Jusqu'où peut aller l'inculture en agriculture et environnement ? Loin... très loin...
(Source)
Notre ami Yann Kindo s'était fendu en mai 2020 d'un très didactique et un brin rigolard « Le mystère des coquelicots de Privas – Une petite étude de cas d’écologie et de zététique appliquées ». Il y était question de coquelicots dans une friche. Il pourra l'envoyer, dédicacé, à l'auteur du gazouillis ci-dessus.
Ici, puisqu'il y est fait référence à un agriculteur, il serait question d'un champ :
« Dimanche dernier : Moncourt Fromonville, pays de Nemours, je tiens à féliciter cet agriculteur qui nous propose des coquelicots à perte de vue, ce qui signifie qu’il n’a pas utilisé de #glyphosate. Voilà une bonne nouvelle. »
Un champ cultivé qui aurait « dérapé », avec un désherbage de printemps raté à cause des conditions météo, ou un champ qui a été laissé en friche ? Difficile à dire. On distingue bien des coquelicots ainsi que de la folle avoine et, apparemment, du blé.
Dans le premier cas, nous plaindrons l'agriculteur et nous nous lamenterons : il ne nous fournira pas grand-chose à manger... à supposer qu'il y envoie la moiss'batt'.
Quant à l'auteur du gazouillis, on pourra aussi le féliciter pour l'illustration du niveau d'inculture et de désinformation qui règne en France au sujet de l'agriculture et de l'environnement.
Si l'agriculteur avait utilisé du glyphosate sur sa culture, il l'aurait... détruite.
Ne croyez pas que ce soit ici l'inculture d'un « écolo ». L'auteur du gazouillis note sur sa page qu'il a été élu le 15 mars 2020 à Nemours... et c'est sur la liste les Républicains.
Et il persiste en réponse à M. Michel Fouchault, conseiller régional du groupe Libres Républicains Indépendants.
(Source)
Nous devons cependant faire une autre lecture de cet échange : les réalités de l'agriculture ne sont pas assez présentes dans les médias, ce qui permet à ce genre d'inculture de prospérer.