Générations Futures, ça ose tout...
Il y a déjà quelque temps, la petite entreprise incorporée sous forme d'association Générations Futures avait publié un « rapport » dont on ne pouvait obtenir une copie qu'en la demandant par courriel. Ce que je fis... mais je ne reçus jamais le chef d'œuvre. Il paraît que le site était encombré par la multitude de demandes... Mais mon adresse courriel n'a pas été perdue pour tout le monde...
Je n'ai jamais donné mon consentement à être « informé » ou autrement démarché par le prestataire de services à ce biobusiness qui le lui rend bien sous forme de généreuses subventions. Et voici ce qui a atterri dans ma boîte hier :
C'est un long courriel dont je livre trois captures ci-dessus.
Nous ne pouvons qu'être flattés de savoir que « Grâce à vous, nous – c'est-à-dire Générations Futures – avons engrangé de nouvelles victoires en 2019 », notamment la « fin du chlorpyrifos, un insecticide qui impacte le cerveau des enfants ». C'est à peu près aussi juste que le propos d'un spectateur de match, supporter de l'une des équipes, qui tonitrue : « On a ga... gné ! »
Et voyez-vous ça : « de nombreuses missions nous – c'est-à-dire toujours Générations Futures – attendent ». La petite entreprise avance un peu masquée : « Plaidoyer [...] en favceur [sic] d'un modèle agricole réellement durable tel que l'agriculture biologique ».
Pour m'inciter à « faire chauffer la carte bleue », deux témoignages de soutien : le sénateur Joël Labbé et le Pr Charles Sultan...
On adore...
« ...J'ai pu profiter de leur expertise pour trouver les bons arguments, notamment en ce qui concerne l'impact des pesticides sur la santé humaine ! Depuis, je reste en relation régulière avec l'association pour les sujets sur lesquels je suis particulièrement investi... »
Voyons la chose sous l'angle opposé : que fait Générations Futures ? Du lobbying, non ?
Auprès du grand pourfendeur de « l'influence des lobbys sur parlementaires et gouvernement »...
(Source)
Pour le lobbying qui s'exerce « via [...] @JLabbeSenat », on a l'embarras du choix...
(Source)
Mais revenons au démarchage. C'est la deuxième fois. J'avais écrit il y a un an :
« On ne se refuse rien dans la petite entreprise... Mais merci quand même de m'avoir donné l'occasion de partager avec mes lecteurs la déontologie de Générations Futures. »
Merci, Générations Futures, de m'informer que chez vous, ça ose tout…