Dans le Point, M. Jean-Paul Pelras nous explique « Pourquoi Macron a eu raison de visiter une serre de tomates »
Glané sur la toile 531
« Pourquoi Macron a eu raison de visiter une serre de tomates » ? En résumé :
« L'écrivain Jean-Paul Pelras, ancien maraîcher, dénonce les postures des producteurs bio de tomates, qui mettent en péril la production nationale. »
Nous répéterons cependant : ce ne sont pas les producteurs bio qui sont en cause, mais les idéologues fondamentalistes de la production dite biologique.
Un début en fanfare :
« Quel étrange pays que le nôtre où l'on proclame le lundi, car la pénurie guette, qu'il faut soutenir le monde paysan, et où l'on dicte aux agriculteurs, le mardi, car les environnementalistes sont en embuscade, leur façon de produire.
Parce que le chef de l'État, pour rendre hommage à la "seconde ligne", a choisi de se rendre chez un serriste finistérien produisant des tomates hors sol, la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) s'est empressée de dénoncer "l'absence totale de vision écologique de l'Élysée". La Fnab qui, rappelons-le, militait il y a quelques mois pour que la production de tomates bio françaises soit interdite sous serres chauffées. Résultat des courses, plus aucune tomate bio ne peut être commercialisée dans notre pays avant le 1er mai si elle a été produite de cette façon. Pendant ce temps, nous importons de la tomate hollandaise chauffée et, bien entendu, de la tomate en provenance d'Espagne ou le smic mensuel est de 1 108 euros contre 1 539 de ce côté-ci des Pyrénées. Précisons encore que 60 % des tomates importées (en valeur) proviennent du Maroc où le smic mensuel agricole est de 179 euros… Ou comment, par ricochet, le discours du moins-disant technique encourage l'importation du moins-disant social. »
Pour la suite, allez sur site.
Notons que la dernière phrase s'appliquera à bien d'autres domaines si, d'aventure, il viendrait à l'idée de nos gouvernants de suivre dans leur délire ceux qui préconisent de renverser la table « le jour d'après ». À moins, évidemment, de fermer les frontières aux importations... ce qui impliquerait nécessairement une fermeture aux exportations. Soyons clair : pourquoi les Marocains achèteraient alors notre blé, et non l'ukrainien, si nous refusons d'acheter leurs tomates ?
yann 07/05/2020 13:37
yann 11/05/2020 12:31
Il est là, fils spirituel de Seppi 07/05/2020 20:50
le troll 06/05/2020 15:26
Il est là, fils spirituel de Seppi 07/05/2020 13:02
le troll 06/05/2020 23:16
Il est là, fils spirituel de Seppi 06/05/2020 20:53
yann 06/05/2020 12:52
Il est là, fils spirituel de Seppi 06/05/2020 12:51
Il est là, fils spirituel de Seppi 06/05/2020 20:45
Coq de France 06/05/2020 15:32
Jean 06/05/2020 12:43