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Agriculture, alimentation, santé publique... soyons rationnels

La qualité sur CulturAgriculturE

1 Septembre 2017 , Rédigé par Seppi Publié dans #Divers

La qualité sur CulturAgriculturE

 

Glané sur la toile 174

 

 

Notre ami Christophe Bouchet a produit sur son blog CulturAgriculturE deux articles sur la qualité des fruits et légumes :

 

 

Dans le premier, le lecteur apprendra ce que sont les critères de qualité vus par le producteur (qui doit évidemment vendre in fine au consommateur). En introduction :

 

« Le premier critère de qualité, quand on parle de produit frais, c’est l’aspect visuel. Vous n’êtes pas d’accord ? Ça ne me surprend pas, pourtant vous vous trompez. Je ne dis pas que c’est le critère principal, mais c’est le premier. Vous allez comprendre. »

 

Oui, on comprend, parce que c'est superbement expliqué.

 

Le deuxième est tout aussi didactique. En voici également l'introduction :

 

« Il fallait s’y attendre. Le bio commence à se heurter au cancer des produits frais : l’aspect. Je vous en ai déjà parlé il y a quelques mois, en vous expliquant que c’est probablement le premier critère de qualité, puisque son influence est directe, tant sur le geste d’achat, que sur le prix d’achat pour le consommateur, ainsi que sur le prix que touchera l’agriculteur pour sa production. [...]

 

Jusqu’à présent, l’agriculture biologique avait échappé à ce problème, générateur d’une impressionnante quantité de gaspillage alimentaire. En effet, la classification des produits bio ne se fait pas selon les mêmes exigences que celle des produits conventionnels. »

 

Pour savoir que les consommateurs de bio – et les circuits de distribution généralistes et spécialisés – veulent maintenant du bio parfait, et quelles sont les conséquences pour les producteurs, allez sur le site... Mais nous vous livrerons tout de même ces réflexions :

 

« C’est une évolution inévitable du bio. C’est une des conséquences de son succès, de sa popularisation.

 

Plus de production biologique, c’est aussi l’accès au bio d’un public plus large, non préparé, non informé, qui achète bio juste parce qu’il pense que c’est mieux, sans avoir réellement réfléchi à la portée de ce changement.

 

Comme par ailleurs, c’est un marché en progression constante, c’est une immense source d’enrichissement pour beaucoup de gens (voyez par exemple Biocoop ou Kokopelli, entreprises peu scrupuleuses, exploitant à fond un filon très juteux), tous les moyens sont permis pour attirer de nouveaux consommateurs, et la désinformation est un excellent moyen pour y arriver.

 

Beaucoup de consommateurs se convertissent au bio, effrayés par les âneries qu’on leur raconte ou par les scandales sanitaires, pour lesquels on ne met en avant que ce qui intéresse… »

 

L'occasion de rappeler aussi « Panique dans l'assiette » de M. Gil Rivière-Wekstein (éd. Le Publieur).

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A
un beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.N'hésitez pas à venir visiter mon blog (lien sur pseudo)<br /> au plaisir
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