposée et de la protection des plantes. Ces enjeux majeurs reposent sur une coopération transdisciplinaire accrue. Des exemples de cette coopération vous seront présentés par des experts scientifiques, universitaires ou industriels, dans les principaux thèmes actuels de la recherche agronomique et agro écologique.

 

Ce colloque est ouvert à un large public avec une attention particulière aux lycéens et à leurs enseignants. Le niveau des interventions se veut accessible à tous pour permettre un large débat. »

 

 

Le message qui devrait être interdit de diffusion

 

Faisons un autre copier-coller : le résumé de l'intervention de M. Thierry Caquet :

 

« Recherche agronomique et transition agroécologique.

 

Thierry CAQUET

 

INRAE – Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement

 

L’agroécologie vise à valoriser les processus biologiques pour couvrir à la fois les attentes de production et l’ensemble des autres services écosystémiques fournis par les agroécosystèmes. A travers les pratiques, il s’agit de favoriser les fonctionnalités écologiques qui garantissent la pérennité des systèmes, notamment en termes de reconstitution de stocks de nutriments et de maintien du potentiel productif. Une des motivations est de renforcer la résilience des agroécosystèmes face à un contexte changeant. La réduction de la vulnérabilité des agrosystèmes, autrefois permise par un recours de court terme aux intrants, peut désormais être pensée au travers d’une plus grande stabilité des productions dont la diversité serait un facteur essentiel. La transition agroécologique va donc notamment viser la substitution des intrants par des processus biologique pour aboutir à des systèmes plus divers et résilients, mieux adaptés aux évolutions de l’environnement et aux attentes sociétales.

 

Un premier enjeu de la transition est de passer d’un paradigme fondé sur "l’individu idéal", qui vise à obtenir l’individu, animal ou végétal, le plus performant dans un environnement rendu optimal et qui a forgé les systèmes agricoles actuels, à un nouveau paradigme fondé sur les interactions entre individus et leur intégration dans des écosystèmes, qu’il s’agisse du champ ou du paysage. La recherche s’intéresse alors aux fonctions et services écosystémiques, en s’inspirant des recherches en écologie fonctionnelle, qu’il s’agit d’adapter et de mettre à profit.

 

Un second enjeu est de passer d’un paradigme basé sur des normes et des référentiels, qui permet leur utilisation partout et en toutes circonstances (pour le conseil, la vente, etc.), et qui était devenu l’objectif de l’accompagnement de la production agricole, à un paradigme de diversification sociotechnique, spécifique d’un milieu et aboutissant à des trajectoires des filières avec des transitions voire des ruptures. Les systèmes correspondants sont alors caractérisés par des valeurs, des dimensions humaines, économiques et sociologiques, assumées, reconnues voire aidées, dans les territoires.

 

Trois domaines prioritaires pour la recherche agronomique en appui à la transition agroécologique ont été identifiés [1] : (i) placer le vivant au cœur de la conception des agroécosystèmes, et ceci à toutes les échelles ; (ii) considérer la diversité des agroécosystèmes et l’hétérogénéité des produits ; et (iii) favoriser le changement d’échelle de l’agroécologie en prenant en compte des étendues spatiales supérieures à celles de la parcelle ou de l’exploitation. La transition agroécologique implique un processus adaptatif qui se construit en avançant, dans une trajectoire qui n’est pas totalement définie au préalable : la phase de transition apparaît donc aussi comme un objet de recherche en tant que tel.

 

[1] Caquet T., Gascuel C. & Tixier-Boichard M., Agroécologie – Des recherches pour la transition des filières et des territoires. Editions Quae, Versailles, 2020.

 

Mots Clés : Diversification, Reconception, Changement d’échelle, Trajectoire.

 

 

Le communiqué de presse des Ateliers d'Écologie Politique

 

Notez que si l'intervention de M. Thierry Caquet devait être interdite de diffusion, cela renforcerait la nature alléguée du colloque, à savoir « [u]n cas d’école d’instrumentalisation des sciences par l’agro-industrie ». Ils sont forts ces génies !

 

Le communiqué de presse a le mérite de synthétiser les griefs exposés par ces Messieurs-Dames dans leur lettre ouverte, jointe au communiqué et que je me dispenserai de reproduire ici :

 

« La santé et l’environnement sont-ils solubles dans la chimie ? Un cas d’école d’instrumentalisation des sciences par l’agro-industrie.

 

Dans une lettre ouverte, des scientifiques dénoncent la participation de l’INRAE à un colloque organisé par la Maison de la Chimie le 4 novembre prochain. Ce colloque, intitulé "Chimie et agriculture durable : un partenariat en constante évolution" est analysé comme un cas d’école de manipulation de la démarche scientifique à des fins d’influence. En effet, il annonce viser un large public, en particulier les jeunes et le personnel enseignant, alors que son programme souffre de sérieux manquements tant du point de vue scientifique qu’éthique.

 

Sur le plan scientifique, la présentation de la journée privilégie une approche agricole productiviste, notoirement inadaptée aux enjeux écologiques globaux et aux questions scientifiques sur la transition vers des systèmes alimentaires durables. Sur le plan éthique, la journée est caractérisée par une sous-représentation des recherches agroécologiques, la sur-représentation des industries, très peu d’intervenantes féminines, et inclut un animateur de session connu pour ses positions climatosceptiques. Ainsi, alors que nos systèmes alimentaires sont un enjeu de bien commun, ce colloque défendra principalement l’intérêt des industriels de la chimie tout en prétendant présenter une résolution scientifique consensuelle aux controverses.

 

Le directeur scientifique environnement de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) y est le seul représentant d’un institut de recherche public, apportant ainsi une caution académique à cette journée. Dans leur lettre, publiée sur le site internet de l’Atécopol, les scientifiques des ateliers d’écologie politique de Toulouse, Montpellier, Paris Ile de France et Rennes demandent au PDG de l’INRAE d’annuler la participation de son institut. Ils lui demandent également de mettre en place une ligne de démarcation forte par rapport à de tels événements car, selon les signataires, "les institutions publiques à vocation scientifique ont la mission essentielle de garantir l’absence de toute collusion entre la recherche académique et des intérêts privés qui pourrait se faire au détriment de l’intérêt général".

 

Le colloque n'a pas encore eu lieu que ces gens de la recherche qui osent se réunir sous le vocable d'« écologie politique » (!) en ont déjà identifié les finalités sournoisement dévoyées.

 

Le reproche de sous-représentation féminine et l'ad hominem à l'encontre d'« un animateur de session connu pour ses positions climatosceptiques » sont pathétiques.

 

Et, bien sûr, ces gens tiennent à ce que soient appliquées leurs règles claniques auto-proclamées sur les liens qui devraient régir les relations – l'absence de relations en fait – entre la « recherche académique » (pour l'INRAE ?) et les « intérêts privés ». Il y a bien une suite... au conditionnel. Mais ce n'est que littérature.

 

Bienvenue dans le merveilleux monde de l'« écologie politique ». Bienvenue au crépuscule de la raison.

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J
cette semaine,au moment de midi une radio voulait parler de soutenir les agriculteurs et les éleveurs elle a interviewé un directeur de recherche de l'inrae et parlée du problème des betteraves..c'était une bonne intention.j'ai été surpris qu'avant de parlée de durée de vie(diminution de moitié tout les 125 jours)ce directeur dise que les nicot....étaient un problèmes pour culture suivante.Il ne doit pas connaitre fonction exponentielle car apres diviser par2 en 125j vous êtes au quart a 250 au 1/8 a 375 jours et 1/16 quand culture suivante est en fleurs
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U
Il est bien connu des écologistes que les plantes ( et le animaux ) ne synthétisent aucune molécule ...
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G
En effet se contenter de dire que le colloque est vicié parce qu'il y des intervenants industriels est un peu court. Cependant la lettre ne dit pas ça : elle dit que ces industriels promeuvent un modèle agricole inadapté aux problèmes écologiques (biodiv et climat). Ils suggèrent également que, puisqu'on ne sait pas découpler croissance et émission de CO2, tout ce qui se fera dans le but de gagner des thunes et pas juste de régler les problèmes écologie sera voué à l'échec. Ca tient la route comme argument ça ou pas ?
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I
M Gianni<br /> J'entends vos remarques et j'y répond<br /> Déjà non, ces industriels ne promeuvent pas un modèle agricole inadapté, au contraire, l'agriculture biologique ne peut répondre aux attentes écologiques et sociales à elle seule, elle doit cohabiter avec l'agriculture scientifique qui utilise notamment des OGM et des pesticides. Le problème avec ce groupe des 145 est qu'il prône une agriculture exclusivement biologique. Pour en savoir plus, je vous invite à lire ce blog et à suivre sur twitter des gens comme agritof80, Yann Duroc, Serge Zaka et Emmanuelle Ducros. <br /> Le gain d'argent, qu'en penser ? Je suis d'accord avec vous, dans ces entreprises, la direction se fait plus d'argents que les chercheurs ou les ouvriers et il faudrait rééquilibrer les gains. Cependant, on ne peut nier que les ouvirers et les chercheurs vont aussi toucher qq chose. Est-ce scandaleux ? Je ne pense pas qu'il soit choquant que des gens soient rémunérés pour leur travail.<br /> Pour la croissance et les émissions de CO2, je suis d'accord que, face aux pb écologiques il faut adopter une certaine décroissance, mais elle doit être ciblée en fonctiond es secteurs. Par exemple, je ne pense pas qu'il faut une décroissance de l'agriculture alors qu'il faut nourrir la population.
F
« tout ce qui se fera dans le but de gagner des thunes et pas juste de régler les problèmes écologie sera voué à l'échec »<br /> <br /> Voilà. L’argent c’est très vilain (sauf pour financer les labos publics où des chercheurs désintéresse œuvrent pour le bien commun qu’ils ont eux même défini). L’idée que le même argent puisse servir à faire progresser les pratiques de l’industrie (sous leurs conseils éclairés) ne les effleure pas.
R
Le Nouvel Obs a publié il y a quelques semaines un article qui répertorie (partiellement) les divers secteurs et administrations publiques où les groupuscules radicalisés et activistes écolo-biobio gangrènent. Ils sont partout.
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I
Et bien voilà une sacré belle brochette de chercheurs biotausaurus obscurantistes. Ah ça leur déplaît de voir les scientifiques de labos publics faire des confs avec des industriels ? J'espère qu'ils savent que les labos publics ont abandonné la recherche sur le génie génétique et la chimie en bonne partie à cause des pressions des biotausaurus militants, laissant les industriels privés s'emparer de ces domaines. Maintenant il est trop tard pour pleurer, Messieurs, Mesdames biotausaurus. Du coup si cela vous déplaît quand même, j'espère que quand vous faites des colloques, vous n'invitez pas des industriels du bio qui sont aussi des gens du secteur privé qui ne regardent que des intérêts persos ? Pour le ratio homme femme... 13 hommes pour 3 femmes... la parité n'est pas respecté, et alors ? Ce n'est pas les compétences qui comptent ? A ben oui c'est vrai dans la logique woke le sexe et l'éthnie et l'orientation sexuelle compte autant voir plus que les compétences. Mais vous même, vous la respectez la parité, les biotausaurus ? Alors j'ai compté les membres de votre collectif, on a sur 145 chercheurs 83 hommes pour 61 femmes, soit 22 hommes de plus. Pas très paritaire tout cela, j'espère que vous allez recruter plus de meufs sinon je vous prendrai pas au sérieux les biotausaurus. PS et puis pourquoi parité = autant d'hommes que de femmes, les intersex alors ? Ils sont où chez vous ? Et puis j'espère aussi qu'il y a au moins 50% de racisés, 30% de gays, 20 % minimum de non-binaires et de trans, sinon, c'est que vous vous inscrivez dans la logique de la domination oppressive systémique des minorités par la dictature blantriarcale hétérocentrée. Et tant que vous y êtes, 30% d'handicapés pour montrer votre opposition à l'oppression validiste et 15% de membres du CCIF pour montrer votre opposition à l'islamophobie d'Etat. <br /> <br /> Et pour le climato sceptique, bon là on s'en fout qu'il soit climato sceptique, tant qu'il est compétent en agriculture c'est ce qui compte.
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