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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

« Devenir éleveur d’insectes » sur Paysan Breton

5 Septembre 2019 , Rédigé par Seppi Publié dans #élevage

« Devenir éleveur d’insectes » sur Paysan Breton

 

Glané sur la toile 389

 

 

« Devenir éleveur d’insectes » sur Paysan Breton décrit une piste intéressante de diversification et sécurisation des revenus agricoles, de valorisation de produits et sous-produits et de sécurisation de notre approvisionnement protéinique, au moins pour l'alimentation animale.

 

En chapô :

 

« Des agriculteurs auvergnats s’intéressent à l’élevage de larves d’insectes. Chaque module de production de 600 m2 devrait permettre de dégager au minimum un Smic pour 8 à 10 jours de travail par mois. »

 

Serait-ce un peu trop optimiste ? L'article repose beaucoup sur les dires de M. Sébastien Crépieux, président de la société Invers basée au Biopôle de Clermont-Limagne, qui a construit un atelier pilote de 600 m2 sur la commune de Saint-Ignat. Mais le projet est mené en collaboration avec Limagrain... le bon sens paysan. Et il s'agit d'élevage de vers de farine, une activité à laquelle se livrent déjà bon nombre d'éleveurs d'oiseaux et d'autres animaux.

 

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M
Un avantage du ténébrion meunier pour l'élevage est qu'il ne nécessite pas d'eau et que sont régime alimentaire omnivore lui permet de se nourrir de déchets (un petit cochon insectoïde en gros). Apparemment ils seraient même capable de se nourrir de Styromousse et polystyrène et de rester consommable. Je ne connait pas la fiabilité de l'étude, mais si c'est vrai ça pourrait être une opportunité dans le recyclage de certains plastiques.<br /> Si on choppe le train à temps ce serait peut-être une opportunité pour l'export vu que les pays d'Asie (surtout du sud) en son déjà consommateur régulier. mais faut pas rêver notre gouvernement n'est pas trop en phase avec et les médias et ONG prie le saint tous local.<br /> <br /> https://news.stanford.edu/pr/2015/pr-worms-digest-plastics-092915.html
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour ces précisions et le lien.<br /> <br /> Mais l'export, n'y pensez pas… Nos grands stratèges "écolos" veulent fermer nos frontières aux importations, alors les exportations… ce sera fermé aussi.
I
De toute façon, je pense qu'à l'avenir nous serons amenés à manger de temps à autres des insectes, alors pourquoi pas commencer à s'habituer maintenant ?
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I
Seppi<br /> <br /> Bien entendu. Après la consommation de chairs d'insectes ne doit pas forcément remplacer la consommation de viande, elle peut s'y ajouter sans l'abroger. De toute façon, comme je l'ai souvent dit ici, la consommation de viande doit diminuer, mais diminuer ne veut pas dire abroger complètement. Et la consommation de viandes d'insectes pourra nous aider à diminuer notre consommation de viande.<br /> <br /> @Max<br /> <br /> Et en plus on peut rappeler que les huitres sont mangées vivantes, les pauvres bêtes.
S
@ max le jeudi 05 septembre 2019 à 20:03<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Et nous, Français, n'avons guère de problèmes avec les escargots...
S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> C'est effectivement une option. Mais il y en a d'autres, comme produire des protéines pour l'alimentation animale.
M
Plusieurs cultures le font déjà depuis des milliers d'année. Et puis quand quelqu'un est retissant à en manger, il faut lui dire que les huitres qui sont un symbole de nourriture raffiné, ressemble à de la morve dans sa coquille.
D
Ce genre d'article est le meilleur moyen pour détruire des marchés de niche, avec de telles promesses de gains. <br /> Les Chambres d'agriculture ne sont en reste dans ce genre de démarche: lombriculture, miscanthus et jadis, lapins angora etc...<br /> "Pour vivre heureux, vivons cachés" dit l'adage.
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S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> Dans le même temps, les marchés de niche ont tendance à évoluer vers des marchés plus importants.<br /> <br /> Dans ce cas précis, transformer les sous-produits en protéines par des insectes peut être un plan intéressant pour notre dernière lubie macronienne (enfin, pas vraiment une lubie), l'indépendance protéique. A condition bien sûr que l'on puisse alimenter les animaux avec.