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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

Le New England Journal of Medicine, Chuck Benbrook et les conflits d'intérêts

22 Octobre 2015 , Rédigé par Seppi Publié dans #Article scientifique, #Agriculture biologique, #OGM

Le New England Journal of Medicine, Chuck Benbrook et les conflits d'intérêts

 

Mary Mangan*

 

 

Après tout, pourquoi pas !

 

M. Charles (Chuck) Benbrook est une figure emblématique de la mouvance qui fait la promotion de l'agriculture biologique – et de l'industrie et du commerce qui lui est associée – en grande partie par le dénigrement de l'agriculture conventionnelle ; de celle qui nous nourrit ; celle qui utilise des produits pharmaceutiques et phytosanitaires de synthèse pour produire des denrées alimentaires de qualité, avec de bons rendements ; celle qui cultive dans certains pays des OGM, et qui les utilise dans d'autres (telle la France) qui en interdisent la culture.

 

Charles Benbrook est peut-être une exception dans cette mouvance par l'ampleur de ses activités qui ont été mises au jour. Mais son activisme a des parallèles ailleurs, y compris en Europe et en France. Exposer ses turpitudes, c'est aussi, d'une certaine manière, inviter le lecteur à rechercher et identifier des similitudes. M. Benbrook a contribué à une campagne de Greenpeace contre les OGM sans rapporter ultérieurement ses liens d'intérêts ? Tel chercheur célèbre l'a fait aussi... Il faut toutefois se garder de verser dans le sophisme de la culpabilité par association. Chaque cas est unique.

 

Le cas Benbrook comporte un chapitre qui doit interpeler la communauté scientifique et, par-delà, la société toute entière : le refus d'un journal scientifique, en plus de renom, de réagir à des déclarations de liens d'intérêts manifestement fausses. Il s'agit, là encore, d'un cas d'une ampleur exceptionnelle, tant par l'abîme qui sépare les déclarations de la réalité des faits, que par les atermoiements, et au final l'obstruction du journal.

 

Ce qui est en cause, c'est la crédibilité de la science et de la communauté scientifique et, au-delà, la capacité de nos sociétés de s'engager dans leur avenir sur la base de décisions rationnelles. Il est déjà triste de voir que les charlatans ont tout loisir de forger les opinions publiques et politiques. L'un des aphorismes de Winston Churchill trouve à s'appliquer encore plus aujourd'hui qu'en son temps : « Un mensonge fait la moitié du tour du monde avant que la vérité n'ai eut le temps de mettre ses chaussures ». Avec les moyens de communication modernes, les « réseaux sociaux », des acteurs de médias à la culture scientifique au mieux rudimentaire, des politiciens démagogues, c'est trois fois le tour du monde...

 

Si on ne saurait refuser au NEJM la publication d'une opinion au mieux fortement critiquable, on ne peut que s'indigner devant son refus d'avertir les lecteurs sur les liens d'intérêts des auteurs. Il y a le publireportage ou l'infomercial... il y a aussi, malheureusement, le scientomercial !

 

Mme Mary Mangan a abordé le cas Benbrook sous cet angle, et on ne peut que s'en féliciter.

 

 

Le New England Journal of Medicine, fréquemment désigné par NEJM, a une longue histoire et une place importante dans le domaine de la pratique médicale américaine.

 

Lors de la récente célébration de son 200e anniversaire [1], un numéro spécial a été consacré aux changements dans les défis auxquels les patients et les médecins ont été confrontés au cours des siècles. Certaines menaces, comme la variole, ont été complètement vaincues durant cette période grâce aux vaccins. D'autres problèmes ont changé en proportion, comme beaucoup d'entre nous vivent plus longtemps et que notre monde a changé de manière remarquable. Ce numéro, « The Burden of Disease and the Changing Task of Medicine » (le fardeau de la maladie et les nouvelles missions de le médecine) [2], propose un graphique interactif fascinant sur les causes de décès d'aujourd'hui par rapport à celles du passé.

 

L'accès aux nouvelles technologies a certainement joué un rôle dans la réduction des menaces qui nous guettaient par le passé. Personne ne nous invite à revenir à l'époque où le diabète tuait des enfants [3]. La production d'insuline par des bactéries génétiquement modifiées a complètement modifié le cours de cette maladie. Et on espère aussi que les nouvelles technologies et stratégies pourront continuer à prévenir et à réduire l'impact de cette maladie à l'avenir.

 

Un journal jouissant d'un tel prestige et d'une telle position a également la grande responsabilité d'influencer les pratiques et les politiques de la communauté médicale et des organismes de réglementation gouvernementaux. Comme indiqué dans la collection anniversaire, le rôle des revues médicales demeure crucial [4] :

 

« Les journaux ne se contentent pas de diffuser de nouvelles connaissances sur la théorie et la pratique médicales. Ils définissent également la portée des préoccupations médicales et énoncent des normes pour les rôles professionnels et sociaux des médecins. Dans le même temps, ils travaillent à préserver leur réputation, leur stabilité financière, et leur indépendance éditoriale dans un environnement de l'édition en constante évolution, au milieu d'une avalanche d'informations médicales. »

 

Dans un monde médiatique en mutation, en particulier, un journal médical doit honorer les principes de base de l'adhésion à l'information scientifique de qualité et naviguer dans les champs de mines des conflits d'intérêts potentiels que les praticiens de la science ou les faiseurs de politique pourraient avoir, ce, afin de rester une source fiable d'information et d'orientations politiques. Par exemple, si un nouveau traitement pour le virus Ebola était développé, il serait important de divulguer si le financement des études a été fourni par le développeur de traitement. La science doit néanmoins être évaluée sur ses mérites, mais les éditeurs de revues exigent que cette information accompagne les travaux publiés dans leurs revues. Le Comité international des éditeurs de revues médicales (ICMJE) [5] fournit des conseils et forme à cet effet tous les auteurs dans ce domaine. De manière responsable, le NEJM a formulé il y a de nombreuses années des politiques pour traiter les conflits d'intérêts [6]. Faisant preuve de prescience, il a déclaré en 1984 :

 

« Nous demandons donc à nos auteurs de reconnaître systématiquement dans une note toutes les sources de financement ayant soutenu leurs travaux soumis pour publication. De même, les liens d'affaires directs pertinents devraient également être annoncés, tels qu'un emploi dans une société qui a un intérêt financier dans les travaux. »

 

Malgré ces lignes directrices claires, une opinion récemment publiée dans le NEJM par un médecin et un économiste sur la question controversée des OGM et des pesticides a échappé à une vérification appropriée. La mise en perspective, publiée le 20 août 2015, a tenté d'orienter les politiques publiques, mais a omis de divulguer l'identité des parties susceptibles d'avoir influencés les auteurs ainsi que leurs éventuels conflits d'intérêts. Les tentatives pour résoudre cette question avec l'éditeur de la revue, et les demandes faites à l'ICMJE, sont restées infructueuses. Le refus d'examiner les éléments de preuve et de remédier à cette situation sape la crédibilité de la revue et serait un précédent troublant.

 

 

Aucun conflit reconnu

 

Dans « GMOs, Herbicides, and Public Health » (OGM, herbicides et santé publique) [7], Philip J. Landrigan, MD, et Charles Benbrook, Ph.D., ont demandé à la FDA (U S Food and Drug Administration) de modifier sa politique sur l'étiquetage des aliments génétiquement modifiés en raison de ce qu'ils disent être deux faits nouveaux importants.

 

« Tout d'abord, il y a eu une forte augmentation dans les quantités et le nombre d'herbicides chimiques appliqués aux cultures GM, et il est prévu que d'autres hausses encore – les plus grandes dans l'intervalle d'une génération – se produiront dans les prochaines années. Deuxièmement, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le glyphosate, l'herbicide le plus largement utilisé sur les cultures génétiquement modifiées, comme un "cancérogène probable" et un autre herbicide, l'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique (2,4-D ), comme un "cancérogène humain possible". »

 

De nombreux chercheurs ayant une expérience dans ce domaine ont contesté les affirmations factuelles de l'article. Mais ce n'est pas là le sujet de ce billet ; chacun a le droit d'exprimer son opinion, et les auteurs sont bien connus dans leurs domaines. Ma préoccupation est la divulgation des conflits d'intérêts potentiels afin que le lecteur soit pleinement informé au sujet des biais potentiels et puisse donc mieux évaluer la substance et le contexte des arguments.

 

Les documents d'information originaux déposés par les auteurs le 1er juillet 2015 ont été fournis. Benbrook a répondu à une série de questions :

 

Avez-vous, ou votre institution a-t-elle reçu à un moment ou un autre des paiements ou des services d'un tiers (gouvernement, entité commerciale, fondation privée, etc.) pour un aspect ou un autre de l'étude présentée (y compris mais non limité à des subventions, un comité de surveillance des données, la conception de l'étude, la préparation du manuscrit, l'analyse statistique, etc.) ?

 

Réponse : NON

 

Cochez les cases appropriées du tableau pour indiquer si vous avez des relations financières (indépendamment du montant) avec des entités décrites dans les instructions. Utilisez une ligne pour chaque entité ; ajouter autant de lignes que nécessaire en cliquant sur la case "Ajouter +". Vous devez signaler les relations qui vous aviez au cours des 36 mois précédant la publication.

 

Réponse : NON

 

Juste pour garantir qu'il n'y ait pas de confusion à propos de la demande de déclaration de conflits d'intérêts, l'ICMJE a une question sommaire :

 

Y a-t-il d'autres relations ou activités que les lecteurs pourraient percevoir comme ayant eu une influence, ou qui pourraient donner l'apparence d'une influencer potentielle, sur ce que vous avez écrit dans le travail présenté ?

 

La première réponse de M. Benbrook est reproduite ci-dessous:

 

 

Mais ses réponses ne semblaient pas sincères. De 2012 à mai 2014 – bien avant la date de publication de cet article d'opinion – Benbrook a été un professeur « de recherche » adjoint au Center for Sustaining Agriculture and Natural Resources (CSANR – Centre pour l'agriculture durable et les ressources naturelles) de la Washington State University (WSU) [8]. Il a été le chef du programme du CSANR appelé Measure to Manage (M2M): Farm and Food Diagnostics for Sustainability and Health (mesurer pour gérer : diagnostics de la ferme et de l'alimentation pour la durabilité et la santé). L'objectif déclaré de M2M était de « développer, affiner, valider et appliquer des systèmes analytiques de quantification des effets des systèmes, technologies et politiques de production agricole sur la qualité nutritionnelle des aliments, la sécurité alimentaire, la productivité agricole, la performance économique le long des chaînes de valeur alimentaires, et sur les ressources naturelles et l'environnement ».

 

Selon ce document sur le site Web de CSANR – depuis retiré par l'université [mais disponible ici [9]] – la totalité du salaire de Benbrook et du coût de son programme de recherche M2M a été financé par le secteur du bio, sans soutien financier d'aucune autre source indépendante ou universitaire.

 

 

Benbrook a apparemment conclu que ces relations ne méritaient pas une mention à la question sur ses « relations ou activités que les lecteurs pourraient percevoir comme ayant eu une influencé, ou qui pourraient donner l'apparence d'une influencer potentielle, sur ce que vous avez écrit dans le travail présenté. »

 

Mais ce n'est là qu'une partie des conflits d'intérêts de Benbrook. Peu après la publication par le New York Times d'autres éléments de preuve sur les relations non divulguées des deux auteurs, le journaliste Eric Lipton s'est prévalu de la loi de l'État de Washington sur l'accès à l'information (Freedom of Information Act – FOIA) pour obtenir des courriels de Benbrook, lesquels démontrent davantage les liens étroits que les deux auteurs entretenaient avec le secteur du bio [10]. D'autres courriels obtenus par une demande FOIA séparée [11] révèlent un réseau encore plus élaboré d'influences et de conflits.

 

Les documents communiqués dans le cadre des FOIA montrent que Benbrook a reçu plus de 128.000 $ de l'Université de Washington en 2013, l'ensemble des financements provenant de l'industrie.

 

Il y a un certain nombre d'autres curiosités dans les allégations d'un Benbrook qui n'avait « rien à communiquer ». Tout d'abord, les courriels suggèrent que pas plus tard que le 28 mai 2015, Benbrook avait été démis de sa fonction à la Washington State University (courriels du NYTimes, page 49). (D'autres révélations indiquent que Benbrook avait perdu son poste le 15 mai.)

 

 

Donc, on ne sait pas vraiment si Benbrook était encore à la WSU, comme le laisse entendre l'article d'opinion du NEJM, lorsque celui-ci avait été soumis ; mais il devait être bien conscient qu'il n'était plus à la WSU au cours du processus d'évaluation et avant la publication. Rien n'indique qu'il a pris des mesures pour corriger ce qui a fini par être une affirmation erronée sur son emploi.

 

Il y a aussi plus de détails dans ces documents sur les sources de financement de son programme M2M. Tous les bailleurs de fonds qui ont fourni le salaire de Benbrook sont des acteurs clés du secteur du bio. Le courriel « Now Task » [12] envoyé le 4 septembre 2014 a une pièce jointe avec des détails sur le financement de ce programme (Funder_2012-2013_Update.docx). Les sources de financement comprennent un certain nombre de donateurs du secteur du bio, y compris Stonyfield, Whole Foods, Organic Valley, Clif Bar, The Organic Center (TOC), Organic Trade Association (OTA) et Chipotle. Une grande partie devrait tomber dans la période de temps spécifiée dans les formulaires de déclaration : « Vous devez signaler les relations qui vous aviez au cours des 36 mois précédant la publication » [c'est l'ICMJE qui graisse].

 

 

En outre, ce document décrit quelques autres relations pertinentes dans ce domaine, mais non divulguées. Benbrook a été à la tête de Benbrook Consulting Services pendant plus de 20 ans ; il a été membre d'un conseil de certification délivrant des « écolabels » et d'un autre pour des produits non-OGM ; il a agi en tant que conseiller de Whole Foods Market – un critique virulent de l'utilisation du glyphosate (Whole Foods a mis le glyphosate sur sa liste de pesticides interdits ou d'utilisation restreinte [13]). Benbrook n'a pas non plus révélé sa participation dans une organisation de certification d'un label écologique ainsi qu'une autre relation d'affaires qu'il entretenait avec Pesticide Data Central [14], qui vend des données, des conseils, et des services associés à ce sujet

 

 

Si ces conseils d'aministration et ces activités de consultant avaient été liées à l'industrie pharmaceutique, le NEJM aurait certainement trouvé qu'ils constituaient de vrais conflits.

 

Il y a d'autres relations qui n'ont pas été divulguées tant par Benbrook que par Landrigan. Ici ,nous voyons que Gary Hirshberg, des fermes Stonyfield, un producteur d'aliments bio et grand bailleur de fonds des campagnes en faveur de l'étiquetage obligatoire des OGM, a coordonné avec Landrigan et Benbrook, le 26 mai 2015, un déplacement à Washington, le 8 juillet 2015, ainsi que le contenu d'une réunion avec Wal-Mart coïncidant avec un débat de la Chambre sur un vote sur l'étiquetage. L'ordre du jour : une discussion intitulée « conclusions, propositions et prochaines étapes – pourquoi une politique d'étiquetage obligatoire des OGM peut contribuer à un changement positif et une augmentation de la confiance des consommateurs » [documents publiés par le NYT, pages 7-9].

 

On voit ici un échantillon des courriels :

 

 

La réunion de Washington a, semble-t-il, été une tentative, en partie orchestrée par Benbrook, d'influencer les futures politiques d'achat de Wal-Mart en faveur des producteurs bio. En plus de cette réunion avec Walmart, Agri-Pulse a fait état d'un petit déjeuner politique le même jour [documents publiés par le NYT, page 14] :

 

 

Cette preuve de l'implication directe et coïncidante dans cette industrie et son lobbying n'a été divulguée ni par Benbrook, ni par Landrigan, comme le prouvent les formulaires qu'ils ont soumis. Et pourtant, cela semble violer les lignes directrices de la politique de l'ICMJE [15] :

 

« Quand des auteurs soumettent un manuscrit de tout type ou format, il leur appartient de divulguer toutes les relations financières et personnelles qui pourraient constituer ou être considérées comme constituant un biais pour leurs travaux. »

 

Après la publication des courriels par le Times, et après que le NEJM fût saisi par de nombreuses personnes, Benbrook a soumis une réponse révisée à une question : s'il avait des relations ou des activités que les lecteurs pourraient percevoir comme constituant un conflit.

 

 

Les seules informations supplémentaires : il était membre d'un comité consultatif agricole de l'USDA sur les biotechnologies et a été le directeur de Benbrook Consulting. Il n'a pas divulgué l'identité des deux clients les plus pertinents par rapport à son article d'opinion : Whole Foods, qui a une politique anti-glyphosate, et le Pesticide Data Center. En fait il n'y a aucune admission de ses nombreux liens avec le secteur du bio. Le CV de Benbrook est affiché sur le site du Pesticide Data Center ; on y apprend que Benbrook est également consultant auprès de l'Organic Center, un bras de l'Organic Trade Association pour la recherche et le lobbying – un conflit direct; passé sous silence.

 

Lorsque l'équipe éditoriale du NEJM a été approchée avec cette preuve, Steven Morrissey PhD, directeur de la rédaction du NEJM, a refusé d'évaluer cette preuve publique. L'ICMJE a répondu qu'ils « n'ont, cependant, pas la capacité de faire une enquête, ni 'dautorité sur l'utilisation que font les autres revues de ses pratiques » ; on ne sait donc pas comment aborder cette question dans le cadre des voies normales.

 

Et s'il s'agissait de chercheurs et de médecins associés à une statine qui s'étaient rendus à Washington avec un groupe de lobbying, et avaient tenté d'influencer les politiques d'achat des grandes chaînes de pharmacies et les recommandation de traitement de la FDA ? Serions-nous en droit d'attendre que cela soit divulgué par les auteurs dans le NEJM ? Bien sûr. La science doit néanmoins être évaluée sur ses mérites, mais la divulgation de la relation serait nécessaire. Cette situation prévaut aussi pour Landrigan et Benbrook, mais ceux-ci ont omis de divulguer leurs relations. Et le NEJM devrait insister pour que leurs formulaires de communication de l'information soient corrigés, afin que les médecins, les journalistes et les lecteurs du grand public puissent comprendre cette influence [16].

 

Si les éditeurs du prestigieux New England Journal of Medicine sont déterminés à être une voix crédible dans le bruit de fond des bêtises sur de nombreuses questions de politiques médicale et publique, ils doivent respecter les principes de la preuve scientifique et de la transparence sur tous les fronts. Il est déjà assez difficile de trouver des informations crédibles en ces jours qui voient proliférer les éditeurs scientifiques douteux et des réseaux sociaux sans entraves. Miner la confiance dans les publications scientifiques réputées ne peut que faire empirer les choses.

 

 

________________

 

* Mary Mangan, Ph.D., a fait des études de microbiologie, immunologie, biologie de la cellule végétale et de la cellule de mammifère, biologie du développement, et biologie moléculaire. Elle a co-fondé OpenHelix, il y a plus d'une décennie, offrant une formation sur les logiciels open source associés au domaine en plein essor de la génomique. Les commentaires ci-dessus sont les siens et ne représentent pas l'opinion de son entreprise ou de toute autre société. Vous pouvez communiquer avec Mary via twitter : @mem_somerville.

 

Source : http://www.geneticliteracyproject.org/2015/10/20/new-england-journal-of-medicine-ignored-chuck-benbrooks-failure-to-disclose-organic-conflicts-of-interests/

 

 

[1] http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe1113659

 

[2] http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1113569

 

[3] http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMra1110560

 

[4] http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1113567

 

[5] http://www.icmje.org/

 

[6] http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJM198405033101809

 

[7] http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1505660#t=article

 

[8] http://csanr.wsu.edu/

 

[9] https://web.archive.org/web/20150425214729/http://csanr.wsu.edu/program-areas/m2m/m2m-funding/

 

[10] http://www.nytimes.com/interactive/2015/09/06/us/document-benbrook.html?_r=0

 

[11] https://www.muckrock.com/foi/washington-54/chuck-benbrook-emails-20764/

 

[12] https://muckrock.s3.amazonaws.com/foia_files/2015/10/09/Now_Task.eml

 

[13] https://assets.wholefoodsmarket.com/www/missions-values/Responsibly-Grown/20150605WFM-Responsibly-Grown-Prohibited-Restricted-Pesticides-for-Fresh-Produce-Flowers.pdf

 

[14] http://pesticidedatacentral.com/?page_id=24

 

[15] http://www.icmje.org/recommendations/browse/roles-and-responsibilities/author-responsibilities--conflicts-of-interest.html

 

[16] http://healthjournalism.org/blog/2015/06/scientific-journals-squabble-over-conflict-of-interest-policies/

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