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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Alerte aux pucerons! Petites bêtes et impasses techniques agricoles », une vidéo de Mme Emmanuelle Ducros

5 Mai 2020 , Rédigé par Seppi Publié dans #Agronomie

« Alerte aux pucerons! Petites bêtes et impasses techniques agricoles », une vidéo de Mme Emmanuelle Ducros

 

Glané sur la toile 530

 

 

 

Les points oranges sur la carte signalent les sites où le seuil de traitement contre les pucerons était dépassé au 24 avril. (Source)

 

 

Super-pédagogique, Emma !

 

« Une autre épidémie, qui touche les plantes, est en train de se répandre en France. Une attaque de pucerons qui met des pans entiers de l’agriculture française dans une impasse technique.

 

Une invasion de pucerons, aussi énorme que précoce, déferle sur la France et affecte la plupart des cultures.

 

Ces petits insectes suceurs de sève handicapent le développement des plantes et propagent des maladies graves pour les récoltes. Hélas, l’abandon de certains traitements, sans que cela soit bien justifié du point de vue de l’environnement, laisse les agriculteurs sans solutions pérennes. En jeu: la survie de filières agricoles, le risque de devoir importer plus et la variété des cultures, gage de durabilité.

 

Merci à l’entomologiste Étienne Herrbach, à Christophe Boizard, Benjamin Thirouin et Vincent Guyot pour avoir partagé leurs expériences et images. »

 

 

M. Christophe Boizard a aussi produit un fil Twitter très instructif. En voici le premier gazouillis

 

 

 

 

Pour l'ampleur du problème, le voulez-vous d'un site spécialisé, le Betteravier ?

 

« Face à de fortes attaques de pucerons sur les betteraves, la CGB demande au ministère de l’Agriculture deux dérogations sur le Teppeki, afin de pouvoir utiliser cet insecticide dès le stade 2 feuilles et en deux traitements si nécessaire.

 

L’année 2020 pourrait être celle de tous les dangers pour la jaunisse. Depuis une semaine, les betteraves subissent des attaques de pucerons verts dans la quasi-totalité des régions betteravières. Ces attaques précoces et inédites par leur ampleur, s’expliquent par les conditions climatiques très favorables de cet hiver (peu de gel) et des températures printanières élevées. Mais cette situation est surtout la conséquence directe de l’interdiction d’utiliser des semences traitées aux néonicotinoïdes depuis l’année dernière.

 

Aujourd’hui, il ne reste plus que deux produits autorisés pour lutter contre les pucerons verts sur betteraves : la flonicamide (Teppeki) homologuée pour un passage à partir du stade 6 feuilles et le spirotétramate (Movento), autorisé à titre dérogatoire en 2019 et en 2020 pour 2 passages, à partir du stade 2 feuilles.

 

Ces produits ont démontré leur efficacité en 2019, qui fut une année de pression des pucerons verts modérée. L’année 2020 pourrait en revanche présenter un tout autre scénario, comme le laisse présager cette pression importante des pucerons dès le mois d’avril.

 

Dans un communiqué du 24 avril, la CGB indique que le seul produit utilisable à un stade végétatif précoce (Movento) est purement systémique et que son efficacité est insuffisamment rapide et durable en cas de forte infestation. À l’inverse, le Teppeki combine plusieurs modes d’actions dont le contact et s’avère ainsi plus opérant dans la situation actuelle, notamment avec des levées décalées dues aux manques de pluies. »

 

Voulez-vous des témoignages de la profession agricole ?

 

 

(Source)

 

 

(Source)

 

 

(Source)

 

 

(Source)

 

 

(Source)

 

 

Et voici pour les décideurs politiques paucineuronaux et maxi-idéologisés :

 

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C
L'agriculture intensive, le principal fléau !<br /> <br /> Ils élèvent les pucerons et pleurnichent, ils sont trop fort .<br /> <br /> Tellement fort qu'ils ne prennent même pas leur connerie.<br /> <br /> Ces pitres ne savent vraiment rien produire sans être dépendant des saloperies pesticides /ogm.
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I
De qui parlez vous Bionel mon ami ?
C
@Il est là, fils spirituel de Seppi<br /> <br /> Demandez donc à celle qui dans le bon rôle de godiche récite sont refrain sans rien connaitre sur le sujet ni comprendre ce qu'elle raconte...Une calamité !
I
Allons, Bionel mon ami, un petit coup de complotisme ? Comme ça, on accuse les agriculteurs en conventionnel d'élever des pucerons pour attaquer leurs champs ? Allez, Bionel mon ami, montrez-moi vos preuves que je rigole
M
Encore une erreur de nos politiciens avides de voix pour leur prochaine élection, et de nos bobos écolos ! ce n'est pas grave, on importera , mais on n'utilisera plus de "méchants produits", car il n'y aura plus d'agriculture compétitive ! Cherchez l'erreur !
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I
Je suis impatient de voir ce que les biotausaurus vont nous dire sur les capacités de l'agriculture biologique a lutté contre les pucerons. Ah ben oui, les pucerons préfèrent sans doute attaquer les champs protégés par les pesticides
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I
@Seppi<br /> <br /> Ca doit être ça l'astuce, vivre en harmonie avec la nature, cmme ça la nature envoie des coccinelles manger des pucerons pour remercier les humains de prendre soin d'elle.<br /> Et puis n'oublions pas qu'avec de la poudre de corne de vache, on peut tout faire, même repousser des pucerons. M'étonnerai pas que ce soit des serviteurs d'Arhiman
S
@ Il est là, fils spirituel de Seppi le mardi 05 mai 2020 à 12:39<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Nooon ! Elle ne lutte pas ! Elle travaille AVEC la Nature (avec une majuscule), et les pucerons -- et virus transmis par les pucerons -- font partie de la Nature…<br /> <br /> Plus sérieusement, on élimine ou limite les espèces cultivées "à problèmes" et on dispose de quelques de quelques… enfin… des choses NATURELLES...
D
Pour info, la fève est une matière première utilisée en aquaculture: grace à l'extrusion qui élimine des facteurs antinutritionnels, elle devient un ingrédient intéressant de part sa reneur en protéines et son amidon. Dans le contexte de limitation des sources de protéines de,poisson (farines de poisson), c'est une avancée remarquable. En 20 ans, nous sommes passés d'aliments truite/saumon à plus de 60 % de produits d'origine marine (farine et huile de poisson), à moins de 20 % aujourd'hui.<br /> Sauf que...avec la limitation d'outils de lutte contre les différents ravageurs, les surfaces en fèverolles, colza se réduisent d'années en années, ce qui pose des problèmes d'approvisionnements et même de survie des ces activités (perte de compétitivité).<br /> Qui plus est, moins de fèves et de colza ne font pas l'affaire des abeilles.<br /> Bref, un exemple, parmi d'autres, de décisions prises à partir de considérations idéologiques dont le remède sera pire que le mal.<br /> Par contre, monter des usines à gaz pour favoriser la production de farines d'insectes, ça , on sait faire (bien qu'avec la méga crise actuelle, je pense que ces projets vont vite capoter).
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S
@ douar le mardi 05 mai 2020 à 12:22 <br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> Merci pour cette information.<br /> <br /> Et, s'agissant de l'alimentation des poissons, il y a aussi l'impasse sur les OGM, les camélines modifiées