« Manger bio ou protéger l'environnement : cette étude qui montre qu'il va falloir choisir » de M. Gil Rivière-Wekstein sur Atlantico
Glané sur la toile 443
« Manger bio ou protéger l'environnement : cette étude qui montre qu'il va falloir choisir » est une réaction à un article scientifique que nous avons évoqué dans « Angleterre et Pays de Galles tout bio : la cata ! », à savoir « The greenhouse gas impacts of converting food production in England and Wales to organic methods » (les impacts en termes de gaz à effet de serre de la conversion de la production alimentaire aux méthodes biologiques en Angleterre et au Pays de Galles) de Laurence G. Smith, Guy J. D. Kirk, Philip J. Jones & Adrian G. Williams.
Auteur de « Bio fausses promesses et vrai marketing » et rédacteur pour la revue Agriculture et Environnement, M. Gil Rivière-Wekstein était la personne appropriée pour répondre aux questions d'Atlantico.
Le passage suivant mérite certainement d'être souligné :
« Cependant, il serait erroné de généraliser ces conclusions, car l'agriculture ne se réduit pas à deux modèles : le conventionnel contre l’agriculture biologique. La réalité est plus complexe, avec des pratiques agricoles très variées tant en conventionnel qu’en bio. Cela étant dit, il est vrai qu’on observe en général une baisse de rendement d’environ 40% en moyenne entre ces deux types de modèle. Cela implique que lorsqu’on prend comme unité de mesure la quantité produite, il va de soi qu’avec un rendement inférieur, on a besoin de davantage de surface pour produire la même quantité. D’où la nécessité de transformer des prairies en surfaces agricoles, ou alors - dans le cas où on manque de prairies –, en important les denrées alimentaires de l'étranger. »
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