Le GIEC et l'« agro-écologie » : le delirium tremens
L'« agro-écologie » ? Comment démontrer cette incroyable invasion du rapport du GIEC sur le changement climatique et les terres émergées par une idéologie extra-atmosphérique ?
Pour commencer, par la traduction (avec quelques barbarismes volontaires pour coller au texte) de la section 5.6.4.1(donc du chapitre 5) sobrement intitulée « Agro-écologie ».
5.6.4.1 Agro-écologie
L'agro-écologie (voir glossaire) (Francis et al. 2003 ; Gliessman et Engles 2014 ; Gliessman 2018) fournit des connaissances sur leur conception et leur gestion, y compris leurs dimensions sociale, économique, politique et culturelle (Dumont et al. 2016) [ma note : à quoi se rapporte « leur(s) »?]. Cela a commencé par une focalisation sur le niveau de la ferme mais s'est élargi pour inclure la gamme des activités du système alimentaire (Benkeblia 2018). L'agro-écologie renforce la résilience des systèmes grâce à des pratiques à forte intensité de connaissances reposant sur les systèmes agricoles traditionnels et à la cogénération de nouvelles observations et informations avec les parties prenantes au moyen d'une recherche-action participative (Menéndez et al. 2013). Elle fournit une vue multidimensionnelle des systèmes alimentaires au sein des écosystèmes, s'appuyant sur les connaissances locales et autochtones (CLA) et co-évoluant avec les expériences des populations locales, les ressources naturelles disponibles, l'accès à ces ressources et la capacité de partager et de transmettre les connaissances entre communautés et générations, en soulignant l’interdépendance de toutes les composantes de l’agro-écosystème et la dynamique complexe des processus écologiques (Vandermeer, 1995).
Au niveau de la ferme, les pratiques agro-écologiques recyclent la biomasse et régénèrent les activités biotiques du sol. Elles s'efforcent d'atteindre un équilibre dans les flux d'éléments nutritifs afin de garantir des conditions favorables du sol et de croissance des plantes, de minimiser les pertes d'eau et d'éléments nutritifs et d'améliorer l'utilisation du rayonnement solaire. Les pratiques incluent la gestion efficace du microclimat, la couverture du sol, la période de plantation appropriée et la diversité génétique. Elles cherchent à promouvoir les processus et services écologiques tels que le cyclage des nutriments, les interactions équilibrées prédateur/proie, la compétition, la symbiose et les changements successionnels. L’objectif général est de bénéficier aux communautés humaines et non humaines de la sphère écologique, avec moins d'impacts environnementaux et sociaux négatifs et moins d'intrants extérieurs (Vandermeer et al. 1998 ; Altieri et al. 1998). À partir d'un focus sur le système alimentaire, l'agro-écologie offre des options de gestion en termes de commercialisation et de consommation via la promotion de chaînes alimentaires courtes et d'une alimentation saine (Pimbert et Lemke 2018 ; Loconto et al. 2018).
L'agro-écologie a été proposée comme un ensemble clé de pratiques visant à renforcer la résilience au climat (FAO et al. 2018 ; Altieri et al. 2015). Celles-ci peuvent renforcer la diversité à la ferme (des gènes, espèces et écosystèmes) grâce à une approche paysagère (FAO 2018g). Les résultats incluent la conservation et la restauration des sols et donc la séquestration du carbone dans les sols, la réduction de l'utilisation d'engrais minéraux et chimiques, la protection des bassins versants, la promotion des systèmes alimentaires locaux, la réduction des déchets et un accès équitable à des aliments sains par le biais de régimes alimentaires nutritifs et diversifiés (Pimbert et Lemke 2018 ; Kremen et al. 2012 ; Goh 2011 ; Gliessman et Engles 2014).
Un principe de l'agro-écologie est de contribuer à la production alimentaire des petits exploitants (Altieri 2002). Étant donné que les événements climatiques peuvent avoir de graves conséquences pour les petits exploitants, il est nécessaire de mieux comprendre l'hétérogénéité de l'agriculture à petite échelle afin de tenir compte de la diversité des stratégies que les agriculteurs traditionnels ont utilisées et utilisent encore pour faire face à la variabilité climatique. En Afrique, de nombreux petits exploitants résistent aux extrêmes climatiques, voire s'y préparent, en minimisant les mauvaises récoltes grâce à une série de pratiques agro-écologiques (par exemple, biodiversification, gestion des sols et récupération de l'eau) (Mbow et al. 2014a). La résilience aux phénomènes climatiques extrêmes est également liée à la biodiversité à la ferme, caractéristique typique des systèmes agricoles traditionnels (Altieri et Nicholls 2017).
Les critiques de l'agro-écologie se réfèrent à son exclusion [refus] explicite de la biotechnologie moderne (Kershen 2013) et à l'hypothèse selon laquelle les petits exploitants agricoles constituent une unité uniforme sans hétérogénéité du point de vue du pouvoir (et donc de genre) (Neira et Montiel 2013 ; Siliprandi et Zuluaga Sánchez 2014). »
C'est à notre sens consternant.
La littérature pseudo-scientifique qui rejette la science et les technologies modernes au profit d'une vision idéalisée de l'agriculture du passé, censée être la voie de l'avenir, est certes abondante – et largement diffusée. Les idéologues y trouvent leur compte grâce à un tri sélectif. C'est ce qu'on peut conclure du texte ci-dessus, qui use et abuse des conditionnels et du semi-auxiliaire « pouvoir ».
Il faudrait aussi analyser les études et documents cités pour évaluer le sérieux du rapport.
Nous avons pioché au hasard Vandermeer et al., « Global change and multi-species agroecosystems: Concepts and issues » (changement global et agro-écosystèmes multi-espèces : concepts et questions). Leur résumé se termine par : « Les preuves ne sont pas encore conclusives. » Le mot « encore » traduit à l'évidence un biais intellectuel...
Pimbert et Lemke écrivent dans leur résumé de « Using agroecology to enhance dietary diversity » (utiliser l'agro-écologie pour promouvoir la diversité alimentaire) :
« Cependant, bien que l’agro-écologie puisse accroître la disponibilité et la qualité de la diversité alimentaire, ainsi que l’accès à celle-ci, pour une alimentation saine, elle ne doit pas être considérée comme une "solution technique" [technical fix] par les décideurs. La diversité à la ferme ne conduit pas automatiquement à la diversité dans l'assiette. »
Miguel A. Altieri ? Hors-concours ! Le rapport du GIEC cite notamment « Enduring Farms: Climate Change, Smallholders and Traditional Farming Communities » (agriculture durable : changement climatique, petits exploitants et communautés agricoles traditionnelles) coécrit avec Parviz Koohafkan en 2008. C'est une œuvre produite pour et publiée par le Third World Network, une organisation activiste hostile à l'économie capitaliste. Que ce texte ait été reproduit par la FAO (ici) – dont le deuxième auteur était un agent – ne lui confère pas plus de crédibilité sur le plan des politiques, notamment de développement. Il est du reste remarquable que les conclusions et recommandations font totalement l'impasse sur le recours aux technologies modernes. L'agro-écologie, c'est en définitive pour ces auteurs la poursuite des agricultures traditionnelles, dans leurs silos, avec quelques améliorations à la marge et surtout bonnes paroles et intentions.
Voyez aussi Neira et Montiel 2013... rien que le titre : « Agroecología y Ecofeminismo para descolonizar y despatriarcalizar la alimentación globalizada » (agro-écologie et écoféminisme pour décoloniser et dépatriarcaliser l'alimentation globalisée)...
En résumé, on peut avoir de très gros doutes sur la qualité du produit du GIEC qui, de toute évidence, est sorti de son domaine de compétence attribué.
On peut aussi s'agacer devant cette captation systématique de pratiques établies, largement mises en œuvre par des agricultures qui ne se revendiquent pas de l'agro-écologie, et l'implication que celle-ci en a l'exclusivité. Minimiser les pertes d'eau, par exemple ? C'est par exemple les techniques modernes d'irrigation...
Mais quand aurons-nous des groupes d'experts chargés d'informer les décideurs politiques capables de faire mieux que produire ce genre de salmigondis ? Cette avalanche de mots – certains creux, d'autres se référant à juste titre à des objets désirables, d'autre encore parfaitement incongrus – qui finit en n'importe quoi ?
Nous voulons agir sur le climat ? Mais avec cette « agro-écologie », c'est sans les outils modernes. Nous devons nourrir aujourd'hui 7,6 milliards d'êtres humains, 8,6 milliards en 2030 et 9,8 milliards en 2050 selon un rapport des Nations Unies de 2017 – une population déjà urbanisée à plus de 50 %, y compris dans des mégapoles et des conurbations et qui le sera aux deux tiers en 2050 ? Mais cette « agro-écologie » s'entiche de circuits courts...
(Source)
(Source)
Le discours de la FAO est similairement pollué, mais nous en sommes grandement épargnés, l'organisation étant tombée dans l'obsolescence.
Le GIEC a repris dans son glossaire la définition de l'« agro-écologie » de... l'IPBES, une source secondaire :
« Agro-écologie
La science et la pratique de l’application de concepts, principes et connaissances écologiques (c'est-à-dire les interactions et explications de la diversité, de l’abondance et des activités des organismes) à l’étude, la conception et la gestion d’agro-écosystèmes durables. Elle inclut les rôles de l'homme en tant qu'organisme central en agro-écologie par le biais de processus sociaux et économiques dans les systèmes agricoles [farming]. L’agro-écologie examine les rôles et les interactions entre toutes les composantes biophysiques, techniques et socio-économiques pertinentes des systèmes agricoles et de leurs paysages environnants (IPBES, 2019). »
La section 5.3.2.3 – qui précède donc la description de l'agro-écologie – traite de son rôle, ainsi que de celui de la diversification dans les options pour l'adaptation, les défis et les opportunités. Voici un morceau de bien-pensance – au conditionnel de prudence :
« L'adoption de pratiques agro-écologiques pourrait renforcer la résilience face aux chocs futurs, répartir les risques pour les agriculteurs et atténuer les conséquences de la sécheresse (Niles et al. 2018) (voir section 5.3.2.3). Traditionnellement, la gestion des risques est réalisée au moyen d'approches paysagères multifonctionnelles dans lesquelles l'utilisation des ressources est planifiée dans de vastes zones et des accords locaux sur l'accès aux ressources. La multifonctionnalité permet aux communautés vulnérables d'accéder à diverses ressources à différents moments et dans diverses conditions de risque (Minang et al. 2015). »
Niles et al., 2018 ? Une phrase tirée du tableau 2, de la ligne « préproduction » et de la colonne « co-bénéfices de l'adaptation »... mais sans le caveat de la deuxième colonne, « implications » (la deuxième phrase) :
« S'éloigner des intrants agricoles manufacturés aurait des répercussions financières importantes sur les revendeurs d'intrants agricoles. Sans l'adoption adéquate de pratiques agro-écologiques, pourrait réduire les rendements et augmenter les risques pour les agriculteurs. L’adoption de pratiques agroécologiques pour remplacer les intrants manufacturés pourrait offrir des avantages environnementaux (qualité de l’eau, biodiversité) (Altieri et al., 2015). »
Or l'esprit général des sections du rapport du GIEC que nous analysons ici est bien de promouvoir une « agro-écologie » de substitution à l'agriculture moderne. Le mot « fertilizer » (engrais) n'apparaît pas dans le corps du texte du chapitre 5, alors même qu'il s'agit d'une intrant fondamental de la production agricole et du maintien de la fertilité des sols (les thuriféraires de certaines pratiques agricoles s'inscriront en faux...).
Voici maintenant l'intégralité de la section dédiée :
« 5.3.2.3 Role de l'agro-écologie et diversification
Les systèmes agro-écologiques sont des systèmes intégrés d'utilisation des terres qui préservent la diversité des espèces dans toute une gamme de niches productives. Les systèmes de culture diversifiés et la pratique d'agro-écosystèmes traditionnels de production de cultures où une grande variété de variétés de cultures sont cultivées dans divers arrangements spatiaux et temporels sont moins vulnérables aux pertes catastrophiques (Zhu et al. 2011). L'utilisation de la diversité génétique locale, de l'amélioration de la matière organique du sol, des systèmes de cultures multiples ou poly-culturaux et du jardinage domestique, les approches agro-écologiques peuvent renforcer la résilience face aux phénomènes climatiques extrêmes (Altieri et Koohafkan 2008). Cependant, Nie et al. (2016) ont fait valoir que, bien que les systèmes intégrés agriculture-élevage offrent des possibilités telles que la lutte contre les mauvaises herbes, les ravageurs et les maladies, et des avantages environnementaux, il existe certains défis, y compris la réduction des rendements, la difficulté de cultiver les pâturages [pasture-cropping], le pâturage et le maintien de la couverture des sols dans des zones de précipitations élevées et le développement de mauvaises herbes et de ravageurs persistants. Les mesures d'adaptation fondées sur l'agro-écologie impliquent l'amélioration de l'agro-biodiversité ; l'amélioration des processus écologiques et la fourniture de services écosystémiques. Ils impliquent également le renforcement des communautés locales et la reconnaissance du rôle et de la valeur des connaissances autochtones et locales. De telles pratiques peuvent améliorer la durabilité et la résilience des systèmes agricoles en amortissant les phénomènes climatiques extrêmes, en réduisant la dégradation des sols et en inversant l'utilisation non durable des ressources ; [en réduisant] l'apparition de ravageurs et de maladies et par conséquent augmentant le rendement sans nuire à la biodiversité. L'augmentation et la conservation de la diversité biologique, telle que les micro-organismes du sol, peuvent favoriser des rendements élevés et préserver l'environnement (Schmitz et al. 2015 ; Bhattacharyya et al. 2016 ; Garibaldi et al. 2017).
La diversification de nombreuses composantes du système alimentaire est un élément clé pour accroître les performances et l’efficacité, susceptible de se traduire par une résilience accrue et une réduction des risques (systèmes de gestion intégrée des terres, agro-biodiversité, connaissances autochtones et locales, systèmes alimentaires locaux, diversité alimentaire, utilisation durable de fruits indigènes, cultures négligées et sous-utilisées comme sources de nourriture) (confiance moyenne) (Makate et al. 2016 ; Lin 2011 ; Awodoyin et al. 2015).
Plus les systèmes alimentaires sont diversifiés, plus ils sont résilients pour améliorer la sécurité alimentaire face aux stress biotiques et abiotiques. Divers systèmes de production sont importants pour fournir des services écosystémiques régulateurs tels que le cyclage des nutriments, la séquestration du carbone, le contrôle de l'érosion des sols, la réduction des émissions de GES et le contrôle des processus hydrologiques (Chivenge et al. 2015). La diversification des moyens de subsistance (Michael 2017 ; Ford et al. 2015) et la diversité des productions (Sibhatu et al. 2015) sont d'autres options d'adaptation au changement tant du climat moyen que des événements extrêmes.
Diversification des cultures, maintien de la diversité génétique locale, intégration des animaux, gestion de la matière organique du sol, conservation de l'eau et récolte du rôle des assemblages microbiens. Ces types de gestion agricole affectent de manière significative les communautés dans le sol, la structure des plantes et la croissance des cultures en termes de nombre, de type et d'abondance des espèces (Morrison-Whittle et al. 2017). Des stratégies complémentaires en faveur d'une agriculture durable (intensification écologique, renforcement des divers systèmes d'exploitation existants et investissement dans des infrastructures écologiques) s'attaquent également à des facteurs importants du déclin des pollinisateurs (IPBES 2016).
Les preuves montrent également que, associée à d'autres facteurs, la diversité agricole dans les exploitations peut se traduire par une diversité alimentaire au niveau de l'exploitation et au-delà (Pimbert et Lemke 2018 ; Kumar et al. 2015 ; Sibhatu et al. 2015). La diversité alimentaire est importante mais ne suffit pas comme option d’adaptation, mais elle produit des résultats positifs pour la santé en augmentant la variété de produits sains dans le régime alimentaire des personnes et en réduisant l’exposition aux environnements malsains.
Les semences développées localement et le concept de souveraineté semencière peuvent tous deux aider à protéger l'agro-biodiversité agricole locale et peuvent souvent être plus résilients au climat que les variétés commerciales génériques (Wattnem 2016 ; Coomes et al., 2015 ; van Niekerk et Wynberg 2017 ; Vasconcelos et al. 2013). Les réseaux et les banques d'échange de semences protègent l'agro-biodiversité et les races locales [landraces – les écotypes], et peuvent fournir des lignes de vie essentielles lorsque les récoltes sont mauvaises (Coomes et al. 2015 ; van Niekerk et Wynberg 2017 ; Vasconcelos et al. 2013).
En relation avec les semences développées localement, les espèces négligées et sous-utilisées (ENSU) peuvent jouer un rôle clé dans l'augmentation de la diversité alimentaire (confiance élevée) (Baldermann et al. 2016 ; van der Merwe et al. 2016 ; Kahane et al. 2013 ; Muhanji et al. 2011) (voir encadré 5.3). Ces espèces peuvent également améliorer la sécurité nutritionnelle et économique des groupes sociaux exclus, tels que les tribus (Nandal et Bhardwaj 2014 ; Ghosh-Jerath et al. 2015), les indigents (Kucich et Wicht 2016) ou les populations rurales (Ngadze et al. 2017).
Idées chimériques (au-delà des banalités comme dire que « la diversité agricole dans les exploitations peut se traduire par une diversité alimentaire au niveau de l'exploitation » ? On va dans le mur !
L'ode aux « semences développées localement » et au « concept de souveraineté semencière » implique, en sous-entendu, le rejet de la dissociation partielle des activités d'amélioration des plantes et de production des semences et plants de la fonction de production agricole et alimentaire (partielle car il existe une amélioration à la ferme et une production de semences de fermes).
C'est le rejet de l'agriculture qui nourrit une grande partie du monde, y compris du monde en développement. C'est faire injure à la Révolution Verte, à Norman Borlaug, ses collaborateurs et ses successeurs, notamment dans les institutions relevant du Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale telles que le CIMMYT, l'IRRI, l'ICRISAT ou l'ICARDA.
Et si le semi-auxiliaire « pouvoir » permet toutes les divagations, il permet aussi toutes les erreurs. « Les semences développées localement [...] peuvent [...] aider à protéger l'agro-biodiversité agricole locale » ? Ces semences peuvent tout aussi bien disparaître en un rien de temps, notamment avec la diffusion de variétés nouvelles, plus productives, de meilleure qualité... et plus résilientes... de variétés plus performantes du point de vue de la sécurité alimentaire.
Le GIEC subit des critiques s'agissant de son domaine de compétence – certes balayées comme émanant de « climatosceptiques » et en partie indues car se rapportant à l'exploitation qui est faite de ses travaux. Avec ce rapport sur le climat et les terres émergées – et l'agriculture et l'alimentation – on entre dans le domaine du désastre.
Fort heureusement, le résumé à l'intention des décideurs ne s'est pas aventuré sur ce terrain. L'agro-écologie n'y est mentionnée que comme un exemple parmi bien d'autres de « gestion durable des terres ».