Souris, cocktail de pesticides et obésité : encore une instrumentalisation sociopolitique
Une équipe de 19 chercheurs (Céline Lukowicz et al., l'auteur de référence étant Mme Laurence Gamet-Payrastre) dont les affiliations majoritaires sont « Toxalim (Research Centre in Food Toxicology), Université de Toulouse, INRA, ENVT, INP-Purpan, Université Paul Sabatier, Toulouse » et incluant un chercheur de l'INSERM vient de publier dans Environmental Health Perspectives un long article, « Metabolic Effects of a Chronic Dietary Exposure to a Low-Dose Pesticide Cocktail in Mice: Sexual Dimorphism and Role of the Constitutive Androstane Receptor » (effets métaboliques d'une exposition chronique par l'alimentation à un cocktail de pesticides à faible dose chez les souris : dimorphisme sexuel et rôle du récepteur constitutif des androstanes).
Voici le résumé (nous découpons en sous-paragraphes) :
« Contexte :
Les preuves épidémiologiques suggèrent un lien entre l'exposition aux pesticides et le développement de maladies métaboliques. Cependant, la plupart des études expérimentales ont évalué les effets métaboliques des pesticides en utilisant des molécules individuelles, souvent à des doses non pertinentes ou en combinaison avec d'autres facteurs de risque tels que les régimes riches en graisses.
Objectifs :
Nous avons cherché à évaluer, chez la souris, les conséquences métaboliques de l'exposition alimentaire chronique à un mélange de pesticides à des doses non toxiques, pertinentes pour l'évaluation des risques des consommateurs.
Méthodes :
Un mélange de six pesticides couramment utilisés en France, à savoir le boscalide, le captane, le chlorpyrifos, le thiophanate, le thiaclopride et le zirame, a été incorporé dans une nourriture standard à des doses exposant les souris à la dose journalière tolérable de chaque pesticide. Des souris mâles et femelles de type sauvage (WT) et déficientes en récepteurs des androstanes (CAR−/−) ont été exposées pendant 52 semaines.
Nous avons évalué les paramètres métaboliques [poids corporel (BW), consommation d'aliments et d'eau, tolérance au glucose, métabolome urinaire] tout au long de l'expérience. À la fin de l'expérience, nous avons évalué le métabolisme hépatique (histologie, transcriptomique, métabolomique, lipidomique) et la détoxification des pesticides à l'aide de la chromatographie liquide-spectrométrie de masse (LC-MS).
Résultats :
Comparativement à celles nourries avec des aliments de contrôle, les souris mâles WT nourries avec des aliments avec pesticides présentaient un gain de poids corporel plus élevé et plus d'adiposité. De plus, ces mâles WT nourris avec des aliments avec pesticides présentaient des caractéristiques de stéatose hépatique et d'intolérance au glucose qui n'ont pas été observées chez les mâles ayant reçu la nourriture témoin.
Les souris femelles WT exposées présentaient une hyperglycémie à jeun, un rapport glutathion réduit (GSH):glutathion oxydé (GSSG) hépatiques plus élevé et des perturbations des métabolites urinaires liés au microbiote intestinal par rapport aux souris WT nourries avec les aliments de contrôle.
Lorsque nous avons effectué ces expériences sur des souris CAR−/−, les mâles CAR−/− exposés aux pesticides n'ont pas montré de gain de BW ou de changements dans le métabolisme du glucose par rapport aux mâles CAR−/− nourris avec les aliments de contrôle.
De plus, les femelles CAR−/− nourries avec les aliments contenant des pesticides ont montré une toxicité des pesticides avec des BW plus élevés et un taux de mortalité plus élevé que chez les femelles CAR−/− nourries avec des aliments de contrôle.
Conclusions :
À notre connaissance, nous sommes les premiers à démontrer un effet obésogène et diabétogène sexuellement dimorphe de l'exposition alimentaire chronique à un mélange commun de pesticides aux niveaux des DJT, et à fournir des preuves d'un rôle partiel des CAR dans un modèle de souris in vivo. Cela soulève des questions sur la pertinence des DJT pour des pesticides individuels lorsqu'ils sont présents dans un mélange. https://doi.org/10.1289/EHP2877
Comme le suggère déjà le résumé, cet article est d'une lecture ardue s'agissant tant de la matière, très spécialisée, que de la rédaction. En outre, il manque à notre sens des données importantes comme les indices de consommation. De surcroît, il se lance souvent dans ce qu'il faut bien appeler des digressions dont la finalité est de convaincre le lecteur que les pesticides posent des problèmes de santé ; que l’équipe de chercheurs ait ainsi présenté les choses laisse dubitatif sur leur objectivité.
Il soulève à notre sens deux questions : les résultats sont-ils crédibles ? Les conclusions relatives à l'homme sont-elles crédibles ?
Des courbes de croissance irrégulières. – Nous nous contenterons ici de regarder la figure 1, les courbes d'augmentation de poids des souris mâles et femelles WT (type sauvage). Comme les auteurs n'ont pas publié les données sur les consommations, nous ne pouvons proposer qu'une description de l'évolution.
On observera que le gain de poids est régulier jusqu'à la semaine 16 (et plus élevé chez les traitements que chez les témoins, tant mâles que femelles. Mais il se passe quelque chose à partir de la semaine 16 qui se traduit par un amaigrissement.
Chez les femelles, les deux groupes se retrouvent plus ou moins au même niveau à la semaine 20 et évoluent ensuite, grosso modo, de concert. Chez les mâles, il y a un nouveau décrochage des semaines 22 à 24, léger chez les traitements, important chez les témoins. Les traitements récupèrent, tandis que les témoins stagnent, augmentent un peu, et n'évolue guère plus à partir de la semaine 28, pour reprendre beaucoup de poids entre les semaines 50 et 52.
Cela suggère l'existence de facteurs de stress non contrôlés (et non décrits).
Un effet obésogène chez les mâles ?. – Les auteurs ont-ils vraiment observé que « ...les souris mâles WT nourries avec des aliments avec pesticides présentaient un gain de poids corporel plus élevé et plus d'adiposité » ? Ou serait-ce plutôt un marasme inexpliqué des souris témoins à partir de la semaine 16 ?
Certes, le gain de poids des traitements a été plus élevé jusqu'à la semaine 16. Mais la suite de l'expérience suscite des doutes sur la réalité du lien avec les pesticides.
Cela rappelle une intervention de M. Gilles-Éric Séralini auprès des autorités de l'Inde pour faire capoter l'autorisation de mise en marché de l'aubergine (brinjal) Bt : il avait attribué à l'aubergine Bt donnée en nourriture à des vaches, une importante différence dans la production de lait : « Pour les vaches, la production de lait et sa composition étaient changés de 10-14 %. Il y avait plus de lait et plus de consommation de matière sèche grossière comme si les animaux avaient été traités avec une hormone. » En fait, la différence résultait de la chute de la production chez les témoins.
(Source)
On peut même faire un pas de plus : n'aurait-on pas ici une étude du même type que celle, fameuse, de Séralini et al. de 2012 sur des rats qui avait fait trembler la terre entière ou quasiment et qui vient d'être contredite par trois nouvelles études dans la quasi-indifférence médiatique (voir ici, ici et ici pour les comptes rendus du Figaro) ? Ce sont deux études (Séralini 2012 et Lukowicz 2018) dont les résultats doivent beaucoup à une « heureuse » évolution des témoins (des souris mâles chez Lukowicz – dans le cas des rats, c'étaient les femelles). Cependant, celle que nous examinons ici n'a pas de photos infâmes, mais il y a tout de même quelques indices – comme le choix des pesticides utilisés, et surtout l'instrumentalisation par un INRA qui sert (en principe) de caution scientifique – qui laissent planer un doute sur la motivation.
Un dimorphisme sexuel ?. – Les auteurs ont-ils « démontr[é] un effet obésogène et diabétogène sexuellement dimorphe » ? Considérons pour les besoins de l'argument que les données des 16 premières semaines sont des indicateurs d'un effet obésogène du cocktail de pesticides – le mot « preuve » serait trop fort (comme le mot « démontrer » que les auteurs ont utilisé dans leur résumé). Le dimorphisme allégué – l'absence d'effet chez les femelles – résulte alors des événements non contrôlés des semaines 16 à 20.
Une première expérience qui reste à confirmer. – Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'une expérience qui doit être répétée avant qu'on ne puisse tirer des conclusions fermes.
Les conclusions relatives à l'homme sont-elles crédibles ?
Un choix sémantique trompeur (volontairement ?). – Le mot « cocktail » – émotionnellement chargé – est employé dans le titre et tout au long du texte. C'est fort malvenu car il induit le lecteur en erreur sur la véritable portée du travail qui a été réalisé (voir ci-dessous).
L'Association Nationale Pommes Poires (ANPP) s'inquiète légitimement de cette affirmation qui se prête à une instrumentalisation contre une profession maintes fois pointée du doigt par des gens qui méconnaissent les réalités de l'arboriculture (une partie de ce qui suit provient d'une communication personnelle).
Un « cocktail » invraisemblable. – Les auteurs étaient évidemment libres de concevoir leur expérience à leur guise et d'en tirer les conclusions se rapportant aux souris et le « cocktail » de pesticides considéré. Mais si l'on veut extrapoler à l'humain, le protocole d'essai doit rester réaliste. Ce n'est pas le cas à plusieurs titres.
Les auteurs de l'étude écrivent :
« Dans la présente étude, nous avons évalué les conséquences métaboliques de l'exposition alimentaire chronique à un cocktail de pesticides chez la souris. Nous avons sélectionné six pesticides parmi ceux utilisés pour le traitement des vergers de pommiers dans le sud de la France. Par conséquent, le cocktail de pesticides utilisé peut être couramment trouvé dans les pommes de l'Union européenne, comme l'a récemment décrit un rapport de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) (EFSA 2015). [nous avons mis le lien direct] »
Ils ont donc retenu le boscalide, le captane, le chlorpyrifos (lequel ? Éthyl ou méthyl ?), le thiophanate (éthyl ou méthyl?), la thiaclopride et le zirame. Mais...
Aucun produit à base de chlorpyriphos (éthyl) n'est autorisé en France. Le chlorpyrifos-méthyl n'est pas homologué sur pommiers. Pour une équipe de l'INRA, c'est plutôt fâcheux. La thiaclopride, un néonicotinoïde, sera interdite à partir de septembre 2018, ce qui amoindrit la pertinence à plus long terme de l'étude. Quant au zirame, il est peu utilisé sur pommiers.
L'ANPP met en œuvre un plan de contrôle dans la cadre de sa politique de Vergers Écoresponsables (deux tiers de la production française), avec une analyse de résidus par tranche de mille tonnes. Des six molécules retenues pour l'étude, trois seulement figure parmi les neuf les plus fréquemment retrouvées : captane, boscalide et dithiocarbamates (la famille du zirame).
Des doses invraisemblables. – Le tableau suivant montre les quantités de pesticides introduites dans l'alimentation des traitements. Dans le cas du boscalide, par exemple, les souris traitements sont censées absorber la dose journalière admissible ; dans le cas du thiophanate, quelque 40 % de la DJA. Ces doses sont très élevées, sans aucune relation avec l'exposition des humains.
L'expérience sur 52 semaines est censée mimer une exposition humaine pendant 30 ans, de plus quotidienne. À l'évidence, nous ne sommes pas exposés tous les jours à un tel cocktail de pesticides.
Il y a pourtant des références. – Selon les données colligées par l'EFSA à partir des contrôles des États membres, plus de 97 % des échantillons se trouvent dans les limites légales (limites maximales de résidus – LMR) ; plus de la moitié sont exempts de résidus quantifiables ; les dépassements de LMR représentent moins de 3 % (et dans certains cas, le dépassement concerne une LMR fixée par défaut à la limite de quantification) ; et un dépassement de LMR (fixée avec une marge de sécurité supplémentaire par rapport à la DJA) n'entraîne pas de risque sanitaire sauf cas exceptionnel.
Le rapport de l'EFSA cité par les auteurs montre cependant que seuls 6 % des échantillons de pommes analysés contenaient six pesticides ou plus. Cela ne correspond pas à notre conception de « couramment trouvé ».
Le tableau suivant, toujours de l'EFSA, montre les pesticides les plus quantifiés dans les pommes. À l'évidence, la probabilité de trouver, même une fois, le cocktail utilisé par les auteurs est très faible.
L'Étude de l'Alimentation Totale Française a aussi montré que les risques – une situation dans laquelle une exposition se trouverait proche de la valeur technique de référence ou la dépassant – peuvent être écartés pour la population générale dans le cas de la grande majorité des pesticides inclus dans l'étude, y compris les six administrés aux souris.
Ce document apporte aussi des chiffres à l'appui de l'invraisemblance du scénario s'il est extrapolé aux humains. Ainsi, pour le boscalide, sur 611 échantillons analysés, 3,1 % dépassaient la limite de quantification et la quantité maximale mesurée a été de 0,250 mg/kg (ou 250 µg/kg), soit légèrement plus que les 240µg/kg mis par les auteurs dans leur aliment.
On pourrait même citer un « rapport » de Greenpeace (résumé par l'ANPP) : 13 échantillons de pommes analyses, 6 sans résidus, une charge maximale de 4 résidus et, pour un pesticide, 10,4 % de la LMR.
Mais qu'en est-il d'un « cocktail » qui résulterait de la consommation de différents produits ? Une étude danoise, « Refined assessment and perspectives on the cumulative risk resulting from the dietary exposure to pesticide residues in the Danish population » (évaluation plus précise et perspectives sur le risque cumulatif résultant de l'exposition alimentaire aux résidus de pesticides dans la population danoise – résumé en français ici) de Martin Olof Larsson et al. s'est penchée sur la question.
En bref, l'indice de danger – la somme des résidus de tous les pesticides ingérés rapportée à la somme des DJA – s'établit à 16 % pour les adultes et 44 % pour les enfants. Encore une fois, on est très loin du scénario mis en place par l'équipe INRA/INSERM. Les deux substances de leur « cocktail » qui contribuent les plus à ces résultats danois sont les dithiocarbamates et les chlorpyrifos pour, chacun, de l'ordre de 2 % de leurs DJA.
Un effet cocktail de pesticides ?. – C'est là, sans le point d'interrogation, un intertitre de l'étude. Les auteurs s'expriment toutefois avec une prudence fort appropriée :
« Nous avons observé un dérèglement métabolique important chez les animaux nourris avec un mélange de pesticides à des doses auxquelles chaque pesticide est supposé ne pas avoir d'impact sur la santé. Les perturbations observées peuvent être liées à un effet cocktail résultant de l'addition d'une dose ou à une interaction synergique entre deux composés ou plus. [...] La comparaison des effets métaboliques du mélange de pesticides par rapport à ceux de chacun des pesticides exige des recherches plus approfondies. De telles comparaisons sont nécessaires pour comprendre si une dérégulation synergique des voies métaboliques ou un effet additif des pesticides sur l'induction du stress oxydatif pourrait expliquer les perturbations métaboliques observées. »
Les auteurs n'ont pas observé d'« effet cocktail », leur protocole d'essai ne l'ayant pas permis.
Les DJA (ou DJT) remises en question ?. – Les auteurs ont écrit dans leur résumé : « Cela soulève des questions sur la pertinence des DJT pour des pesticides individuels lorsqu'ils sont présents dans un mélange. » La phrase est essentiellement reprise dans la conclusion.
C'est péremptoire au regard de leur contribution aux connaissances.
Que faut-il penser de ce titre du communiqué de presse de l'INRA du 27 juin 2018 : « Effet cocktail de pesticides à faible dose par l’alimentation : les premiers résultats chez l’animal montrent des perturbations métaboliques » ? Les doses sont loin d'être faibles et, comme nous l'avons vu, aucun « effet coktail » – le fait que la réponse à deux agents combinés est supérieure à la somme des effets individuels – n'a été mesuré.
Selon le chapô, « les mâles exposés aux pesticides prennent du poids et deviennent diabétiques ». Nous avons vu la question du poids ci-dessus. Quant au diabète, l'article scientifique fournit des éléments sur les réponses des différentes souris à des administrations de glucose, avec des différences significatives chez les mâles, mais ne fait pas état du diabète d'une manière péremptoire.
On aurait aimé, du reste, voir une analyse des résultats au regard de la différence de poids des souris mâles traitement et témoins (le diabète, si diabète il y a, est-il dû aux pesticides ou à l'obésité qu'on a laissé s'installer ?).
Le résumé est éclairant : les auteurs relèvent simplement que « ...ces mâles WT nourris avec des aliments avec pesticides présentaient des caractéristiques [...] d'intolérance au glucose qui n'ont pas été observées chez les mâles ayant reçu la nourriture témoin. »
Le chapô se poursuit :
« [Ces résultats] apportent notamment des arguments en faveur d’une plausibilité d’un lien pesticides-santé et confortent les résultats épidémiologiques récents montrant une relation inverse entre une consommation importante d’aliments issus de l’agriculture biologique et la probabilité de développer un syndrome métabolique. »
C'est, là encore, une affirmation qui ne ressort pas de l'article scientifique.
Nous avons demandé au service de presse quels étaient ces « résultats épidémiologiques ». Nous attendons toujours la réponse...
Sur son blog du Monde, M. Sylvestre Huet titre le 29 juin 2018 : « Pesticides à faibles doses, alerte à l’effet cocktail ». Il a manifestement été inspiré par le communiqué de presse de l'INRA. Notons encore une fois que les pesticides n'étaient pas « à faibles doses », mais à doses exceptionnelles.
Dans le Monde Planète, M. Séphane Foucart a produit un article plus détaillé. Il est pondéré malgré un titre conditionnellement anxiogène, « Diabète et obésité : les pesticides pourraient augmenter le risque pour la population », et une entrée en matière tonitruante. Il comporte notamment des citations d'une des auteurs, Mme Laurence Payrastre :
« Et on observe en fin d'expérience une hyperglycémie à jeun chez les animaux mâles exposés, ce qui est un signe évocateur du diabète. »
« ...signe évocateur... », ce n'est pas « diabétiques » comme l'a écrit le communicant de l'INRA.
Un autre co-auteur, M. Hervé Guillou dit :
« Un fait marquant est le caractère imprévisible de l'effet cocktail que nous mettons en évidence. »
La phrase est ambiguë (qu'est-ce qui est mis en évidence ?), mais cela semble bien être une surinterprétation des résultats.
Nous le prendrons de la Croix, « Les pesticides à l'origine d'un surpoids chez les souris mâles » – un titre faux car on ne peut incriminer tout au plus que « des » pesticides.
L'article cite Mme Laurence Payrastre :
« Évidemment il est toujours délicat de transposer de l'animal à l'homme. Chez l'homme, des études épidémiologiques montrent que si on privilégie une alimentation bio, on a moins de risques de développer un syndrome métabolique. Ce qui laisse penser que l'exposition prolongée aux pesticides a aussi un effet sur nous. »
« …alimentation bio... » ? De quoi s'interroger sur l'objectivité de l'équipe et de la recherche.
En tout cas, il y a une chose plutôt réjouissante, au moins à ce stade : l'instrumentalisation des résultats scientifiques n'a provoqué qu'un bruit médiatique de basse intensité.