Du côté de Stop Intox – Le correcteur d'infos : « Agriculture paysanne ou industrielle : attention, faux-débat ! »
30 Août 2017 , Rédigé par Seppi Publié dans #critique de l'information
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Mieux vaut tard que jamais. Et mieux vaut maintenant, en ces temps d'États Généraux de l'Alimentation.
Le 24 mai 2017, M. Pascal Perri a publié« Agriculture paysanne ou industrielle : attention, faux-débat ! » sur Stop Intox – Le correcteur d'infos.
C'est court (certainement un peu trop) et percutant. Voici la fin :
« Le vrai débat
En réalité, l’accusation "d’agriculture industrielle" est employée dans les tribunaux médiatiques. Mais elle ne sert pas le débat sur les enjeux agricoles.
Veut-on que la France continue à produire ou préfère-t-on rêver d’une agriculture dite paysanne qui n’existe pas ?
Rêver d’une agriculture "comme autrefois", c’est refuser de voir le monde tel qu’il est.
Car au Sud (avec l’Espagne notamment) et au Nord (avec l’Allemagne et les pays nordique y compris la Pologne), nos partenaires avancent. Aux Pays-Bas par exemple, la production de lait de chèvre se développe depuis 10 ans.
De notre côté, notre agriculture stagne voire emprunte le chemin mortifère de la décroissance.
Osons donc choisir nos modèles agricoles après comparaison avec ce qui se passe dans d’autres pays.
Evitons le nombrilisme… »
L'agriculture « comme autrefois », c'est quand la France nourrissait bien sa population... dix mois sur douze (les années fastes). C'est aussi celle qui, si elle était développée voire généralisée, se ferait tailler des croupières. Dans le faux débat ce serait par les concurrents allemands, espagnols, néerlandais, polonais, etc. bénéficiant, selon le cas, de conditions climatiques ou économiques (ou des deux) plus favorables ; ou encore d'un encadrement législatif, réglementaire et administratif moins castrateur (les fameuses « surtranspositions » de règles européennes, et autres lubies pseudo-écologiques).
Dans la vraie réalité, les croupières, ce serait par les spécialistes, bien français, du « moins cher » de la grande distribution, généraliste ou spécialisée. Et par des consommateurs pour qui le prix compte, ainsi que ceux dont la main qui met un produit dans le caddy n'obéit pas aux mêmes critères que la main qui coche une case dans un sondage sur les préférences d'achat.
Notons enfin que l'auteur écrit à juste titre : « Osons donc choisir nos modèles agricoles », au pluriel. L'enjeu, c'est de trouver le bon équilibre.
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