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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

La grande confrérie des mondes parallèles

18 Juillet 2018 , Rédigé par Seppi Publié dans #Divers

La grande confrérie des mondes parallèles

 

Glané sur la toile 264

 

 

Fallait-il ? Ne fallait-il pas ?

 

Après tout, signalons ce complément d'enquête d'Agriculture et Environnement, « La "part d’ombre" de Séralini : le chercheur persiste et signe ». Cela n'ajoute rien au dossier « scientifique », mais complète et précise le panorama des étranges accointances entre mondes qui, logiquement, ne devraient pas s'imbriquer.

 

C'est certes centré sur un personnage, mais c'est illustratif d'un phénomène plus général. N'a-t-on pas vu bien des scientifiques verser dans les pseudosciences et altersciences et contribuer à des manifestations qui donnent une bonne place au charlatanisme ; des scientifiques pour lesquels on ne peut pas encore invoquer l'excuse de l'âge avancé – lire : gâtisme ; des scientifiques qui mettent leur Prix Nobel au service de causes pourries ? Voir par exemple « Un étonnant "2e Congrès Médecine du Sens" : "Soigner l'Homme, sauver la Terre" et aussi « "Fondation Denis Guichard : le colloque des dérives sectaires" sur Agoravox.

 

Dans ce dernier article, nous avions signalé une analyse du blogueur Paul T. – qui se dit « Citoyen actif et engagé, préoccupé par l’avenir de la France à la veille d’élections importantes, je me penche sur les mouvements politiques, en particulier ceux de l’extrême droite. En espérant qu’une meilleure connaissance, permettra d’éviter le pire ».

 

Il vient d'en produire une nouvelle, « Pierre Rabhi, la caution morale et médiatique des sectes » à propos d'un colloque, tenu le 17 juin 2018 à Montpellier, « Une espérance pour la santé de l'homme et de la terre » placée « sous l'égide de Pierre Rabhi ». Mais vous ne la trouverez plus sur Agoravox (cherchez ailleurs...). Elle a dû déranger...

 

 

 

 

Le programme, c'était beaucoup de... disons... santé et bien-être, et un peu d'agriculture. Ce site nous apprend la présence du mouvement des Femmes semencières. Qu'est-ce ? « En août 2011, Pierre Rabhi demanda à Claire Chanut si elle souhaitait accompagner le développement d'un réseau de Femmes Semencières. [Nouveau paragraphe] Le Mouvement des Femmes Semencières est né ainsi. Il est une branche de l'association Fotosintesia qui a vu le jour en juillet 2005. »

 

L'association Fotosintesia ? La fondatrice en est... Mme Claire Chanut et le site semble s'être fossilisé en l'An de Grâce 2010. Mais arrêtons de tirer sur les fils et arrêtons-nous sur le site du Mouvement des Femmes Semencières, d'une grande opacité : « Le Mouvement des Femmes Semencières souhaite favoriser l'émergence d'oasis de la biodiversité partout dans le monde, par l'information, en facilitant les transferts de compétences, les rencontres, les échanges de semences et de plantes. » Transfert de compétences ? À lire leurs pages de « ressources », il y a de quoi s'inquiéter. Le site ne semble pas très actif... et c'est tant mieux. Mais vous pouvez faire un don, déductible des impôts à hauteur de 66 %.

 

Précédemment, c'est Alerte Environnement qui a publié un « Festival Kokopelli : une bizarroïde convergence des luttes ». Le mot « luttes » est peut-être mal choisi. Paul T. nous aura appris que la présence au Mas d'Azil de M. Henri Joyeux n'était pas la bienvenue pour tous.

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