« Alerte aux pucerons! Petites bêtes et impasses techniques agricoles », une vidéo de Mme Emmanuelle Ducros
Glané sur la toile 530
Les points oranges sur la carte signalent les sites où le seuil de traitement contre les pucerons était dépassé au 24 avril. (Source)
Super-pédagogique, Emma !
« Une autre épidémie, qui touche les plantes, est en train de se répandre en France. Une attaque de pucerons qui met des pans entiers de l’agriculture française dans une impasse technique.
Une invasion de pucerons, aussi énorme que précoce, déferle sur la France et affecte la plupart des cultures.
Ces petits insectes suceurs de sève handicapent le développement des plantes et propagent des maladies graves pour les récoltes. Hélas, l’abandon de certains traitements, sans que cela soit bien justifié du point de vue de l’environnement, laisse les agriculteurs sans solutions pérennes. En jeu: la survie de filières agricoles, le risque de devoir importer plus et la variété des cultures, gage de durabilité.
Merci à l’entomologiste Étienne Herrbach, à Christophe Boizard, Benjamin Thirouin et Vincent Guyot pour avoir partagé leurs expériences et images. »
M. Christophe Boizard a aussi produit un fil Twitter très instructif. En voici le premier gazouillis
Pour l'ampleur du problème, le voulez-vous d'un site spécialisé, le Betteravier ?
« Face à de fortes attaques de pucerons sur les betteraves, la CGB demande au ministère de l’Agriculture deux dérogations sur le Teppeki, afin de pouvoir utiliser cet insecticide dès le stade 2 feuilles et en deux traitements si nécessaire.
L’année 2020 pourrait être celle de tous les dangers pour la jaunisse. Depuis une semaine, les betteraves subissent des attaques de pucerons verts dans la quasi-totalité des régions betteravières. Ces attaques précoces et inédites par leur ampleur, s’expliquent par les conditions climatiques très favorables de cet hiver (peu de gel) et des températures printanières élevées. Mais cette situation est surtout la conséquence directe de l’interdiction d’utiliser des semences traitées aux néonicotinoïdes depuis l’année dernière.
Aujourd’hui, il ne reste plus que deux produits autorisés pour lutter contre les pucerons verts sur betteraves : la flonicamide (Teppeki) homologuée pour un passage à partir du stade 6 feuilles et le spirotétramate (Movento), autorisé à titre dérogatoire en 2019 et en 2020 pour 2 passages, à partir du stade 2 feuilles.
Ces produits ont démontré leur efficacité en 2019, qui fut une année de pression des pucerons verts modérée. L’année 2020 pourrait en revanche présenter un tout autre scénario, comme le laisse présager cette pression importante des pucerons dès le mois d’avril.
Dans un communiqué du 24 avril, la CGB indique que le seul produit utilisable à un stade végétatif précoce (Movento) est purement systémique et que son efficacité est insuffisamment rapide et durable en cas de forte infestation. À l’inverse, le Teppeki combine plusieurs modes d’actions dont le contact et s’avère ainsi plus opérant dans la situation actuelle, notamment avec des levées décalées dues aux manques de pluies. »
Voulez-vous des témoignages de la profession agricole ?
(Source)
(Source)
(Source)
(Source)
(Source)
Et voici pour les décideurs politiques paucineuronaux et maxi-idéologisés :
[REPOR’TERRE] Betteraviers
— CGB (@CGB_FR) April 26, 2020
faites comme @PeleAlexandre planteur de @_MissBetter dans le centre, témoignez d'une réalité aberrante...toutes vos voix se feront entendre pour faire revenir @dguillaume26 et le gouvernement à la raison @SanderFranck @CGB_IledeFrance pic.twitter.com/zaYMGNljhi
Conséquences de l'interdiction des #néonicotinoïdes sur la production des céréales en 🇨🇵 et sur notre #indépendancealimentaire @Fragritwittos @Agridemain @AGPB_Cerealiers @dguillaume26 @EmmanuelMacron @ChLambert_FNSEA #OnVousNourrit @emma_ducros @LCDAgri @Presdechezvous pic.twitter.com/Z6p8gDz0S3
— Francois Arnoux (@FrancoisArnoux) April 29, 2020