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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Intoxication » à la complotite sur les perturbateurs endocriniens

19 Octobre 2015 , Rédigé par Seppi Publié dans #critique de l'information, #Perturbateurs endocriniens, #Union européenne

« Intoxication » à la complotite sur les perturbateurs endocriniens

 

À propos d'un livre de Mme Stéphane Horel et d'une manœuvre du CEO

Le méchant lobbying des industriels

Oyez ! Oyez ! Braves gens ! Mme Stéphane Horel, qui se dit journaliste indépendante et documentariste, vient de publier un livre, « Intoxication ».

« C’est l’histoire d’une lutte d’influence qui a un impact sur votre vie, votre petit déjeuner, les testicules de votre fils, le cerveau de votre nièce. En 2009, l’Europe a lancé un compte à rebours : elle a décidé de réglementer les perturbateurs endocriniens et même d’en interdire certains. » [1]

Voilà l'ouverture de l'article de présentation du livre sur son site et sur celui de l'éditeur.

Il se trouve que les travaux au niveau européen – toujours inachevés – sont longs et difficiles. En cause, en grande partie : une divergence de vues entre les partisans de la rationalité et ceux d'un « principe de précaution » dévoyé, décidément mis à toutes les sauces.

Les premiers – forcément les méchants qui veulent faire passer les profits avant la santé des citoyens (ironie) – auraient trouvé audience, au sein de la Commission européenne, auprès de la Direction générale Santé, épaulée par la DG Entreprise et la DG Trade. Les seconds – forcément les gentils, qui veulent évidemment l'inverse (quand leur motivation première n'est pas la détestation du profit et la haine de notre société de libre entreprise) – ont trouvé des alliés auprès de la Division générale Environnement. Mais comme ils n'ont pas obtenu satisfaction, ceux-ci accusent ceux-là d'utiliser des moyens déloyaux. En avant donc la thèse du complot.

 

« Suspectés de participer à l’augmentation des "maladies modernes" comme l’infertilité, les cancers du sein et de la prostate, le diabète ou l’obésité, ils font partie des plus grands défis de santé publique aujourd’hui. Mais les enjeux économiques sont colossaux et les industriels toujours aux aguets. À Bruxelles, leurs puissants lobbies s’activent dans les coulisses des institutions européennes pour influencer cette décision qui menace leurs affaires. »

 

Nous citons toujours du boniment pour faire vendre le livre. Et donc, avec des accents d'autosatisfaction dignes d'une autre journaliste et documentariste bien connue :

 

« Après trois ans d’enquête et le dépouillement de milliers de pages de documents confidentiels, Stéphane Horel lève le voile dans ce livre sur ces stratégies employées par les lobbies de la chimie, des pesticides et du plastique et leurs alliés pour court-circuiter la réglementation. »

 

Voici, résumée, la trame de l'ouvrage. Si vous voulez savoir quelles sont les stratégies employées par les lobbies – oups ! Les gentilles organisations de plaidoyer – qui font une crise d'hystérie en entendant des mots tels que : « industrie », « chimie », « pesticide », et évidemment « perturbateur endocrinien », passez votre chemin. Mme Horel est au service d'une cause et de convictions, et à l'occasion du Corporate Europe Observatory pour y exécuter des contrats [2].

 

 

L'exploitation d'un filon

 

Mais si vous voulez en savoir plus sur les malversations alléguées des industriels et forfaitures et trafics d'influence, également allégués, de certains fonctionnaires de la Commission, vous pouvez visionner « Endoc(t)trinement », un film de Mme Horel, sauf erreur de 2013 [3]. Le livre, c'est l'exploitation d'un filon. Et, accessoirement, la tentative de raviver une controverse.

 

Ce qu'il y a de formidable avec « Endoc(t)rinement », c'est le titre. Le procédé employé dans le film ne dépareillerait pas dans les pays dans lesquels le formatage des esprits est un objectif politique de premier ordre. Nous publions séparément l'opinion de Risk-monger.

Ajoutons que le « documentaire » commence par la séquence d'un petit garçon qui débite un discours alarmiste. À sa droite, une petite fille qui fait potiche. Plus sexiste, tu meurs...

On peut aussi lire, sur le film, un article de Télérama [4] – forcément élogieux, vu la source. Ou, sur le livre, les articles des petits copains qui lui ont fait l'article, notamment sur les sites de l'Obs [5] et Libération [6]. Ce dernier lui a même fait les honneurs de la une !

Mais, il faut le constater, la chambre de résonance médiatique est plutôt petite. Ce qui ne doit pas être un motif de satisfaction : ce genre d'ouvrage, c'est un peu comme une braise : soufflez dessus et le feu se rallume

L'exploitation d'un filon (2)

 

C'est que les perturbateurs endocriniens sont un extraordinaire filon commercial pour l'industrie de la protestation.

 

Que sont les perturbateurs endocriniens ?

 

Ce qu'est un perturbateur endocrinien est une des questions principales qui fait litige à Bruxelles ! Mme Horel – suivant en cela d'autres journalistes qui s'en sont fait une spécialité sonnante et trébuchante en termes de droit d'auteur – accuse l'industrie de fabriquer la controverse et le doute. Or, que nous dit notre ANSES nationale [7] ?

 

« Diverses définitions existent au niveau international qui font l’objet de débat. La définition proposée par l’Organisation mondiale de la santé en 2002 est la plus communément admise :

 

« "Un perturbateur endocrinien potentiel est une substance ou un mélange exogène, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de (sous)- populations. Cette catégorie est divisée en deux sous- catégories : la catégorie 2a pour les perturbateurs endocriniens suspectés et la catégorie 2b pour les perturbateurs endocriniens pour les substances possédant des indications de propriétés de perturbation endocrinienne."

 

« De manière générale, il s’agit de substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui peuvent interférer avec le fonctionnement des glandes endocrines, organes responsables de la sécrétion des hormones. Cette action peut passer par différentes voies :

 

  • Le perturbateur endocrinien peut mimer l’action d’une hormone naturelle et entrainer ainsi la réponse due à cette hormone

 

  • La substance peut empêcher une hormone de se fixer à son récepteur et ainsi empêcher la transmission du signal hormonal

 

  • Enfin la substance peut perturber la production ou la régulation des hormones ou de leurs récepteurs. »

 

 

Un phénomène bien réel...

 

Voilà donc une définition d'un flou extraordinaire : elle se rapporte à des objets « potentiels » qui ont des propriétés « susceptibles... ».

 

Nous sommes pourtant confrontés journellement aux perturbateurs endocriniens. Parmi les substances naturelles, il y a notamment les phyto-œstrogènes du soja et d'autres légumineuses. La liste est longue. Lorsqu'un grand pourfendeur des perturbateurs endocriniens comme M. Andreas Kortenkamp – que nous avons rencontré récemment [8] pour ses liens d'intérêts – fait des travaux pour Bioforce Ltd, il contribue au commerce de perturbateurs endocriniens ; il en est de même d'un célèbre pourfendeur d'OGM et de glyphosate... mais chut ! Les tisanes et autres remèdes... L'effet est certes recherché, mais il s'analyse in fine comme une perturbation.

 

Que dire du tabac et de ses substances nocives ? De la caféine ? De la théobromine du chocolat ?

 

Parmi les substances de synthèse, la plus importante est sans nul doute la « pilule », les œstrogènes de synthèse à vocation anticonceptionnelle. La belle bleue qui redonne vigueur en fait aussi partie. Certes, là encore, l'effet est recherché (mais pas dans l'environnement où ces substances sont loin d'être anodines).

 

Et il y a les substances dont la nocivité ne fait aucun doute. La thalidomide en est un exemple emblématique, tout comme le distylbène.

 

Pour de nombreuses autres substances, les effets sont faibles. « Faible » ne veut pas forcément dire anodin, d'où une partie de la controverse.

 

 

...et un OVNI scientifique

 

Les perturbateurs endocriniens ont des propriétés, réelles ou alléguées, particulières. Ils agissent – en principe – à très faibles doses comme les hormones, dans certains cas à une période spécifique de la vie, selon des mécanismes qui, dit-on, échappent aux règles classiques de la toxicologie. Notamment à « une croyance datant de Paracelse », qui veut que la dose fait le poison [9].

 

Les nombreuses interrogations sur les mécanismes d’action et la multiplicité des substances concernées et des voies d’exposition constituent une difficulté supplémentaire.

 

Cela en fait d'extraordinaires supports pour l'industrie de la protestation.

 

À tel point qu'on peut proposer une définition lapidaire : est un perturbateur endocrinien ce qu'un acteur du débat a décrété être un perturbateur endocrinien, réel ou, le plus souvent, suspecté.

 

Définition applicable à toutes ces substances – nombreuses – dont le caractère de perturbateur endocrinien n'a pas été démontré de manière convaincante, et ce, dans l'absolu ou aux doses auxquelles nous sommes exposés. Et pour « suspecter », c'est relativement simple : une expérience qui produit des résultats difficiles à interpréter selon les règles courantes – par exemple une courbe dose-réponse non monotone, et la suspicion peut être lancée...

 

À cela s'ajoute une invention géniale : l'« effet cocktail ». Les interactions sont certes connues – le jus de pamplemousse augmente ainsi la fréquence et la gravité des effets indésirables de certains médicaments ; mais, pour les perturbateurs endocriniens et présumés tels, elles ne sont envisagées que dans le sens de l'augmentation, de la démultiplication des effets. En conséquence, si on ne peut pas « suspecter » une substance d'être un perturbateur endocrinien avec suffisamment de conviction, et d'impact médiatique, on l'accusera de participer à un effet cocktail.

 

Du reste – et on peut prendre les écrits et déclarations de Générations Futures à témoin – une « bonne » communication sur les perturbateurs endocriniens ne saurait se passer de référence à l'effet cocktail.

 

D'où l'efficacité du discours de la peur et des revendications de recours intransigeant au « principe de précaution ».

 

 

Les lobbies ont-ils gagné ?

 

La Commission européenne fait donc face à un gros problème. Rationalisme et décisions sur la base de faits avérés et, évidemment, au cas par cas ? Ou précaution et décisions sur la base de suspicions et en bloc ? Décisions qui prennent en compte le rapport bénéfices-risques dans les cas où les risques (à distinguer des dangers) sont acceptables, ou encore le rapport entre les risques allégués pour la substance en cause et les risques, connus, suspectés ou inconnus, des solutions de remplacement (quand il y en a) ? Ou mesures radicales avec élimination de ces facteurs du processus de décision ? En bref : réalisme ou démagogie ?

 

Au terme d'une épopée mouvementée [10] qui a permis les insinuations, accusations et élucubrations de certaines « ONG », et de certains politiques (la plupart étant désignés par une référence à une couleur...), la Commission européenne est censée produire une proposition législative avant la fin de l'année.

 

En mai dernier, un attelage bizarre – Mme Horel et Corporate Europe Observatory (une co-signature de l'auteur et du commanditaire) – a produit une attaque en règle: « A Toxic Affair – How the Chemical Lobby Blocked Action on Hormone Disrupting Chemicals » (une affaire toxique – comment le lobby chimique a bloqué l'action sur les produits chimiques perturbant les hormones) [11]. C'est sans nul doute la version résumée, censée être opérationnelle, d'« Intoxication ».

 

Mais les « lobbies » ont-ils vraiment gagné – au détriment de notre santé comme il est dit sur le Nobs par un journaliste à l'aveuglement militant et au militantisme aveuglant [5] – ou est-ce de la dramatisation pour influencer le processus législatif ? Affaire à suivre...

 

 

Le méchant lobbying des « ONG »

 

Nous avons vu dans un épisode précédent, sous la plume de Risk-monger, que l'industrie s'imposait des règles généralement suivies (mais pas toujours, en témoignent les manœuvres du secteur du bio pour faire dénigrer l'agriculture conventionnelle et ses produits) [12]. La plupart des « ONG environnementales » ne connaissent pas de limites (nous mettons des guillemets ici pour signifier que ces entités sont souvent des entreprises ayant fait le choix d'une forme d'incorporation commercialement, financièrement et fiscalement avantageuse).

 

Une comparaison des méthodes est de fait très instructive.

 

Les représentants de l'industrie font-il valoir que des propositions de réglementation auront des incidences désastreuses sur l'activité économique et l'emploi ? Ils se livrent au chantage (ironie). Les « ONG » balancent-elles des chiffres ahurissants sur les dégâts allégués des perturbateurs endocriniens ? Elles font de l'information (ironie également).

 

Les instances de la Commission européenne (en dehors de la DG Environnement) penche-t-elles pour une approche raisonnable ? Elles sont vendues ; et évidemment incompétentes (ironie).

 

L'EFSA préconise-t-elle une approche au cas par cas fondée sur des données scientifiques fiables ? C'est un complot (ironie, mais « The EFSA plot », c'est un intertitre de « A Toxic Affair »). Du reste, l'EFSA est un repaire d'agents de l'industrie selon un Corporate Europe Observatory qui peine à voir les conflits d'intérêts des « experts » liés aux milieux environnementaux [13].

 

La DG Environnement avait commandé un rapport [14] sur la situation du point de vue des perturbateurs endocriniens, et le contrat fut attribué à M. Andreas Kortenkamp, un chercheur dont on peut penser qu'il est militant. Et qui, en tout cas, bénéficie de financements de fondations militantes et a travaillé pour une entreprise comme Bioforce Ltd [8]. Un groupe de chercheurs critique-t-il vertement ce document [15] ? C'est « l’industrie [qui] déplace son attaque sur la science elle-même » [5]. D'ailleurs, il y a des scientifiques signataires qui ont des conflits d'intérêts... Du reste, ils deviennent rapidement des « consultants scientifiques facturés à l’heure » dans la prose de Mme Horel.

 

 

Une conférence de Corporate Europe Observatory

 

On peut poursuivre longtemps cette litanie. Mme Horel nous propose cependant une observation intéressante [5] :

 

« Workshops, lunch-debates, lunchtime discussions, ou plus sobrement "conférences" : difficile de dire combien d’events de ce genre ont lieu chaque semaine à Bruxelles. Et on ne parle même pas de ceux qui ont lieu au Parlement européen. »

 

Parlons-en, justement !

 

Il ne peut qu'échapper à des journalistes et documentaristes au militantisme aveuglé et aveuglant que de nombreuses « ONG » se sont établies à Bruxelles. Pour des raisons financières ou fiscales ? Que nenni ! Demandez à Greenpeace, la stichting néerlandaise est plus avantageuse ! Du reste, vous pouvez aussi demander à Corporate Europe Observatory, qui est également une stichting et qui annonce suavement sur le registre de transparence de l'Union européenne qu'il est « un groupe de recherche et de campagne basé à Bruxelles » [16]... La raison de Bruxelles ? C'est évidemment pour faire du lobbying.

 

Sur un budget global de 688.639 € (provenant de fondations plutôt opaques), CEO annonce 249.600 € de « coûts annuels liés aux activités couvertes par le registre », lire : de lobbying (avec huit personnes ayant une carte d'accès au Parlement européen). De quoi organiser bien des « workshops... »

 

Ses arguments ne faisant guère appel à l'intelligence, mais à l'émotion, son audience au sein de la Commission est réduite. Son forum de prédilection est donc le Parlement européen où il trouve une oreille attentive et intéressée chez les membres – et les assistants parlementaires – qui succombent à la démagogie, voire la pratiquent avec délices et cynisme. Organiser une réunion au Parlement européen – c'est simple : il suffit d'un parlementaire pour la sponsoriser – c'est se rapprocher d'un auditoire qui n'a qu'à descendre des étages.

 

Le CEO a donc organisé une conférence les 22 et 23 septembre 2015 au Parlement européen sur « Science vs. Lobbying – How to Escape Regulatory Capture? » (science c. lobbying – comment échapper à la capture réglementaire ?). L'annonce de l'événement était extraordinaire : on y disait que la salle était déjà comble [17] ! Truc indigent : cela permettait d'écarter les importuns ; comme Risk-monger qui a d'abord essuyé un refus, avant d'être admis à la suite de ses protestations [18].

Salle comble ? Ben voyons (ci-dessous)  ! La photo a été prise par Scare-monger cinq minutes après l'ouverture de l'événement. Il note aussi que sur 116 participants, il n'y en avait que 9 de l'industrie. Le tri avait été plutôt efficace... Et qu'il n'y a pas eu de débat général à la fin, les organisateurs s'étant soudain vus confrontés à la nécessité de libérer la salle (ha ! Ha ! Ha !).

 

Selon un de ses gazouillis, Mme Horel a trouvé la conférence très instructive (« inspiring »). Tout avait été fait, en effet, pour que l'intoxication soit entretenue et développée.

 

 

Source : https://www.facebook.com/riskmonger/photos/a.353026971567042.1073741828.175173916019016/422606464609092/?type=3

 

HOW? As we have now reached full capacity, we're sorry we cannot accept new registrations any more. However you will be able to follow the entire event via livestream on CEO's Youtube channel on the 22nd and on this link on the 23d.

______________

 

[1] http://www.stephanehorel.fr/doc/intox/

 

[2] L'ouvrage dont il est question ici prolonge un brûlot cosigné par Mme Horel et CEO, de mai 2015 : http://corporateeurope.org/sites/default/files/toxic_lobby_edc_1.pdf

Voir aussi :

http://risk-monger.blogactiv.eu/2013/09/13/ceo-and-stephane-horel-opaque-transparency/

Le 24 avril 2013, CEO avant lancé sur Facebook un appel à des journalistes indépendants pour constituer un roster de journalistes prêts à coopérer avec lui.

Un contrat a été passé avec Mme Horel selon Risk-monger, qui tient l'information de CEO..

 

[3] https://www.youtube.com/watch?v=doJdv4yxEoI

 

[4] http://television.telerama.fr/television/endoc-t-rinement-traque-la-bataille-d-influence-autour-des-perturbateurs-endocriniens,115573.php

 

[5] http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20151008.OBS7296/bruxelles-chouchoute-les-lobbys-pas-nos-hormones.html

 

[6] http://www.liberation.fr/monde/2015/10/07/perturbateurs-endocriniens-comment-les-lobbys-ont-gagne_1399272

 

[7] https://www.anses.fr/fr/content/perturbateurs-endocriniens-1

 

[8] http://seppi.over-blog.com/2015/10/les-relations-d-affaires-entre-bio-et-ong-et-recherche-militante-et-commission-europeenne.html

 

[9] C'est dans Wikipedia !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbateur_endocrinien

 

[10] Pour un résumé :

http://www.euractiv.com/science-policymaking/endocrine-disruptors-harmful-linksdossier-532278#group_issues

 

[11] http://corporateeurope.org/sites/default/files/toxic_lobby_edc.pdf

 

[12] http://seppi.over-blog.com/2015/10/le-dilemme-moral-de-l-industrie-des-pesticides.html

 

[13] Voir notamment sur ce site et sur le sien, les articles de Risk-monger dont :

http://seppi.over-blog.com/2015/09/les-derives-militantes-comptent-aussi-une-lettre-ouverte-a-m-hubert-deluyker-conseiller-scientifique-de-l-efsa.html

 

[14] http://ec.europa.eu/environment/chemicals/endocrine/pdf/sota_edc_final_report.pdf

 

[15] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22630047

 

[16] http://ec.europa.eu/transparencyregister/public/consultation/displaylobbyist.do?id=5353162366-85

 

[17] http://corporateeurope.org/power-lobbies/2015/09/sciencevlobbying-public-conference

 

[18] Il y a réussi à poser une question à M. Hubert Deluyker, conseiller scientifique de l'EFSA :

 http://seppi.over-blog.com/2015/09/les-derives-militantes-comptent-aussi-une-lettre-ouverte-a-m-hubert-deluyker-conseiller-scientifique-de-l-efsa.html

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