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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Coronavirus : une punition divine ? » de M. Jean-Paul Krivine

24 Avril 2020 , Rédigé par Seppi Publié dans #Covid-19, #critique de l'information

« Coronavirus : une punition divine ? » de M. Jean-Paul Krivine

 

Glané sur la toile 525

 

 

C'est sur un autre registre que celui sur lequel M. Jean-Paul Krivine s'est exprimé, mais le mécanisme est le même (source). N.B. : les plaies d'Égypte étaient au nombre de dix...

 

 

L'Express a interviewé M. Jean-Paul Krivine, Président de l'Association Française pour l'Information Scientifique (AFIS), et cela a donné : « Coronavirus : "Dans les déclarations de Hulot, il y a un relent de punition divine" » (derrière un péage).

 

Le texte a été repris sur le site de l'AFIS avec un titre plus court, « Coronavirus : une punition divine ? »

 

Le début :

 

« L’Express : Nicolas Hulot a déclaré que la crise du coronavirus constitue une "sorte d’ultimatum de la nature", et que celle-ci "nous envoie un message". De son côté, Noël Mamère, dans une tribune publiée par Le Monde, met en cause le fait que "nous portons atteinte au monde sauvage" qui fait que, en détruisant son habitat, nous rapprochons ce monde de nous "au risque de nous transmettre ses virus qui sont pathogènes pour l’homme". Est-il juste, d’un point de vue scientifique, de relier le coronavirus à des causes écologiques ?

 

Jean-Paul Krivine : Nombreux sont ceux qui chercheront dans la crise que nous connaissons aujourd’hui une justification a posteriori de tous leurs combats antérieurs. Les déclarations "je vous l’avais bien dit" qui vont fleurir seront accommodées à toutes les sauces et la science sera invoquée par tous comme preuve définitive de leur propos. Ainsi, l’association Nous voulons des coquelicots qui milite pour l’interdiction des pesticides dits de synthèse n’a pas attendu bien longtemps pour voir "les parallèles évidents entre la crise du coronavirus et l’expansion sans fin des pesticides" et pour affirmer que "la science est de [son] côté" et que cette science "montre que les pesticides sont un poison universel". Face à cela, elle préfère les "pesticides naturels".

 

En fait, nombreux sont ceux qui cherchent déjà dans cette crise une justification des mesures socio-politiques qu'ils souhaiteraient prendre ou voir prises après la crise – voire pendant... –, et ce, quitte à tordre les faits.

 

Il est assez ironique de voir les apôtres de la décroissance et du repli économique et social attendre, certains explicitement, les miracles que devraient prodiguer une science et une technologie qui se déploient déjà et ne sauraient se déployer que dans un système ouvert. La décroissance et le repli économique ne sont pas de mise quand il s'agit de leur propre santé...

 

Sur un autre registre, on peut aussi lire « [Chronique] Le coronavirus, une "punition divine" contre les Occidentaux, selon une ministre zimbabwéenne ».

 

 

 

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