« Coronavirus : la France n'aura pas faim, mais les autres pays ? » de Mme Géraldine Woessner dans le Point
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Encore un article frappé au coin du bon sens de Mme Géraldine Woessner que ce « Coronavirus : la France n'aura pas faim, mais les autres pays ? » paru dans le Point le 8 avril 2020.
En chapô :
« Des centaines de millions de personnes dépendent, pour leur survie, des exportations en céréales d'une quinzaine de pays dans le monde, dont la France. »
En voici le début :
« Alors que nos journaux s'interrogent quotidiennement sur la capacité des distributeurs français à maintenir dans leurs rayons différentes marques de pâtes, du lait bio et nos saveurs préférées de yaourt, d'autres ont des angoisses autrement plus pressantes. Auront-ils à manger… tout court ?
Ces derniers jours, l'ONU et l'OMS se sont efforcées de sonner l'alarme, sans être réellement entendues : les perturbations liées au coronavirus font courir un risque de pénurie alimentaire mondial, qui impacterait terriblement les pays les plus pauvres comme les moins bien dotés en terres agricoles, bien au-delà des 812 millions de personnes souffrant déjà de malnutrition dans le monde.
La France n'aura pas faim
"Il y a quelque chose de paradoxal à voir les débats se focaliser, chez nous, sur les épandages d'engrais printaniers de l'agriculture, alors qu'ils représentent la sécurité alimentaire de plusieurs pays", relève Sébastien Abis, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et coauteur de l'ouvrage annuel Le Déméter, sorte d'encyclopédie des enjeux alimentaires dans le monde. »
« Il y a quelque chose de paradoxal » ? Oui, coronavirus ou pas... Et encore plus quand on sait que les engrais et produits de protection des plantes représentent la sécurité alimentaire de la France, et même de ceux qui ont tenté d'instrumentaliser l'épisode de particules fines de fin mars pour faire avancer leur idéologie et les intérêts d'un secteur de l'économie.