Délinquance anti-spéciste (ou simplement stupide) : solidarité avec Étienne Fourmont
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M. Étienne Fourmont, éleveur à Viré-en-Champagne (Sarthe) et grand communicateur sur le métier d'agriculteur (sur Twitter et Youtube) a vu le mur de son silo de maïs tagué d'un « 2020 abolition », probablement dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
L'acte de délinquance a été signalé à la gendarmerie et M. Étienne Fourmont envisage de porter plainte. Mais ce serait encore mieux si le ministère public ouvrait d'office une enquête à laquelle M. Étienne Fourmont et les représentants de la profession agricole pourraient s'associer en tant que parties civiles.
M. Étienne Fourmont a aussi pris la bonne décision de rendre la chose publique (voir ci-dessus).
Il en est résulté un formidable élan de soutien de la part de collègues agriculteurs, de la presse agricole, de politiques et, surtout, de membres du public.
N'ayant pas de compte Twitter, je me joins à cet élan par ce billet.
Que cet acte soit l'œuvre préméditée de militants de l'une ou l'autre des organisations prétendant défendre la cause animale (il y en a au moins une qui se fait financer par et « roule » pour l'industrie émergente de la « viande » végétale ou artificielle) ou d'hurluberlus (toutefois sensibles à la « cause »), le résultat est une démonstration du crédit dont jouissent dans l'opinion publique les agriculteurs qui nous nourrissent.
Ce serait un bon sujet pour les médias généralistes, histoire de faire œuvre de salubrité publique et de civisme, et de contrebalancer l'empressement qu'ils mettent à relayer les thèses antispécistes à chaque intrusion – délictuelle – dans un élevage, non ?